Les familles sont donc parfois hésitantes à accepter que l'on soulage adéquatement leurs proches : ils ont peur qu'on abrège leur vie! Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe.
La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
Elle ne modifie pas les défenses naturelles du corps. De manière générale, la prise de morphine à long terme n'a pas d'effet toxique sur l'organisme.
Pression artérielle basse : la morphine peut abaisser une tension artérielle normale ou réduire davantage une tension artérielle déjà basse. Si vous subissez des étourdissements importants, en particulier lorsque vous passez de la position assise ou couchée à la position debout, communiquez avec votre médecin.
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
Le tramadol - principe actif contenu dans TRAMADOL EG est un antalgique (substance calmant la douleur) qui appartient à la classe des opioïdes (comme la morphine). Il agit sur le système nerveux central et soulage la douleur en agissant sur des cellules nerveuses particulières de la moelle épinière et du cerveau.
La morphine est glucuronoconjuguée au niveau hépatique avec un important effet de premier passage hépatique qui réduit sa biodisponibilité orale à 20-40% chez les sujets sains.
Ces antalgiques très puissants, contenant notamment de la codéine ou de la morphine peuvent avoir des effets non négligeables sur votre humeur. "Ils peuvent entraîner une confusion mentale, voire même des hallucinations ou avoir des effets paradoxaux, comme une hyperexcitation", précise le Pr Chast.
Pression artérielle basse : la morphine peut abaisser une tension artérielle normale ou réduire davantage une tension artérielle déjà basse. Si vous subissez des étourdissements importants, en particulier lorsque vous passez de la position assise ou couchée à la position debout, communiquez avec votre médecin.
Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine. On l'administre par des dispositifs transdermiques (patch) qui diffusent la substance pendant 72 heures, ou bien, pour obtenir un effet rapide, par diffusion à travers la paroi interne (muqueuse) de la bouche ou du nez.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
Rythme cardiaque : le tramadol peut provoquer l'apparition de battements cardiaques irréguliers appelés prolongation du segment QT. Cette prolongation est un trouble grave qui met la vie en danger et peut causer un évanouissement, des convulsions et la mort subite.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Les familles sont donc parfois hésitantes à accepter que l'on soulage adéquatement leurs proches : ils ont peur qu'on abrège leur vie! Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe.
Le médicament la soulage, mais il a un effet euphorisant. Pour conserver cet effet “up”, il faut augmenter la dose. »
Le but du traitement est d'obtenir un soulagement adéquat de la douleur. Ceci est possible dans la majorité des situations. La morphine fait partie d'une famille de médicaments qu'on appelle les opioïdes. Leur mécanisme d'action sur la douleur et leurs effets secondaires sont comparables.
Les opioïdes (médicaments semblables à la morphine) sont utilisés pour traiter les douleurs intenses, mais ils pourraient provoquer des dysfonctionnements intestinaux, notamment la constipation, une évacuation incomplète des intestins, des ballonnements et une augmentation du reflux (retour) du contenu de l'estomac ...
Ces antalgiques qui induisent une tolérance nécessitent une augmentation progressive des doses et donc de leurs effets secondaires (graves problèmes respiratoires, troubles confusionnels, somnolence, nausées, vomissements, constipation…).
En première ligne sur la liste noire : l'OxyContin, médicament antidouleur à base d'opium – deux fois plus puissant que la morphine – fabriqué par l'influent laboratoire Purdue.
Les médicaments utilisés en fin de vie sont, entre autres, des benzodiazépines comme le diazépam ou le midazolam et/ou des anesthésiques injectables comme le propofol. En cas de douleur insupportable, le patient peut demander une sédation profonde et continue jusqu'au décès, comme le prévoit la loi du 2 février 2016.
Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Plus rarement, d'autres effets indésirables sont observés tels que : démangeaisons difficulté à uriner cauchemars, hallucinations, confusion mentale. La morphine est-elle efficace contre toutes les douleurs ? Bien qu'elle soit un très bon antalgique, elle n'est pas efficace contre tous les types de douleur.
Si vous ressentez le besoin d'augmenter les doses ou la fréquence des prises, consultez à nouveau votre médecin. L'usage du tramadol ne doit pas être banalisé. Cet opioïde puissant peut avoir des effets indésirables graves. Il est contre-indiqué dans plusieurs cas (insuffisance respiratoire ou rénale, épilepsie, etc.).