A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
En période pré-ménopause, la femme subit des fluctuations hormonales (baisse des œstrogènes) au cours desquelles certains symptômes de mal-être physique peuvent apparaître. Ces montagnes russes hormonales entraînent corrélativement : sensation de fatigue, émotivité, nervosité et même parfois dépression.
Le manque de sommeil est souvent une cause de fatigue. Ce type de fatigue est normal et disparaît avec du repos. En revanche, la fatigue intense ou prolongée (asthénie) peut avoir des causes très diverses (maladie, difficultés personnelles et psychologiques, mauvaises conditions physiques…).
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
Il existe également des médicaments de phytothérapie contenant des extraits de plantes riches en caféine, telles que le caféier, le kola, le guarana, le maté ou le thé vert, ainsi que des extraits de ginseng. Le ginseng est traditionnellement utilisé en médecine chinoise pour lutter contre le stress et la fatigue.
La vitamine B6 à l'arrivée de la ménopause
La pyridoxine (vitamine B6) agit contre les fluctuations entre œstrogènes et progestérone. Elle contribue aussi à lutter contre les nombreux signes de la ménopause, telle que la fatigue.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
La ménopause, période vers les 50 ans où les ovaires arrêtent de produire l'œstrogène et la progestérone, ne provoque pas que bouffées de chaleur et fatigue. Elle peut également s'accompagner de douleurs articulaires et de douleurs musculaires.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue. Cette hypothèse est appelée « l'épuisement de l'égo ».
De nombreux facteurs et maladies peuvent être la cause d'asthénie : Il y a en premier lieu le manque de sommeil ou la mauvaise qualité du sommeil qui peuvent être liés à des pathologies du sommeil comme le syndrome d'apnée du sommeil, mais aussi des troubles hormonaux tels que les troubles de la thyroïde.
Une baisse d'énergie, soudaine ou progressive, peut avoir des causes très variées. Elles peuvent être internes, externes, relatives à l'hygiène de vie ou à votre mode de vie. Notre alimentation influe beaucoup sur notre état de fatigue, et sur notre vitalité !
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
Des femmes qui maigrissent à la ménopause, ça existe. Mais à condition de respecter une certaine hygiène alimentaire pour diminuer le ventre gonflé à la ménopause et de pratiquer une activité physique régulière pour garder une certaine forme et maintenir le tissu musculaire à son top niveau.
Les femmes prennent en moyenne 2 à 2,5kg à la ménopause. Cette prise de poids s'observe particulièrement durant la période de transition entre périménopause et ménopause qui dure environ 3 ans. Durant cette période, les kilos ont tendance à s'accumuler dans la région abdominale.