La réponse de Fabrice Pautot est correcte : Au sens classique, non, la fonction valeur absolue n'est pas dérivable (mais seulement à cause du point 0). En effet, on n'a pas de convergence du taux d'accroissement, qui a des limites différentes en 0+ et 0− .
La fonction valeur absolue n'est donc pas dérivable en 0.
Une fonction réelle d'une variable réelle est dérivable en un point a quand elle admet une dérivée finie en a, c'est-à-dire, intuitivement, quand elle peut être approchée de manière assez fine par une fonction affine au voisinage de a.
Propriété La fonction valeur absolue f est strictement décroissante sur ] - \infty \: ; 0 ] et strictement croissante sur [ 0 \: ; + \infty [. Son minimum sur \mathbb { R } est 0 et il est atteint pour x = 0 . Démonstration Sur ] - \infty \: ; 0 ], f est définie par f(x) = -x .
Exemple 1.7 (Valeur absolue)
Soit f la fonction « valeur absolue » : f (x) = |x|. f (x)−f (0) x =−1. Ainsi f est dérivable à droite et à gauche en 0 : fd (0)=+1 et fg (0) = −1, mais fg (0) = fd (0) donc f n'est pas dérivable en 0.
Une fonction n'est pas dérivable en un réel a de son domaine si notamment la dérivée à gauche en ce point est différente de la dérivée à droite en ce même point.
Il s'agit en fait d'une propriété générale : une fonction n'est pas dérivable aux points où elle n'est pas continue. Pour cet exemple, la solution la plus efficace aurait ainsi été de montrer d'abord que la fonction n'était pas continue et donc pas dérivable.
La fonction "valeur absolue" n'est pas dérivable en 0 : le nombre dérivé à droite vaut 1, alors que le nombre dérivé à gauche vaut -1. La fonction "valeur absolue" admet des primitives sur : les fonctions de la forme x x|x|+k, k .
Dérivée : la fonction valeur absolue est dérivable partout sauf pour x=0. x = 0. Soit la fonction f telle que f(x)=|x|, f ( x ) = | x | , alors pour tout x∈]−∞;0[, x ∈ ] − ∞ ; 0 [ , sa dérivée s'écrit f′(x)=−1 f ′ ( x ) = − 1 et pour tout x∈]0;+∞[ x ∈ ] 0 ; + ∞ [ nous avons f′(x)=1.
Pour déterminer les zéros de f, il faut résoudre l'équation f(x)=0. En utilisant la démarche de résolution d'équations vue dans cette à la section 1.4, on doit résoudre : 2|x−1|−3=0⇒2|x−1|=3.
Se dit d'une fonction qui a une dérivée. (On distingue, selon les cas, les fonctions dérivables à droite ou à gauche, dérivables sur un intervalle ouvert ou fermé, dérivables n fois ou indéfiniment dérivables.)
Sommaire. On peut déterminer graphiquement la valeur de la dérivée d'une fonction f en un réel a, en utilisant la tangente à la courbe représentative de f au point d'abscisse a. On considère la fonction f, dont la courbe représentative C_f est donnée ci-dessous. T_0 est la tangente à C_f au point d'abscisse 0.
Théorème (théorème fondamental du calcul intégral) : Si f est une fonction continue et positive sur [a,b] , alors la fonction F définie sur [a,b] par F(x)=∫xaf(t)dt F ( x ) = ∫ a x f ( t ) d t est dérivable sur [a,b] , et a pour dérivée f .
0 donne le même résultat dans les deux cas : la valeur absolue de 0 est 0. Or, donc et donc . Par ailleurs, est la somme de deux réels positifs, et est positif. La notion de distance permet de résoudre des équations et inéquations avec des valeurs absolues.
La fonction valeur absolue est continue en 0, mais elle n'est pas dérivable en 0. Soit f une fonction continue sur un intervalle I. Si a et b sont deux réels de I et si k est un réel compris entre f(a) et f(b), alors il existe au moins un réel x compris entre a et b tel que f(x) = k.
Donc n'est pas dérivable en 0. Géométriquement, cela signifie que la courbe représentative de la fonction racine carrée admet une tangente verticale en 0.
La définition de fonctions dérivables s'étend à une fonction à valeurs complexes. On démontre que f:I→C f : I → C est dérivable si et seulement Re(f) ℜ e ( f ) et Im(f) ℑ m ( f ) sont dérivables.
La continuité en un point n'implique pas la dérivabilité en ce point. La fonction valeur absolue en est un contre-exemple. −3.
Théorème : L'intégrale sur un segment d'une fonction continue de signe constant est nulle si et seulement si cette fonction est nulle. Proposition : Soit f:[−a,a]→C f : [ − a , a ] → C une fonction continue par morceaux.
Critères d'intégrabilité
Une fonction réglée est intégrable sur un intervalle fermé. En particulier on en déduit que les fonctions continues, continues par morceaux, monotones ou encore à variations bornées sont toutes intégrables sur un intervalle fermé.
f est dite intégrable sur [a, b] si et seulement si I[a,b](f) = I[a,b](f) (pincement).
Parfois, la fonction est définie par prolongement par continuité en ce point. Pour justifier de la dérivabilité en ce point, on revient alors à la définition, en calculant le taux d'accroissement et en vérifiant s'il admet une limite, ou alors, si on connait, on applique le théorème de prolongement d'une dérivée.
Le graphique d'une fonction valeur absolue est symétrique. Pour la fonction valeur absolue de base, l'axe de symétrie est la droite d'équation x=0. x = 0. Le sommet du graphique d'une fonction valeur absolue de base est le point (0,0).
la valeur absolue de 7 est 7 ; la valeur absolue de –5 est 5, c'est-à-dire l'opposé de –5.