Eh non, la Joconde ne vous suit pas du regard. Ce tableau a certes donné son nom à « l'effet Mona Lisa », expression souvent utilisée pour décrire cette illusion d'optique.
C'est une illusion d'optique, appelée « effet Mona Lisa ». Mais après avoir étudié de près les yeux de La Joconde, deux chercheurs allemands nous expliquent qu'en réalité la femme du célèbre tableau de Leonard de Vinci ne vous regarde pas…
En réalité, elle ne vous regarde pas du tout. Ce n'est qu'une simple illusion d'optique qui a pour nom « effet Mona Lisa ». Nous avons la sensation qu'un regard optique, ou « regard caméra », souvent visible sur les photographies ou avec un personnage de cinéma, nous observe.
Après plus de 2.000 tests, les chercheurs en arrivent à la conclusion que la mystérieuse figure regarderait non pas devant elle mais légèrement sur la droite de ses observateurs. "Plus précisément, l'angle de son regard est de 15,4 degrés", spécifie Horstmann.
Entre deux craquelures, il affirme avoir repéré un code secret dans les yeux du portrait : dans l'œil gauche il a identifié la lettre L, pour Léonard, et dans le droit la lettre S, pour Salaï, le fidèle élève et éventuel amant du maître.
Qui se cache derrière le tableau de La Joconde ? Derrière la star du Louvre se cache le portrait de Florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, un riche marchand d'étoffes Florentin.
Aujourd'hui, le prix de la Joconde est estimé compris entre 1 et 2 milliards d'euros. Cela fait de Mona Lisa le tableau le plus cher de l'histoire !
Ce dernier, qui invite Léonard de Vinci en France, lui achète le tableau en 1518. C'est ainsi que l'œuvre est entrée dans les collections royales qui sont exposées au musée du Louvre depuis la Révolution. Depuis 2005, La Joconde trône seule au centre de la pièce, derrière une vitrine qui la protège.
Le logiciel avait conclu que le sourire de Monna Lisa traduisait à 83% le bonheur, à 9% le dédain, à 6% la peur et à 2% la colère.
La neurobiologiste Margaret Livingstone a noté que La Joconde semble sourire, surtout de loin. De près, en regardant dans ses yeux, elle sourit encore. Cependant, si l'on regarde directement la bouche, on ne trouve pas le sourire. Les lèvres sont contractées, sans la courbure typique de la joie.
► Pourquoi ? Une première explication désignait la mode de l'époque comme responsable de cette épilation exagérée. La jeune femme serait née à Florence, en mai 1479. Or, à la Renaissance, le haut front se veut chic, poussant les femmes à s'arracher une partie des cheveux, les sourcils et les cils.
Quand on voit ce tableau, on pourrait penser qu'elle est avec nous et qu'elle nous soutient, qu'elle a un instinct maternel (ceci se comprenant car elle venait d'accoucher de son troisième enfant). Ce tableau dégage d'elle un esprit saint et l'image d'une personne simple, de confiance.
Pour quelles raisons provoque-t-elle un tel engouement ? C'est sans doute qu'elle est plus qu'une œuvre d'art. Comme une diva, Monna Lisa a vécu au fil des siècles les aventures les plus folles, qui ont bâti sa légende. Cela a commencé dès sa création.
Vincenzo Peruggia était l'artisan qui avait travaillé au Louvre pour mettre le tableau sous verre. Il s'était fait enfermer dans le musée de nuit pour dérober la toile. Une histoire qui finit bien, le 4 janvier 1914, la Joconde retrouve enfin sa place au Louvre !
La femme en question serait Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo un marchand d'étoffes florentin. Le nom de "Joconde" vient donc du patronyme même de son commanditaire. Le tableau est également souvent appelé "Mona Lisa", qui est un diminutif de Madonna Lisa, "Madame Lisa".
Selon un historien de l'art italien, Léonard de Vinci aurait peint deux visages, l'un féminin et l'autre masculin, pour réaliser La Joconde. Le sourire de La Joconde n'a décidément pas fini de faire parler de lui.
Il exprime la sérénité heureuse (en italien: Giocondo signifie heureux, serein), la féminité, la Maternité. (…) La technique du sfumato permet de peindre l'âme en noyant les contours derrière une "vapeur" de couleur, et idéalise ainsi le visage humain.
On nous pose tout le temps la question, la rumeur court mais c'est bien la vraie.” D'ailleurs, note une de ses collègues : “On n'expose que des œuvres originales, il n'y a pas de faux, pas de tromperie.
La Joconde, exposée au public au Louvre, est la vraie. Des experts, des études scientifiques et des preuves historiques soutiennent son attribution à Léonard de Vinci. Son authenticité est essentielle pour comprendre l'importance et l'influence de cette œuvre d'art emblématique.
Le tableau le plus cher jamais vendu est le Salvator Mundi, Le sauveur du monde en français, attribué à Léonard de Vinci. Peint dans les années 1500, il a été adjugé 450,3 millions de dollars en 2017. L'œuvre a été acquise par Mohamed ben Salmane, le prince héritier d'Arabie Saoudite.
Sa valeur est « incommensurable », elle n'a pas de prix, mais si nous devions mettre un chiffre devant, le tableau de la Joconde son estimation serait entre 1 à 2 milliards d'euros. Ce tableau aurait été acheté soit à la mort du peintre, soit de son vivant directement par le roi François I er pour 4000 écus d'or.
Le 15 novembre 2017 , le Salvator Mundi passe à nouveau sous le marteau des commissaires priseurs, cette fois chez Christie's New York. Adjugé pour une somme finale de 450,3 millions de dollars, il est officiellement reconnu comme l'œuvre la plus chère ayant jamais été vendue aux enchères.
Sa valeur est « incommensurable », elle n'a pas de prix, mais si nous devions mettre un chiffre devant, le tableau de la Joconde son estimation serait entre 1 à 2 milliards d'euros. Ce tableau aurait été acheté soit à la mort du peintre, soit de son vivant directement par le roi François Ier pour 4000 écus d'or.
La Joconde est au centre de la composition, reflétant par ce lieu géométrique la place primordiale que l'humanisme accorde à l'individu. Et l'intersection des diagonales désigne le coeur du personnage. Ce portrait est installé dans l'arrière-plan d'une nature minérale privée de toute présence humaine.