La variole est une maladie virale systémique qui se caractérise par une éruption cutanée et dont le taux de mortalité peut être de 15 à 45 % ou plus dans une population non immunisée. La variole d'origine naturelle a été éliminée en 1977 grâce à un programme de vaccination mondial.
- Le virus de la variole est aujourd'hui conservé au centre de contrôle des maladies d'Atlanta (Etats-Unis) et dans un centre de recherche russe, à Novossibirsk. La France n'en dispose plus depuis l'an dernier, mais il n'est pas exclu que certains pays aient conservé la souche.
La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer d'une surinfection des lésions cutanées ou d'atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques.
La vaccination antivariolique n'est plus obligatoire depuis 1979. Cela est dû à l'éradication de la maladie.
La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. La mortalité est d'environ 30%. L'infection naturelle a été éradiquée. La principale préoccupation vient du bioterrorisme.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
L'arrêt de la vaccination contre la variole n'a donc été décidé que longtemps après la survenue du dernier cas de variole dans le monde, en 1977, en Somalie, et surtout après que l'éradication totale de la variole eut été officiellement déclarée par la trente-troisième assemblée mondiale de la santé, en 1980.
Assemblée mondiale de la santé en 1980. En France, la vaccination contre la variole était obligatoire jusqu'en 1979.
Administration du vaccin contre la variole
La vaccination est réussie si une petite boursouflure apparaît après environ 7 jours. Dans le cas contraire, la personne reçoit une autre dose.
La variole présente d'abord des symptômes semblables à ceux de la grippe (forte fièvre, fatigue, maux de tête, maux de dos). Des douleurs abdominales et des vomissements peuvent également survenir. Les symptômes apparaissent habituellement entre 7 et 19 jours à la suite de l'exposition au virus.
Dans la situation actuelle, l'épidémie continuant à se propager, la meilleure façon de se protéger de la variole du singe est d'éviter les rapports sexuels et autres contacts intimes avec des partenaires multiples ou anonymes. doivent être lavés après chaque utilisation ou acte sexuel.
en maintenant une bonne hygiène des mains et en respectant l'étiquette respiratoire, qui consiste notamment à soit : tousser et éternuer dans un mouchoir ou le creux de son bras. porter un masque bien ajusté
Le traitement de la variole est symptomatique. Il comprend l'administration de solutés, des médicaments soulageant les symptômes, une assistance respiratoire (par exemple, avec un masque à oxygène) et des traitements pour maintenir la pression artérielle.
Un homme de 41 ans porteur de la variole du singe est mort jeudi dernier au Brésil. Il s'agissait du premier décès lié à la maladie hors d'Afrique et du sixième au total, ont annoncé vendredi les autorités locales.
INDICATIONS DE LA VACCINATION
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
La vaccination contre la variole a pris fin en France et dans l'ensemble de l'Union européenne en 1984. Deux vaccins, dits de 3e génération, interchangeables, sont utilisés pour la variole du singe : Imvanex et Jynneos. Le schéma de vaccination comporte 2 doses, espacées de 28 jours.
La variole existait sous 2 formes : la variole majeure et la variole mineure. Plus de 90% des cas de varioles étaient caractéristiques excepté la forme hémorragique et la forme maligne. La mortalité de la variole majeure était de plus de 30 % alors que celle de la mineure ne dépassait pas 1%.
Toutefois, dans les cas de varicelle, les lésions sont surtout concentrées sur le tronc, alors que les éruptions dues à la variole sont davantage présentes sur le visage, sur les bras et sur les jambes. Les symptômes de la variole sont beaucoup plus importants (par ex.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
L'infection au virus de la variole est hautement contagieuse et se transmet très rapidement d'un individu à un autre. L'infection s'effectue par la transmission de gouttelettes et de particules, depuis une personne infectée, à un individu sain.
si vous avez été vacciné dans l'enfance contre la variole avant 1980 : vous devez recevoir une seule dose de vaccin contre la variole du singe, sauf pour les personnes immunodéprimées (3 doses). pour les enfants cas contacts de moins de 18 ans, la vaccination doit être envisagée au cas par cas.
La maladie a été éradiquée au terme d'une opération de 10 ans menée par l'Organisation mondiale de la Santé et à laquelle ont participé des milliers d'agents de santé dans le monde pour administrer un demi-milliard de doses de vaccin antivariolique.
Son efficacité est basée sur le principe de l'immunité de surinfection, c'est-à-dire qu'il n'a d'efficacité que tant qu'il reste vivant dans l'organisme (généralement tapi dans un ganglion lymphatique). Il s'agit d'une immunité à médiation cellulaire. Cela explique que le vaccin peut « ne pas prendre ».
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
Les cancers demeurent la première cause de mortalité avec une part de 29,6% et sont responsables, avec les maladies de l'appareil circulatoire (27,5%), les accidents (4,6%), la maladie d'Alzheimer (3,2%), le diabète (2,2%), le suicide (1,9%), les démences (1,8%) et les maladies chroniques du foie (1,7%), de plus de 70% ...