La perte de poids avec une SEP a lieu pour différentes raisons : à cause de la fatigue, des troubles du goût ou de la déglutition, du handicap moteur, d'une dépression... ou parce que le patient mange peu, avec un seul repas par jour. »
Et, les personnes atteintes de sclérose en plaques (SP) peuvent avoir encore plus de mal à répondre à ce défi. Dans l'ensemble, les personnes atteintes de SP pèsent environ 12 kilos de plus qu'une personne ordinaire. Pourquoi?
"La perte de poids doit inquiéter s'il n'y a pas eu du tout de modification du régime alimentaire. Si on n'a pas changé son alimentation, ni son mode de vie, si on ne fait pas plus de sport, de marche… si on n'a rien changé et si on maigrit, cela peut être un signe inquiétant.
Repérer les premiers signes
Il peut s'agir d'une baisse de la vision d'un œil, de troubles des mouvements et de la marche, de sensations de picotements ou d'engourdissement, de contractions ou de faiblesses musculaires… Une fatigue intense est souvent présente.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Tout a commencé par de simples fourmillements dans les pieds et de la fatigue. Les fourmillements n'étaient au départ que dans les pieds, ce n'était pas douloureux mais juste un peu embêtant parce que ça ne s'arrêtait pas et la nuit ça m'empêchait de dormir.
Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur la présence d'une dissémination des lésions dans l'espace (au moins deux symptômes ou deux lésions à l'IRM dans des régions cliniques différentes) ainsi qu'une dissémination dans le temps (lésions d'âges différents sur l'IRM).
*conditions médicales : justifier d'un taux d'incapacité d'au moins 80% reconnu par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ou d'un taux permanent compris entre 50 et 79% et être reconnu dans l'incapacité de se procurer un emploi suite à son handicap.
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). La majorité des patients présentent leur premier symptôme entre 25 et 35 ans, avec une proportion de femmes élevée soit 3 femmes pour un homme.
Maladie de Crohn : avec d'autres maladies inflammatoires de l'intestin, la maladie de Crohn s'associe souvent à un amaigrissement. Diabète : particulièrement le diabète de type 1 qui se manifeste par une déshydratation sévère et une perte de poids rapide.
La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
En raison de ses conséquences et de l'imprévisibilité de son évolution, la SEP provoque fréquemment de l'anxiété chez les malades, voire une dépression. Ces troubles, qui par eux-mêmes tendent à perturber le sommeil, sont une source de fatigue accrue2.
A priori, tous les domaines d'activité sont ouverts aux personnes atteintes de la SEP . Cependant, certaines conditions de travail comme des horaires décalés, les stations debout fréquentes, le stress… peuvent avoir des impacts négatifs sur la maladie notamment en augmentant la fatigue .
La vitamine D est un nutriment essentiel qui suscite de plus en plus d'intérêt dans le contexte de la sclérose en plaques. Cette vitamine est présente sous deux formes : la D 2 et la D 3, respectivement l'ergocalciférol et le cholécalciférol.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
La sclérose en plaques n'est pas une maladie héréditaire. Cependant, il existe des facteurs génétiques favorables à son développement, sous l'influence d'autres facteurs (notamment environnementaux).
La SEP n'est pas une maladie mortelle, les personnes atteintes de SEP ont une espérance de vie proche de celles de la population générale. La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie.
"Non, diagnostiquer un début de SEP suite à une prise de sang n'est pas possible. Le diagnostic de SEP repose sur un faisceau d'arguments avec des éléments cliniques, l'interrogatoire du patient, les signes cliniques que l'on voit, la description des poussées.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Il peut s'agir de troubles moteurs, tels qu'une diminution de la force musculaire au niveau d'un ou plusieurs membres, voire d'une paralysie ; de troubles oculaires, avec par exemple une baisse de l'acuité visuelle, une vision double ou des douleurs au niveau des yeux ; de troubles sensitifs se traduisant par des ...
La maladie d'Alzheimer.