Une hernie discale survient lorsque la couche dure d'un disque dans la colonne vertébrale se déchire ou se rompt. La partie interne, molle et gélatineuse, du disque peut sortir de la capsule (faire une hernie). Le vieillissement, les blessures et le surpoids peuvent entraîner une hernie discale.
Une diminution ou une disparition soudaine de la douleur due à une hernie discale peut être le signe d'une aggravation de la compression du nerf et d'une atteinte des fibres motrices.
En cas de hernie discale non traitée, il peut y avoir des complications. En effet, il existe de rares cas où la hernie peut engendrer une paralysie d'une partie des membres inférieurs. Il est donc indispensable de consulter son médecin dès l'apparition des douleurs ou d'une perte sensibilité liée à la hernie discale.
Une hernie discale peut toucher n'importe quelle région de la colonne vertébrale. Elle peut attaquer les vertèbres lombaires de L1 à L5 ou toute la région du dos. Si cette hernie comprime l'une des racines du nerf sciatique, cela peut entraîner une douleur le long d'une jambe ou une paralysie du membre.
L'opération de la hernie discale est proposée seulement lorsque la hernie comprime une racine nerveuse, provoquant une sciatique, et que le traitement médical composé d'antidouleurs, d'anti-inflammatoires, de décontractants musculaires et d'infiltrations, ne soulage pas la douleur.
Vous pourrez prendre des antalgiques si les douleurs, principalement lombaires, persistent. La deuxième semaine, vous pourrez reprendre vos activités habituelles en évitant les travaux de bricolage, jardinage, ménage ainsi que les marches trop prolongées. Evitez de rester immobile.
Comme toutes interventions chirurgicales, une opération pour hernie discale comporte des risques, et même des risques vitaux. Néanmoins, ces risques sont faibles, estimés à 1% environ. Ils peuvent être liés à l'anesthésie (cf consultation d'anesthésie) à l'intervention, ou à la pathologie discale elle-même.
Les hernies discales qui n'induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l'âge. Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l'effort ou le fait de se pencher en avant.
Un interrogatoire et un examen clinique suffisent le plus souvent au médecin pour établir un diagnostic et choisir un traitement adapté.
Il est intéressant de recourir à l'ostéopathie en complémentarité de la prise en charge médicale. En effet, la hernie est un signal d'alarme : le disque est trop sollicité par un facteur qui crée des tensions. L'ostéopathie permet de déceler ces tensions et de les diminuer.
Les personnes peuvent également ressentir de la raideur, des tensions, des sensations de faiblesses musculaires et parfois une sensation altérée ou diminuée au niveau d'une jambe et une fatigue accrue au bas du dos. D'ailleurs, les tâches qui requièrent des efforts du bas du dos sont souvent très pénibles.
Pour traiter la douleur, on prescrit du paracétamol, puis la morphine qui est le niveau supérieur. On utilise également les anti-inflammatoires et les corticoïdes. Les anti-inflammatoires ont pour but d'agir autour du nerf dans la zone enflammée qui comprimait la racine.
La douleur est habituellement décrite comme profonde et vive, et s'aggrave généralement à mesure qu'elle descend le long de la jambe. La douleur associée à la hernie discale peut surgir soudainement ou s'annoncer par une sensation de déchirure ou de claquement dans la colonne vertébrale.
Le sport à faible impact tels que la natation, le vélo et la marche peuvent être plus appropriés pour les personnes atteintes de hernie discale lombaire. Il est également important de porter une attention particulière à la position et à la posture pendant toute activité physique pour éviter d'aggraver la douleur.
Le traitement peut inclure des approches non-chirurgicales, mais dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour soulager la compression et atténuer les symptômes. Il est crucial de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté à chaque cas.
Il s'agissait d'une hernie discale lombaire paralysante. Cela signifie qu'au niveau de la colonne, une hernie comprime un nerf et provoque, ainsi, un déficit moteur.
Le phénomène de résorption discale existe, donc il sera de moins en moins douloureux. Mais s'il y a une paralysie, l'opération est inévitable. Il faut intervenir."
La première mesure pour soulager une hernie discale consiste à prendre du repos. Pour mettre fin à la douleur, un traitement à base d'analgésiques, d'anti inflammatoires et relaxants musculaires peut être prescrit par le médecin. Lorsque la douleur est insoutenable, le médecin peut injecter les médicaments antidouleur.
La brèche sera réparée pendant l'opération. Dans de très rares cas, la brèche pourra récidiver et s'accompagner par une fuite de liquide rachidien (fistule) pouvant nécessiter une réopération.
Il faut être prudent durant les semaines suivant l'intervention afin d'éviter une récidive de hernie discale et de permettre une bonne cicatrisation musculaire.
Après une discectomie chirurgicale (nom donné à la chirurgie de la hernie discale), une période de repos de 6 semaines est nécessaire. Elle correspond, ainsi, au délai de cicatrisation du disque et des muscles para-vertébraux qui ont été écartés au moment de l'intervention.