Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
Les règles de prescription d'un arrêt de travail
En tant que sage-femme, vous pouvez prescrire ou prolonger un arrêt de travail à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique ou dans le cadre d'une IVG médicamenteuse. Pour prescrire un arrêt de travail, utilisez le formulaire Avis d'arrêt de travail (PDF).
Seuls le médecin traitant et le gynécologue peuvent prescrire ce type d'arrêt maladie. Il dure 14 jours maximum, de manière consécutive ou non et la salariée touche 90 à 95 % de son salaire habituel, dans les conditions d'un congé maternité.
Contraception, vaccination, consultations gynécologiques de prévention et, depuis la promulgation de la loi de modernisation de notre système de santé, pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse : ces activités font partie intégrante de leurs missions.
Dès le début de votre grossesse, vous pouvez être suivie par une sage-femme de votre choix afin d'optimiser votre prise en charge tout au long de la grossesse et anticiper votre retour à la maison après votre accouchement.
La sage-femme pratique l'accouchement normal et assure, après la naissance, les soins médicaux de la mère et de son bébé. Elle participe à la réalisation des examens cliniques de la mère et du nouveau-né. Elle pratique les premiers dépistages chez le nouveau-né (maladies rares et vérification de l'audition).
Votre sage femme ne peut prescrire un arrêt en congé pathologique. Seul un médecin traitant ou un gynécologue peut prescrire un congé pathologique. Il convient donc de le prescrire si l'arrêt est en rapport avec un état pathologique résultant de la grossesse.
Vous pouvez être arrêté avant votre congé maternité, dès le début de votre grossesse mais il s'agira d'un arrêt maladie indemnisé à environ 50% de votre salaire ou plus si votre employeur pratique le maintien de salaire (total ou partiel --> voir votre convention collective).
L'allocation journalière de maternité est calculée dans les mêmes conditions que l'indemnité journalière versée en cas d'arrêt de travail pour maladie, soit 50 % de votre salaire journalier de base.
Pour obtenir un arrêt maladie pour motif de burn-out, vous devez plutôt consulter votre médecin généraliste. Vous pourrez être amené à consulter le médecin du travail, si vous avez besoin d'un aménagement de poste. Cela peut notamment se faire à la demande du médecin traitant ou généraliste qui vous suit.
Qu'est-ce que l'interruption médicalisée de grossesse ? L'Interruption Médicalisée de Grossesse ou Interruption Médicale de Grossesse (IMG) ou avortement thérapeutique est l'interruption d'une grossesse pratiquée lorsque la santé de la mère ou de l'enfant à naître est en danger.
Qu'est-ce qu'une grossesse pathologique ? Une grossesse pathologique (ou grossesse à risque) est définie par des complications qui surviennent en cours de grossesse et/ou de l'accouchement. Elles impliquent la maman et/ou le bébé et nécessitent une prise en charge spécifique et un suivi de grossesse accru.
Votre médecin peut vous prescrire un arrêt maladie pour dépression pour une durée allant jusqu'à 6 mois. Au-delà, il s'agira d'un arrêt maladie longue durée. Si vous êtes en arrêt maladie pour dépression, vous percevrez 50 % de votre rémunération quotidienne de base.
Lorsque votre état de santé nécessite du repos, votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme peut vous prescrire un congé spécial, appelé "congé pathologique". Celui-ci peut avoir lieu avant le début du congé maternité ou après la naissance de votre bébé.
Si la grossesse est “pathologique” (plus compliquée que prévue), un médecin ou un gynécologue peut prescrire un congé pathologique avant que ne commence le congé maternité afin que la femme enceinte puisse profiter des meilleures conditions pour son accouchement.
C'est la Sécurité sociale qui prend le relai et règle des indemnités journalières. Ces dernières sont versées toutes les deux semaines et leur montant est calculé en fonction du salaire perçu au cours des mois précédant le congé maternité.
Pour la majorité des femmes qui vivent une grossesse sans complication et à faible risque, il n'y a pas de contre-indication à travailler autant que vous le désirez.
Si vous le souhaitez, vous pouvez révéler à tout moment à votre employeur votre état de grossesse. Vous pouvez l'informer par écrit ou verbalement. Lors de cette information, votre état de grossesse devra être justifié par un certificat médical. Vous ne pouvez pas bénéficier des droits légaux et conventionnels.
A la différence de la sage-femme, le gynécologue-obstétricien peut prendre en charge les grossesses pathologiques : grossesse multiple, diabète gestationnel, hypertension artérielle, menace d'accouchement prématuré, etc.
Il consiste en un toucher vaginal pour vérifier l'état de votre col utérin, une inspection générale de vos organes génitaux et de vos seins, la palpation de votre abdomen, ainsi qu'un frottis si nécessaire.
Les Pipelettes, c'est une plateforme gratuite et anonyme, sur laquelle vous pouvez interroger des sages-femmes sur tous les sujets de santé sexuelle, 7j/7 et 24h/24 !
Elle prodigue les soins post-accouchement sur votre bébé et sur vous-même. Elle vous accompagne dans votre allaitement si vous avez fait ce choix, assure votre suivi gynécologique et est en mesure de vous prescrire un contraceptif…
2 480 € net mensuels après 1 an de carrière, 2 740 € net mensuels après 5 ans de carrière, 3 460 € net mensuels après 20 ans de carrière, 4 320 € net mensuels en fin de carrière.