La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
Ainsi, il n'est absolument pas raisonnable de prétendre posséder la vérité du fait que nos cultures ont et continuent à influer sur nos esprits... On peut également réfléchir sur la thèse d'Aristote qui expliquait que « Le vrai et le faux ne sont pas dans les choses, mais dans la pensée ».
La raison nous fournit les principes, le jugement en est l'application inconsciente aux choses de la vie. De même que les muscles et les tendons se fortifient avec le temps par le travail, de même la raison s'affermit avec l'âge par le seul fait de s'exercer sur les choses.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
Non seulement parce que la vérité est utile à la vie tandis que le mensonge est funeste et dangereux. Mais aussi parce que le choix de la vérité constitue une orientation éthique. La vérité, même partielle, même relative, même provisoire, est en effet un terrain d'entente entre les hommes.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
De nouvelles théories scientifiques apparaissent lorsque sont réunies au moins trois conditions. D'une part, l'incapacité d'une ancienne théorie à expliquer des phénomènes nouveaux ou certaines expériences. D'autre part, l'émergence de nouvelles interprétations du monde.
La Raison s'appuie sur les connaissances de cœur et de l'intuition ( connaissance des premiers principes ). Pyrrhoniens : qui ne pensent pas que l'Homme peut accéder à la vérité. Pascal précise la limite de la Raison mais c'est le cœur qui a le pouvoir de la vérité. La Raison vient toujours en second.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
Nous avons donc cinq principes rationnels, grâce auxquels nous connaissons les choses, et que Kant nomme pour cette raison principes constitutifs de l'expérience. Ce sont les principes de temps, d'espace, de substance, de causalité et de finalité. Ces divers principes constituent notre connaissance.
Dans une première partie nous allons nous intéresser au faite que la raison ne peut pas toujours être juste et qu'elle n'est pas toujours utilisée pour connaître la vérité. Puis dans un second temps, nous démontrerons que la raison a toujours raison en toute circonstance et qu'elle exprime toujours la vérité.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Le courage socratique de la vérité, c'est cela aussi : accepter d'examiner à fond ce que l'on reçoit comme évidences et qui ne sont peut-être que des illusions, et interroger l'harmonie qu'on doit mettre entre ses discours et ses actes, ses paroles et ses gestes [9]
Au sens premier, vouloir avoir raison semble toujours légitime pour l'homme. C'est la volonté d'instruire et de raisonner les hommes, de partager une vérité. Cependant, vouloir toujours avoir raison est connoté péjorativement : la volonté se transforme en un désir incontrôlé de domination sur les autres.
Parce que l'homme est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors capable de connaître des vérités importantes. Cependant, Kant est en désaccord avec la métaphysique rationaliste qui pose l'omnipotence de la raison, capable de percer tous les mystères.
Elle se définit comme la capacité qu'a l'Homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions.
Kant montre que les conditions qui rendent la connaissance possible sont en même temps celles qui rendent possibles les objets de l'expérience. Ainsi, pour expliquer que la pensée peut comprendre les choses, il n'est plus nécessaire de recourir à Dieu pour préétablir leur harmonie comme le faisait Descartes.
Antonymes : tort, erreur.
L'homme est un « animal doué de raison », dit-on depuis Aristote. Cette définition fait de la raison le trait commun à l'ensemble de l'humanité, et garantit la possibilité de droit d'une communication universelle entre les hommes, par la pensée et le langage.
La raison se définit d'abord comme faculté de l'homme à formuler des jugements et raisonnements. Généralement, l'usage de la raison correspond à la faculté de discerner le vrai et le faux, le bien et le mal.
La vérité désigne, dans son sens le plus général, le caractère des jugements (et des propositions qui les expriment) capables de fonder un accord entre les esprits. La vérité renvoie à des choses et à ce qu'on en dit. Elle désigne ainsi ce qui est, soit un fait (synonyme de réalité), soit une proposition.
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.