Plus de deux personnes sur trois atteintes de psychose dans le monde ne bénéficient pas de soins de santé mentale spécialisés. Il existe plusieurs possibilités de prise en charge efficace de la schizophrénie et au moins un patient sur trois pourra se rétablir complètement.
La schizophrénie se soigne et peut même se guérir. Les Journées de la schizophrénie veulent lutter contre la stigmatisation d'une maladie mentale qui fait encore peur mais touche une personne sur dix.
La schizophrénie est une maladie au même titre qu'un diabète, une maladie chronique au long cours. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours. On peut ensuite rentrer en rémission, donc on ne parle pas de guérison. On parle de guérison quand on n'a plus besoin de traitement.
Les patients atteints de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 20 ans à la population générale.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Même si les crimes commis par des schizophrènes sont souvent très violents et défrayent la chronique, le risque demeure faible ; il est néanmoins un peu augmenté par rapport à la population générale. Le taux d'homicide chez ces patients est de 0.5 % (contre 0.03 %dans l'ensemble de la population).
Une pathologie d'origine génétique et environnementale
La schizophrénie est une maladie dont l'origine est plurifactorielle. Son développement résulterait d'une interaction entre gènes et environnement, suggérant qu'il existe une vulnérabilité génétique précipitée par des facteurs environnementaux.
Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
Dans leurs hallucinations et leurs délires, les patients schizophrènes semblent parfois attribuer à un autre leurs actes, leurs pensées, leur « voix intérieure ». Cette dissolution de la conscience de soi résulterait d'un trouble de l'empathie, capacité de ressentir ce que les autres éprouvent.
La schizophrénie touche environ 1 % de la population mondiale. Elle peut se manifester pour la première fois pendant l'enfance, mais, le plus souvent, elle survient vers la fin de l'adolescence ou dans la vingtaine.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
La schizophrénie, une maladie très invalidante
Sévère, complexe et chronique, la schizophrénie est une maladie que l'on retrouve dans le monde entier, dans toutes les cultures et sous toutes les latitudes. Elle touche près de 600.000 personnes en France.
La maladie touche les femmes comme les hommes mais selon les chiffres de l'OMS, ces derniers sont plus touchés, 12 millions d'hommes sont atteints de schizophrénie dans le monde, pour 9 millions de femmes. La schizophrénie serait également plus précoce chez l'homme.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
Expérimentalement, le sommeil des schizophrènes se caractérise avant tout par un retard d'endormissement, une réduction du temps total de sommeil,une augmentation de l'éveil intrasommeil et du nombre de réveils nocturnes.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Grâce à cette étude, les auteurs ont identifié une zone cérébrale importante dans l'origine des hallucinations auditives : il s'agit de la jonction temporopariétale droite (zone du cerveau entre l'aire temporale et l'aire pariétale).
La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est utilisée pour traiter les problèmes de santé mentale, y compris la schizophrénie, depuis plus de 2000ans. Les herbes chinoises pourraient également avoir des propriétés antipsychotiques lorsqu'elles sont utilisées dans un contexte biomédical occidental.
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.
Quand une hospitalisation peut-elle être utile ? En cas d'opportunité à évaluer l'importance des symptômes en dehors du milieu de vie habituel. En cas d'urgence générée par l'acuité des symptômes : agitation, hallucinations, délire, angoisse, autisme*...
La majorité des usagers interrogés imagine ainsi qu'il est tout à fait possible pour une personne souffrant de troubles schizophréniques de travailler dans tous les secteurs d'activités, y compris le secteur « sanitaire et social » (53,3 %) et l'enseignement (53,4 %).
On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie. Une forte consommation de cannabis est associée à un risque élevé de schizophrénie.