Quoique ne figurant pas sur cette liste, certaines maladies sont considérées comme des ALD (liste ALD 31) : maladie de Paget, asthme, ulcères chroniques, dégénérescence maculaire (DMLA)… Ce sont des maladies aux formes évolutives et invalidantes aux soins longs (plus de 6 mois) et coûteux.
Pris en charge à 100% par la Sécurité sociale, ils ne nécessitent pas le recours à la mutuelle.
l'Apa (allocation personnalisée d'autonomie), versée par le Conseil départemental aux personnes qui présentent une perte d'autonomie avérée, évaluée par un médecin ; l'aide de sa caisse de retraite principale la MSA ; une aide de sa caisse de retraite complémentaire ; une aide de sa mutuelle.
La prise en charge de votre maladie en ALD vous ouvre un certain nombre de droits comme des soins mieux remboursés (prise en charge à 100 % du montant remboursable par l'Assurance Maladie), la prise en charge de vos frais de transport (sous certaines conditions) ou la possibilité d'être en arrêt de travail longue durée ...
Comment savoir qu'un patient est reconnu atteint d'une affection de longue durée exonérante ? Le patient reconnu atteint d'une affection de longue durée (ALD) exonérante doit vous présenter son exemplaire du protocole de soins (volet 3 patient) lors de sa consultation pour être pris en charge à 100 %.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
Le taux d'incapacité en cas de grande malvoyance découle de la baisse d'acuité visuelle (tableau I) et de l'atteinte du champ visuel (schéma 1). Perte fonctionnelle d'un oeil (si la vision de l'autre oeil est normale) : 25 %.
Les démarches obligatoires pour une reconnaissance officielle. La MDPH évalue le taux de handicap visuel à partir des informations données dans le formulaire CERFA 15692*01. Il faut également fournir un certificat médical et un bilan ophtalmologique récent.
Une maladie est considérée comme une affection longue durée, lorsque sa gravité ou son caractère chronique, éventuellement les deux, le justifient au regard du coût et de la durée du traitement. Le dispositif ALD existe depuis 1945. Il n'existait alors que 4 ALD.
D'après l'APMnews, ce renouvellement automatique concernera 17 ALD dont la sclérose en plaques (SEP), les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, les diabètes de type 1 et 2, les suites de transplantation d'organes ou encore l'insuffisance cardiaque grave et les troubles du rythme graves.
Insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques. Artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques. Bilharziose compliquée. Insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves.
La Sécurité sociale assure la prise en charge à 100 % dans un certain nombre de situations, notamment dans le cadre d'affections qui se distinguent par leur gravité et/ou leur caractère chronique qui nécessite un traitement prolongé. En outre, ces maladies justifient une thérapeutique particulièrement coûteuse.
Les ALD (Affection de Longue Durée) sont des maladies reconnues comme étant graves ou chroniques (persistant à plus de 6 mois) dont le traitement est coûteux.
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
Pour y prétendre, le demandeur doit être dans l'une des situations suivantes : Avoir un taux reconnu de handicap au moins égal à 80%. Ce taux est déterminé auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, consulter ce lien pour savoir où se trouve la MDPH la plus proche de chez vous.
En particulier, c'est auprès des MDPH qu'il faut déposer un dossier de demande de prestation (Cerfa n° 15692*01), qui sera étudié par une commission dédiée en vue d'évaluer le degré d'incapacité de la personne demandeuse (ou pour laquelle la demande est faite).
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Afin de limiter l'aggravation de la DMLA, il est conseillé d'arrêter de fumer et d'essayer de privilégier une alimentation riche en anti-oxydants (fruits et légumes riches en vitamine C notamment), riche en oméga 3 (poissons, ...) et riche en lutéine et zéaxanthine.
Les ALD non exonérantes
Les principales ALD non exonérantes reconnues sont le glaucome, l'arthrose, l'hypothyroïdie et l'épilepsie. Les ALD non exonérantes nécessitent malgré tout la mise en place d'un protocole par le médecin traitant.
Les IJ accident du travail et maladie professionnelle sont soumises à l'impôt sur le revenu pour 50 % de leur montant. Les indemnités journalières en rapport avec une ALD qui ouvre droit à la prise en charge des soins à 100 % liés à une pathologie ne sont pas soumises à l'impôt sur le revenu.
Les trimestres qui comprennent un arrêt maladie longue durée sont donc bien comptabilisés dans le calcul de la retraite.