En effet, la dépression n'est pas indiquée dans les tableaux des maladies professionnelles, sa reconnaissance n'est pas automatique. Ainsi, pour faire reconnaître une dépression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande à la CPAM.
Etats dépressifs d'intensité variable : - soit avec une asthénie persistante : 10 à 20 %. - soit à l'opposé, grande dépression mélancolique, anxiété pantophobique : 50 à 100 %. Troubles du comportement d'intensité variable : 10 à 20 %.
Pour rappel, contrairement à d'autres pathologies, la dépression n'est pas inscrite au tableau des maladies professionnelles. Pour qu'elle soit reconnue comme telle, il faut donc prouver qu'elle a été essentiellement causée par le travail.
Combien de temps un arrêt de travail pour dépression peut durer ? Le médecin définira la durée de l'arrêt en fonction de l'état psychologique et physique de la victime. Généralement les arrêts peuvent varier entre 15 jours et 6 mois.
Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans. Ensuite est décidée une consolidation (état non guéri considéré comme définitivement fixé en l'état) avec un taux d'invalidité de 20 à 40 %.
La dépression nerveuse constitue un frein au travail. En effet, ses symptômes provoquent une volonté de s'isoler, un malaise au contact des autres, une baisse de l'estime de soi mais également un baisse de la concentration, de la mémoire, et une fatigue physique.
La dépression est un handicap psychique qui figure dans la catégorie des « handicaps invisibles ». Le syndrome dépressif se caractérise par un épuisement émotionnel et une humeur dysphorique (changeante, instable) triste.
Ainsi, pour faire reconnaître une dépression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande à la CPAM. Ensuite, celle-ci va s'adresser au Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles CRRMP.
Psychiatre. On vient le voir lorsque ça ne va pas. Mais contrairement à tous les autres “psy”, c'est le seul à devoir justifier d'une formation de médecin. Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété.
Rappelons pour finir qu'un employeur n'a pas le droit de licencier un salarié en arrêt de travail pour dépression. En effet, dans le cadre d'un arrêt maladie, tout employeur est tenu à une obligation de sécurité au travail envers son salarié : celui-ci doit pouvoir retrouver son poste à la fin de son arrêt de travail.
Le psychiatre est un médecin
En tant que médecin, il est habilité à établir un diagnostic et peut prescrire des médicaments ou un arrêt maladie.
La raison de cet état dépressif doit être clairement identifiée (surmenage, harcèlement ou autre) pour soutenir ce diagnostic. La CPAM ou l'employeur peuvent aussi exiger une contre-visite. Il s'agit d'une visite de contrôle faite par le médecin au domicile du salarié sans le prévenir.
À noter également que la dépression peut revêtir une forme récurrente et être considérée comme une affection de longue durée (ALD).
Au-delà de 3 ans, le salarié relève jusqu'à sa retraite du régime de la pension d'invalidité si sa capacité de travail est réduite des deux tiers. Le montant de son indemnité est de 30 % du salaire annuel moyen des dix meilleures années en cas d'incapacité partielle et de 50 % en cas d'incapacité totale.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Juste devant les cadres de la banque et des assurances, on retrouve les coiffeurs et esthéticiens, où le travail est jugé par les principaux intéressés comme “peu intense dans un contexte de faible insécurité de l'emploi, avec peu de conflits éthiques et une grande autonomie”, indique la Dares.
La CPAM ou la MSA accuse réception de votre déclaration de maladie professionnelle. Elle se charge ensuite d'étudier votre dossier et de se prononcer sur le caractère professionnel ou non de votre maladie. La CPAM ou la MSA dispose d'un délai de 120 jours pour se prononcer.
Ainsi, selon les cas, et sous réserve de remplir les conditions, le salarié victime d'une maladie professionnelle peut percevoir : Des indemnités journalières (IJ) Une indemnité temporaire d'inaptitude. Une rente d'incapacité temporaire.
Donner accès à une prise en charge médico-sociale plus avantageuse que la prise en charge par la branche Maladie de l'organisme de sécurité sociale : exonération du ticket modérateur, … (Prestations en cas de maladie professionnelle)
Il peut s'agir de psychoses (schizophrénies, la paranoïa..), de névroses comme les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies ou les troubles anxieux (dont les addictions) ou encore de troubles de l'humeur (dépressions, troubles bipolaires).
La RQTH vous donne droit à une bonification de 300 euros par an de votre compte personnel de formation, si vous êtes salarié, dans la limite d'un plafond annuel de 800 euros et d'un plafond total de 8 000 euros.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Continuez à soutenir l'employé sans vous montrer trop envahissant. Encouragez-le à poursuivre sa thérapie et à suivre son plan de traitement. Orientez-le davantage au besoin. De nombreuses personnes en dépression éprouvent de la difficulté à prendre des décisions, même si elles y arrivent normalement très bien.