Il est donc important de reconnaître rapidement un épisode dépressif qui se traduit plutôt par : des plaintes physiques (fatigue, perte d'appétit, repli sur soi...), des troubles dits cognitifs (troubles de la mémoire ou de l'attention).
L'état dépressif affecte la capacité à croire en ses capacités et en sa propre valeur et entraîne la personne dans une spirale de pensées infernales. La personne ne se pense plus capable de réussir quoi que ce soit et ne voit que l'aspect négatif dans tout ce qu'elle entreprend.
Contrairement à la mélancolie, la tristesse, voire le deuil, la dépression est un état dans lequel une personne ressent un chagrin écrasant et débilitant. Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales.
Cette maladie peut être causée par un événement marquant tel qu'un deuil, la perte d'un proche, un accident, une agression, une séparation ou encore la perte de son travail. Toutefois, dans certains cas, l'élément déclencheur peut être plus mineur, voire inexistant.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas.
Parfois des phases caractérisées par l'euphorie (humeur très élevée), l'irritabilité et l'agitation, appelées manie ou hypomanie, peuvent survenir à la place d'une phase dépressive.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Le malade dépressif s'isole, son visage se fige et devient moins expressif. Il est ralenti, prostré et s'occupe de moins en moins de son apparence jusqu'à même négliger son hygiène. Il possède de moins en moins d'initiatives ; il parle, d'un ton monocorde et lent, de moins en moins souvent.
Les personnes atteintes de dépression peuvent souffrir de douleurs corporelles, notamment de maux de tête, de douleurs musculaires et articulaires, de douleurs abdominales et de douleurs dorsales.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Mais ce n'est que depuis une quinzaine d'années que la dépression est véritablement reconnue comme une maladie du cerveau au même titre que les maladies neurologiques comme les maladies de Parkinson ou d'Alzheimer.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
La plupart d'entre eux durent en moyenne moins de six mois. En raison du nombre important de symptômes ressentis et de leur intensité, une dépression sévère peut s'étendre sur une durée plus longue qu'une dépression légère ou modérée.
I/ Dépression masquée
Dans la dépression masquée, la personne n'a apparemment pas de ressenti de tristesse, qui en fait est refoulée. Généralement, il y a par contre un retentissement sur le sommeil, la libido, un ralentissement psychomoteur, qui vont amener la personne à consulter.
Le houblon, un antidépresseur naturel puissant
Plusieurs médecines du monde associent cette plante anxiolytique à certains bienfaits qui agiraient sur les troubles du sommeil et de l'anxiété, le manque d'appétit, l'agitation, les problèmes digestifs, les troubles intestinaux ainsi que l'arthrite.
Les jeunes adultes de 18-24 ans sont la catégorie la plus touchée par un épisode dépressif dans l'année, quelle que soit son intensité, alors que la prévalence observée dans cette tranche d'âge dans les précédentes éditions du baromètre (2005, 2010, 2017) était comparable à celles du reste de la population.
La psychothérapie est recommandée, quel que soit le type de dépression. Elle fait régresser les symptômes dépressifs, diminue la fréquence des récidives ou conduit à la rémission durable.
Une étude récente a mis en lumière la présence d'altérations neurocognitives chez les patients dépressifs et chez les cas témoins. Les principaux déficits se trouvent au niveau de la mémoire, de l'inhibition, de l'attention partagée et des fonctions exécutives.
Il arrive aussi qu'un état dépressif génère un besoin excessif de sommeil (hypersomnie). En effet, le sommeil est souvent perçu comme un refuge pour échapper à une détresse psychologique. Toutefois, ce type de sommeil est souvent perturbé et il est très rarement régénérateur.
Des études ont montré qu'une des conséquences de la dépression est d'avoir des niveaux plus élevés de détresse dans les relations, ce qui fait que la personne se sent moins satisfaite de ses liens avec les autres. Manque de productivité : l'une des conséquences d'une dépression non traitée est le manque de motivation.