Confusion ou hallucinations
La morphine et autres analgésiques n'ont pas cet effet. Tout changement dans l'apparence chez la personne qui prend de la morphine est généralement relié à la maladie elle-même et les effets sur le corps.
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe. Il est impérieux de le corriger, car cela mène à un traitement sous optimal des patients souffrants, victimes des pressions des familles sur les soignants.
Conséquence souvent prévisible d'un traitement survenant en plus de son effet principal. Certains effets secondaires sont souhaités, d'autres non et peuvent être gênants ; ce sont alors des effets indésirables.
La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
Ces antalgiques très puissants, contenant notamment de la codéine ou de la morphine peuvent avoir des effets non négligeables sur votre humeur. "Ils peuvent entraîner une confusion mentale, voire même des hallucinations ou avoir des effets paradoxaux, comme une hyperexcitation", précise le Pr Chast.
Chez l'adulte : 2 à 6 mg toutes les 12 à 24 heures. Population pédiatrique : 0,03 à 0,05 mg/kg, à renouveler si besoin en fonction de la surveillance clinique après 12 à 24 heures. Chez l'adulte : 0,1 à 0,2 mg toutes les 12 à 24 heures. Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.
Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine. On l'administre par des dispositifs transdermiques (patch) qui diffusent la substance pendant 72 heures, ou bien, pour obtenir un effet rapide, par diffusion à travers la paroi interne (muqueuse) de la bouche ou du nez.
Toutefois, nombreuses sont les circonstances où le cerveau peut produire des illusions visuelles ou auditives : les migraines, les crises d'épilepsie, la maladie d'Alzheimer ou d'autres maladies neurodégénératives, l'abus de certains médicaments, ainsi que certaines lésions cérébrales.
Les hallucinations visuelles chez les personnes âgées peuvent être source d'anxiété, de repli sur soi et de dépression chez la personne âgée. Elles peuvent avoir diverses origines, et représenter un danger pour le senior lui-même comme pour son entourage.
Les effets indésirables sont surtout ressentis au début d'un traitement, pendant la période où le corps s'adapte à l'action du médicament. La plupart de ces effets tendent à disparaître après quelques jours ou quelques semaines de traitement.
un effet indésirable grave est un effet indésirable mortel ou susceptible de mettre la vie en danger, ou entraînant une invalidité ou une incapacité importante ou durable, ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation, ou se manifestant par une anomalie ou une malformation congénitale.
L'hypersensibilité médicamenteuse est une réaction à médiation immunitaire à un médicament. Les symptômes sont de sévérité variable et peuvent se manifester par une éruption cutanée, une anaphylaxie ou une maladie sérique. Le diagnostic est clinique; les tests cutanés sont parfois utiles.
Ces deux appellations désignent une seule et même chose, soit comme le définit le site du Ministère des Solidarités et de la Santé « une réaction non voulue à un médicament en cas d'utilisation conforme aux termes de son autorisation de mise sur le marché ou lors de toute autre utilisation ».
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole.
Est-ce que soins palliatifs veut dire fin de vie ? Non. Les soins palliatifs sont destinés aux personnes atteintes de maladies graves, ne sont pas forcément en fin de vie. Les soins de fin de vie font partie des soins palliatifs.