Plus de 50% des personnes ayant la maladie de Parkinson souffrent d'insomnie chronique. Il s'agit surtout de longues périodes de réveil la nuit (en moyenne, le tiers de la nuit) et de réveils trop matinaux.
La fatigue est un symptôme extrêmement fréquent chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Elle présente beaucoup de similitudes avec l'apathie, comme un manque d'énergie, d'intérêt et de motivation.
C'est la « douleur centrale Parkinsonienne ». Cette douleur est plus difficile à identifier. Elle peut ressembler à une compression, des picotements, des engourdissements, des brûlures, des vibrations, des douleurs lancinantes touchant préférentiellement le coté le plus affecté par la maladie.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
Ces parkinsoniens ont une espérance de vie d'un peu plus d'une dizaine d'années (13 à 14 ans). Le traitement à la dopamine permet d'obtenir un résultat plus que satisfaisant dans le prolongement de l'espérance de vie des patients. Certains ont atteint une durée de vie supérieure à la moyenne globale.
La maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence de la partie du cerveau qui permet de coordonner les mouvements. Souvent, le symptôme le plus évident est un tremblement qui se produit lorsque les muscles sont détendus.
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
Il peut s'agir de problèmes de sommeil, d'hypersalivation, d'une somnolence excessive dans la journée, de fatigue, de douleurs, de constipation (qui touche 60 % des malades), de mictions urgentes, de dépression, d'hallucinations, de troubles cognitifs…
Les signes les plus souvent constatés sont discrets; il s'agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d'une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes. Un signe également souvent constaté est la dépression.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
Lorsque la maladie de Parkinson est avancée, des troubles moteurs peuvent apparaître : difficultés à la marche, perte de l'équilibre, chutes, problèmes de déglutition.
Première étude sur la maladie de Parkinson couvrant l'ensemble du territoire français (Outre-mer inclus). Fin 2015, 160 000 patients parkinsoniens traités, avec environ 25 000 nouveaux cas par an ; 17% des nouveaux cas étaient âgés de moins de 65 ans. Les hommes sont atteints 1,5 fois plus que les femmes.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
Avec la maladie de Parkinson, un changement mineur de l'horaire de médication peut toutefois avoir des répercussions énormes sur la gestion des symptômes et la récupération générale. La libération irrégulière de dopamine peut empêcher soudainement une personne de bouger, de sortir du lit ou de marcher dans un corridor.
L'IRM cérébrale est le meilleur examen pour le diagnostic différentiel entre maladie de Parkinson et syndrome parkinsonien « plus » ou atypiques. Le DATscan* permet de visualiser la dégénérescence dopaminergique mais pas de distinguer maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens « plus ».
Tous les aliments difficiles à digérer, principalement ceux qui ont une teneur élevée en gras, comme la friture, les sauces crémeuses, les croustilles et les fromages, retardent l'absorption des médicaments et peut donc générer des fluctuations de vos symptômes.
La prise de poids peut aussi être observée après une stimulation cérébrale profonde : la diminution des dyskinésies s'accompagne d'une baisse de la dépense énergétique. Ceci peut parfois générer une prise de poids si aucune modification des apports caloriques n'y est associée.
Aucune disposition légale n'oblige à rendre son permis de conduire lorsqu'on est atteint de la maladie de Parkinson.
Le plus important facteur de risque de développer la maladie de Parkinson est l'âge avec une prévalence de 0.04% chez les personnes entre 40 et 49 ans qui augmente à 2% chez les plus de 80 ans. Les hommes sont plus touchés que les femmes avec un ratio de 2 hommes pour 1 femme après 40 ans.
Résultat : les scientifiques se sont aperçus que le trouble lié à la consommation d'alcool chez les hommes et les femmes était associé à un risque plus élevé de maladie d'Alzheimer et de Parkinson.
Au nombre de ces syndromes, mentionnons l'atrophie multisystématisée (AMS), la paralysie supranucléaire progressive (PSP), la dégénérescence corticobasale (DCB) et la maladie à corps de Lewy.
Dans la plupart des cas, la maladie de Parkinson ne réduit pas l'espérance de vie. Cependant, à mesure que l'on vieillit et que la maladie progresse, les risques augmentent. Ainsi, un mauvais équilibre peut entraîner des chutes; et les problèmes de déglutition, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie.
Les activités physiques les plus indiquées dans le cas de Parkinson sont finalement très nombreuses et vont de la marche nordique à la danse, en passant par le taï-chi, le Qi gong, le Shiatsu, la longe-côte, le vélo, l'aquagym…
Vous pouvez faire des exercices d'aérobie : utiliser un tapis roulant ; • utiliser une bicyclette stationnaire ou un rameur ; • marcher ; • nager ; • danser. Vous pouvez aussi faire d'autres activités : yoga ; • tai-chi ; • méthode Pilates ; • golf ; • jardinage ; • exercices – assis ou debout ; • et bien d'autres…