Comme il a été déjà mentionné auparavant, la musique peut agir positivement sur le cerveau, notamment sur le système nerveux. C'est une source d'apaisement qui peut réduire les tensions. En effet, le fait d'écouter ou de jouer de la musique permet de réduire le taux de cortisol, l'hormone qui est à l'origine du stress.
La musique peut-elle donc contribuer à soigner certaines pathologies ? Oui, car elle permet de restaurer le réseau de neurones. Elle agit ainsi dans les cas de traumatismes crâniens, de maladie de Parkinson ou encore d'aphasie. Des personnes qui ne parlaient plus se mettent à chanter.
1. La musique peut influencer la perception de l'effort et faire oublier l'état de fatigue. Elle influence d'abord la « perception de l'effort ».
Certaines études font un lien entre déficience auditive, retrait social, isolement et dépression. La gêne ressentie peut provoquer des difficultés à s'endormir. D'autres effets domino sont possibles. Le stress par exemple est un facteur de changement de rapport à l'alimentation.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Selon le type de musique, les chansons peuvent avoir une incidence sur : le taux de dopamine, de DHEA, de cortisol et d'autres hormones. le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et la tension artérielle. le système de stress psychobiologique.
Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être. Ce faisant, elle réduit aussi le stress et l'anxiété.
La musique aide votre corps à récupérer
Écouter de la bonne musique joue sans doute, comme pour la plupart des gens, un rôle important sur votre niveau de motivation pendant un cours de spinning ou un footing matinal. Il s'avère qu'écouter de la musique après une séance d'entraînement est aussi bénéfique.
Un volume sonore excessif peut faire des dégâts et abîmer les cellules ciliées, voire les détruire. Les risques d'endommager son système auditif sont accrus en cas d'exposition constante ou récurrente, et si le son est monté régulièrement. Le seuil de danger est estimé à 85 décibels.
Par exemple, l'écoute d'une musique stimulante peut engendrer une activité des muscles zygomatiques (pour le sourire) alors qu'une musique à valence négative et calme entraîne l'activation du muscle sourcilier (pour le plissement frontal). De manière générale, la musique nous permet de réguler notre état émotionnel.
Elle favorise la neurogenèse. Il s'agit du processus par lequel notre cerveau développe davantage de neurones, améliorant ainsi nos capacités cognitives. Elle libère de la dopamine qui améliore l'humeur générale. Elle peut améliorer la capacité d'attention.
La musique sera utile sur des tâches longues et chronophages. Sur des missions de réflexion et d'analyse, elle va surtout déconcentrer et va finir par gêner la productivité.
Il est essentiel de prendre du temps pour soi, même si parfois, réussir à se déconnecter et à profiter de la maison semble être une mission impossible. Mais lire et écouter de la musique peut aider à se détendre de manière agréable et parfois même surprenante.
Cela facilite les apprentissages et la mémorisation. Et comment la musique agit-elle sur notre mémoire ? Elle active toutes les mémoires. À commencer par la mémoire à court terme qui nous permet d'intégrer ce que l'on vient d'entendre pour mieux anticiper la suite et y prendre du plaisir.
En simplifiant, la partie supérieure du lobe temporal, siège du cortex auditif, permet de traiter les composantes les plus fondamentales de la musique (notes, rythmes, mélodies) tandis que le lobe frontal, et plus particulièrement le cortex frontal inférieur, semble communiquer avec le lobe temporal pour identifier, ...
Stimulation de la mémoire
Comme elle stimule les centres de la mémoire, la musique peut être utilisée comme levier de communication chez les personnes atteintes de maladie neurodégénérative comme la maladie d'Alzheimer, chez qui la persistance de la mémoire musicale est très forte.
Écouter de la musique quotidiennement pendant au moins 13 minutes aiderait à lutter contre le stress.
Voici une petite astuce pour savoir si votre musique est trop forte: si la musique que vous écoutez avec vos écouteurs est encore audible quand vous tendez l'écouteur à bout de bras, la musique est trop forte et les risques de pertes auditives sont réels.
Pour savoir si vous écoutez votre musique trop fort, vous devez faire attention à vos sensations. Si vous ressentez des sifflements dans l'oreille ou des bourdonnements par exemple, c'est sans doute parce que le volume de votre musique est trop élevé.
La raison pour laquelle on aime écouter de la musique, et qui nous fait ressentir le besoin de réécouter les mêmes chansons, est l'activation du système de récompense de notre cerveau. Ce système biologique nous récompense lorsqu'on réalise des actes vitaux pour notre survie.
Dans l'histoire des neurosciences cognitives, le plaisir a souvent été lié avec le système de récompense et en particulier l'apprentissage. Ainsi, des études ont pu montrer que des neurones dopaminergiques particuliers réagissent à l'erreur de prédiction.
Une étude récente nous apprend que 3 à 5 % de la population mondiale n'aiment pas la musique. Cette catégorie de personnes souffre d'"anhédonie" musicale, rapporte le site Noisey. La cause de cette insensibilité totale à la musique? Une absence de connexions cérébrales dans le cerveau.
Selon le résultats de l'équipe de chercheurs, écouter de la musique augmente de 6 à 9% le niveau de dopamine dans le cerveau. « Une personne est même montée à 21 %.
L'écoute de la musique agit également sur les émotions et a un effet stimulant sur la production de la dopamine : « Chez les patients atteints de la maladie Alzheimer, la simple exposition à la musique permet de les sortir de la léthargie parce qu'elle active les circuits de la récompense. »
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Les sons l'informent sur ce qu'il se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique.