La maladie de Parkinson fait-elle mal ? La douleur constitue une plainte fréquente dans la maladie de Parkinson (MP) quel que soit le stade de la maladie, parfois avant même que celle-ci ne soit diagnostiquée. En effet, la douleur représente le symptôme initial chez 15% des malades.
La maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence de la partie du cerveau qui permet de coordonner les mouvements. Souvent, le symptôme le plus évident est un tremblement qui se produit lorsque les muscles sont détendus.
La maladie de Parkinson se manifeste par différents signes non moteurs tels que la fatigue, les douleurs et les troubles intestinaux.
Ces parkinsoniens ont une espérance de vie d'un peu plus d'une dizaine d'années (13 à 14 ans). Le traitement à la dopamine permet d'obtenir un résultat plus que satisfaisant dans le prolongement de l'espérance de vie des patients. Certains ont atteint une durée de vie supérieure à la moyenne globale.
Le stade final de la maladie de Parkinson se caractérise par une incapacité à se déplacer sans aide. La personne est alitée ou ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Le patient ne peut pas se lever d'une chaise ou sortir du lit sans aide.
De manière générale, les hommes sont plus touchés que les femmes et, en Europe, la prévalence est estimée à 1,6 % chez les plus de 65 ans.
Il peut s'agir de problèmes de sommeil, d'hypersalivation, d'une somnolence excessive dans la journée, de fatigue, de douleurs, de constipation (qui touche 60 % des malades), de mictions urgentes, de dépression, d'hallucinations, de troubles cognitifs…
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
Les effets secondaires de la médication, les changements cognitifs, la dépression, les hallucinations ou le délire sont des éléments qui peuvent provoquer des comportements agressifs.
D'après une étude réalisée par Santé Publique France, la maladie de Parkinson ne serait directement à l'origine que de 57,5 % des décès des personnes atteintes de la maladie. Cependant, certaines complications associées à la maladie de Parkinson peuvent être mortelles.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez les personnes sensibles. Le traitement par MODOPAR peut provoquer une somnolence et des épisodes d'endormissement soudain.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
La phase avancée de la maladie
Les signes axiaux (chutes, perte d'équilibre, troubles de déglutition etc.) deviennent très présents. Les troubles végétatifs peuvent aussi prendre une part très importante. Le comportement peut changer avec des difficultés intellectuelles (voir symptômes cognitifs).
le conjoint devra alors être vigilant et observer tout changement de comportement. Aussi, d'autres difficultés moins connues vont se poser au quotidien, et être particulièrement dures à vivre. « Les parkinsoniens peuvent avoir des envies impérieuses d'aller au petit coin.
« Certains aliments sont plus difficiles à déglutir que d'autres, prévient la diététicienne. C'est le cas par exemple de la semoule, du riz, du quinoa, des aliments à croûte comme le pain, les biscottes, la pâte feuilletée, le biscuit sablé, d'autres sont durs ou comportent une peau ce qui les rend peu adaptés. »
Résultat : les scientifiques se sont aperçus que le trouble lié à la consommation d'alcool chez les hommes et les femmes était associé à un risque plus élevé de maladie d'Alzheimer et de Parkinson.
Un premier conseil sera de privilégier les aliments riches en tyrosine, un acide aminé qui stimule la production de dopamine. On en trouve dans les bananes, le chocolat, les avocats, les graines de sésame et de citrouilles, les amandes, ou encore les œufs et les fromages.
La rééducation physique et orthophonique. La rééducation est un complément essentiel du traitement de la maladie de Parkinson. Ces traitements permettent d'améliorer la qualité de vie des malades sans toutefois arrêter l'évolution de la maladie.
Les médecins recommandent aussi la natation, le cyclisme, mais aussi le taï-chi, qui permet d'étirer les muscles. Le sport aide à la synthèse de la dopamine, ce qui ralentit donc les effets de la maladie.
La fatigabilité et la difficulté de concentration
Les signes les plus souvent constatés sont discrets ; il s'agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d'une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes.
Le test de l'horloge est utilisé pour la détection précoce et le suivi d'une démence. Sa publication originale par Shulman et al. date de 1993. [1] Il teste la visuoconstruction, la mémoire, la perception spatiale, les fonctions exécutives et la résolution de problèmes.
Lorsqu'ils apparaissent dans la zone du cerveau responsable du mouvement, on parle de « Trouble neurocognitif lié à la maladie de Parkinson ». Les troubles neurocognitifs avec corps de Lewy peuvent se produire en même temps que la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson.