Multifactorielle et difficile à mesurer, la phobie scolaire souffre encore de l'image d'un trouble peu sérieux, voire feint. Une équipe de l'Inserm a donc enquêté dans toute la France pour faire la lumière sur ce phénomène, accentué par la crise sanitaire.
Commencez par prendre rendez-vous avec un psychologue ou un médecin pédopsychiatre. Ce sont eux qui pourront diagnostiquer une phobie scolaire par des tests professionnels et aider ensuite votre enfant et vous-même. Le bilan établi par le pédopsychiatre permettra de mettre en place un suivi efficace.
Elle survient généralement entre 5 ans et 11 ans. La cause de la phobie scolaire n'est pas toujours évidente, mais les facteurs psychologiques (tels que le stress, l' anxiété
La phobie scolaire se soigne-t-elle bien ? Si elle est prise en charge de manière précoce, il y a plus de chance de voir une amélioration de la phobie scolaire. En moyenne, le retour en classe des adolescents ayant développé une phobie scolaire est estimé entre 40 et 60 %.
Des conflits familiaux, un divorce, peuvent entrainer également un refus scolaire anxieux. Au niveau scolaire, le passage de l'école primaire à l'école secondaire, il ne se sent pas capable, il ne sent pas à la hauteur, il a un sentiment d'infériorité.
Plusieurs autres facteurs récurrents entrent en jeu dès le primaire, avec la prise de conscience des différences : difficultés d'apprentissage (dyslexie, dysgraphie), handicap, précocité, troubles autistiques… « Les élèves pointés du doigt peuvent, de fil en aiguille, développer une phobie scolaire », explique la ...
C'est un dispositif unique en France : Brik'école a été lancé à la rentrée scolaire 2021 pour accueillir des collégiens et des lycéens victimes de phobie scolaire. Ce lieu à mi chemin entre l'école et le soin fait un bilan de sa première année de fonctionnement.
Le 1er arrivé sur le marché était le Prozac il y a plus de 20 ans et les autres ont suivi, les derniers étant Séroplex et Séropram et tout récemment Brintellix.
La principale conséquence est l'absentéisme scolaire prolongé qui peut lui-même avoir des conséquences graves : désocialisation, marginalisation, isolement social et affectif, dépression, décompensation ou aggravation d'autres troubles anxieux ou d'autres pathologies psychiatriques au long cours.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Lorsqu'elles désorganisent la vie quotidienne, les phobies nécessitent le recours à une psychothérapie. Les thérapies cognitives et comportementales associées à des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement médicamenteux peut être associé à la psychothérapie.
On parle aujourd'hui de 1% à 3% d'enfants ou d'adolescents atteints de phobie scolaire. Mais, de manière plus large, une étude américaine a montré que 25% des élèves seraient un jour touchés, de manière plus ou moins forte et durable, par des épisodes de troubles anxieux scolaires au cours de leur scolarité.
L'origine des phobies repose probablement sur un aspect psychologique et sur une vulnérabilité biologique familiale, véritable propension à la phobie, que l'éducation et les expériences de vie vont renforcer ou au contraire permettre d'éviter.
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Le jeune enfant a tendance à simuler une maladie, ou à inventer d'autres excuses afin d'éviter l'école. Il peut se plaindre de mal de ventre, de nausées ou d'autres symptômes justifiant de rester à la maison. Certains enfants refusent carrément d'aller à l'école.
Phobophobie. Plus phobique, impossible : la "phobophobie", soit la peur d'avoir peur. Plus que la peur, ce sont les réactions de peur que le phobophobe redoute par-dessus tout.
V/ Traitement de la phobie. Aujourd'hui, la phobie se traite très bien. Le traitement essentiel de la phobie est la psychothérapie, notamment thérapie cognitive et comportementale (TCC).
La phobie est-elle une maladie ? La phobie est classée médicalement dans les troubles de l'anxiété. Elle ne devient une maladie que si elle gêne vraiment la vie sociale, familiale ou professionnelle.
Il concerne des enfants et adolescents qui ne parviennent plus à se rendre à l'école, ou qui sont en grande souffrance quand ils y sont, en raison de difficultés émotionnelles.
Les approches de prise en charge de l'anxiété les plus fréquentes et les plus efficaces incluent la psychoéducation, la psychothérapie (qui comprend les programmes de pratiques parentales, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et les interventions auprès de la famille) et la pharmacothérapie.
Se sentir bien dans sa peau à l'école, c'est d'abord et avant tout ne pas avoir en permanence peur de se tromper. C'est en réalité ne pas avoir peur d'être mal jugé, voire moqué, réprimandé ou humilié par autrui lorsque, participant ou intervenant, on commet une erreur, ce qui est incontournable lorsqu'on apprend.
Une prise en charge par un psychologue ou un pédopsychiatre
On peut envisager un temps sans aller à l'école. Mais, il faut garder un lien avec l'établissement et aider l'enfant à y retourner très progressivement. On y va pas à pas de façon à le désensibiliser de sa peur.
La méditation ou des exercices de respiration aident à surmonter le stress d'un contrôle ou d'une réflexion mal placée. L'humour concourt aussi à dédramatiser certaines situations, et il désarme les moqueurs ! Le meilleur moyen de décompresser, c'est de se bouger !