Pour ces derniers, notre pays est un véritable paradis fiscal en comparaison des voisins européens. Les données de l'OCDE montrent qu'en Suisse, les impôts sur la consommation contribuent nettement moins aux recettes de l'État qu'en Allemagne, en France, aux Pays-Bas ou en Autriche, par exemple.
En 2021, il s'agissait des territoires suivants : les Îles Vierges britanniques, les Îles Caïmans, les Bermudes, les Pays-Bas, la Suisse, le Luxembourg, Hong-Kong, Jersey, Singapour et les Émirats Arabes Unis. La France a elle aussi établi une liste des États et territoires non coopératifs (ETNC).
Des taux encore bas
Selon elle, « la Suisse a aboli ses régimes préférentiels mais offre encore des incitations fiscales importantes et des taux bas. Cela continuera d'attirer les entreprises qui cherchent à éviter de payer leur juste part d'impôt ».
Il s'agit notamment de la Russie, d'Israël, d'Anguilla, des Seychelles, de la Dominique, de la Barbade, du Botswana, du Costa Rica, de Hong-Kong, de la Jamaïque, de la Jordanie, de la Malaisie, de la Macédoine du Nord, du Qatar, de l'Urugay, de la Thaïlande et de la Turquie.
En 2021 déjà, le scandale des Pandora Papers en 2021, avait alerté sur le rôle actif des États américains dans la fraude fiscale. Mais aujourd'hui les Etats-Unis s'imposent explicitement comme le plus grand paradis fiscal au monde. Depuis 2020, l'opacité financière du pays aurait augmenté de plus de 30%.
En Bulgarie, la fiscalité est des plus simple : Vous payerez 10% d'impôts un point c'est tout. L'impôt sur le revenu n'est en effet que de 10% et couvre tout type de revenus, sauf les dividendes qui sont taxés à seulement 5%. Une autre particularité de la Bulgarie consiste dans l'inexistence des cotisations sociales.
Malte, numéro 1 pour l'attractivité de sa fiscalité
Ce dernier présente de nombreux avantages, en particulier en matière de fiscalité puisque le taux d'imposition est de 0% sur les revenus de source non locale et non rapatriés à Malte.
Les entreprises multinationales de tous secteurs, les banques internationales, les fonds d'investissements sont les premiers clients des paradis fiscaux : 50% du commerce mondial transite aujourd'hui par les paradis fiscaux.
Sont ainsi conservés Anguilla, les Samoa américaines, les Fidji, Guam, le Samoa, Trinité-et-Tobago, les Îles Vierges britanniques, les Îles Vierges américaines, le Vanuatu, le Panama, les Seychelles et les Palaos. Au total, la liste compte donc, pour 2022, 12 pays.
Parmi les atouts suisses, on trouve l'ex- cellente qualité de son capital hu- main et une politique économique axée sur la stabilité. En d'autres termes, la chance et l'intelligence sont à l'origine de la réussite de l'économie suisse des 90 derniè- res années.
Les États-Unis conservent encore cet héritage historique puisque environ la moitié des entreprises américaines côtées en Bourse ont leur siège social dans le Delaware. Ces États américains ont ainsi bâti le premier pilier des paradis fiscaux, la possibilité d'attirer des entreprises uniquement pour des motifs fiscaux.
Un compte bancaire offshore est un compte que vous ouvrez pour vous-même auprès d'une banque située à l'étranger. Il s'agit d'un compte « hors des côtes », c'est-à-dire un compte ouvert en dehors de votre pays de résidence.
Andorre, un des plus bas taux d'imposition d'Europe
Petite principauté des Pyrénées, Andorre présente un fort intérêt, entre son haut niveau de sécurité et sa fiscalité très clémente. Le micro-Etat affiche le taux d'imposition le plus bas d'Europe (avec la Bulgarie) : 10%.
C'est le cas lorsque des particuliers ou des entreprises délocalisent artificiellement leurs revenus ou leurs bénéfices dans un pays différent de celui où ils ont leurs activités économiques, et où les taux d'imposition sont très faibles, voire nuls comme dans les « paradis fiscaux ».
Le terme d'évasion fiscale doit être utilisé avec précaution, car il ne recouvre pas la même chose selon le pays: en France, elle est légale; au Canada elle est illégale (elle est équivalente à la « fraude fiscale » en France.
« Exil fiscal » mais pas « fraude fiscale »
Sachant par ailleurs que, tout comme Dubaï, Malte n'est pas sur la liste des paradis fiscaux établie par l'Europe. Pourtant, en moyenne, la perte de rentrées fiscales causée par Malte s'élève à plusieurs centaines de millions d'euros.
Les riches doivent-ils payer plus d'impôt ? A priori, oui, plus une personne est fortunée, plus elle sera redevable d'impôts français, puisque sa base imposable sera plus élevée. De plus, l'impôt sur le revenu suit un principe de proportionnalité : plus le revenu grimpe, plus le taux d'imposition est élevé.
Ce sont d'autres éléments qui assurent l'attractivité du Luxembourg : stabilité fiscale, réactivité des administrations locales (rescrit en 1 ou 2 mois), raisons patrimoniales sous réserve de résider effectivement au Luxembourg (ce qui est l'une des grandes libertés européennes), produits financiers élaborés (assurance ...
Mais l'atout fiscal de la Suisse est principalement le " forfait fiscal " que de nombreux cantons suisses proposent aux résidents étrangers, s'ils remplissent certaines conditions comme ne pas exercer d'emploi dans le canton.
- par mois d'impôts dans le canton de Zoug (canton le moins cher) et CHF 1363. - par mois à Neuchâtel (canton le plus cher)1.
La pression fiscale la plus basse est évaluée à 20 % contre 43 % pour la plus haute. Bon à savoir : le taux moyen d'imposition en Suisse est de 40 % comme dans la plupart de ses pays voisins.
En Europe, les recettes fiscales varient énormément d'un pays à l'autre. Certains États sont reconnus comme étant ceux payant le plus d'impôt sur le revenu. Parmi les pays au montant d'impôts payés le plus élevé, on retrouve notamment la France, la Belgique, le Danemark ou encore l'Italie.
Pour les ménages les plus fortement imposés ayant plus de 10 000 € à régler annuellement à l'administration fiscale au titre de l'impôt sur le revenu, il est conseillé de s'orienter vers les dispositifs de défiscalisation qui ne sont pas soumis aux plafonds des niches fiscales.
L'administration fiscale considère qu'une personne a séjourné en Suisse lorsque : - la personne a résidé pendant au moins 30 jours sans interruption notable et y a exercé une activité lucrative, - la personne a résidé au moins 90 jours sans interruption notable sans y avoir exercé d'activité lucrative.