Le gain réalisé lors de la vente d'un terrain constructible est soumis : à l'impôt sur le revenu, au taux forfaitaire de 19 % ; et aux prélèvements sociaux, dont le taux s'élève à 17,2 % depuis le 1er janvier 2018.
La taxe sur la vente d'un terrain constructible est en réalité répartie entre deux impôts, calculés indépendamment l'un de l'autre : l'impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 19 %, et les prélèvements sociaux avec un taux qui s'élève à 17,2 % depuis janvier 2018.
Les lois fiscales actuellement en vigueur prévoient que la moitié du gain en capital est imposable. Par exemple, si François réalise un profit de 100 000 $ à la suite de la vente de son terrain, le montant à inclure dans sa déclaration de revenus sera de 50 000 $. Cette portion est appelée le gain en capital imposable.
Au-delà de la 8ème année suivant celle où le terrain est devenu constructible, un abattement de 10 % par an est appliqué sur le montant de la plus-value. Puis la plus-value est taxée au taux de : 5 % de la plus-value, si cette dernière représente entre 10 et 30 fois le prix d'acquisition.
C'est au notaire de faire la démarche qu'il faut. Ce dernier va déposer l'acte de vente qui a été signé en sa présence au niveau du SPF (Service de la Publicité Foncière). C'est cette structure qui va se charger de porter l'information de la vente de la maison à tous les services de l'État qui doivent en être informés.
Si le terrain est vendu seul, mais qu'il peut être considéré comme faisant partie de la résidence principale, vous pourrez vous prévaloir de l'exemption. Il faut toutefois être conscient que cela viendra réduire l'exemption disponible lors de la vente du reste de la propriété (maison et terrain).
Si vous êtes exproprié de votre terrain pour cause d'utilité publique, votre plus-value est exonérée d'impôt si vous remployez au moins 90% de l'indemnité d'expropriation pour acquérir ou faire construire un autre bien immobilier sous 12 mois.
L'exonération totale des plus-values immobilières au titre de l'impôt sur le revenu est ainsi acquise à l'issue d'un délai de détention de vingt-deux ans.
Les biens immobiliers d'une valeur inférieure à 15 000 euros. Lorsque le prix de la vente n'excède pas les 15 000 euros, la plus-value du bien est entièrement exonérée d'impôt. Ce cas peut notamment se présenter lors d'une indivision ou d'un mariage.
Le propriétaire des parcelles doit envoyer une déclaration par commune de situation des terres exploitées au 1er janvier (soit autant de déclarations que de communes si les propriétés sont réparties sur plusieurs communes).
Pour calculer votre gain ou votre perte en capital, soustrayez du produit de disposition le PBR de votre bien ainsi que toutes les dépenses engagées ou effectuées pour le vendre.
Réduire au minimum l'impôt sur les gains en capital
Un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) peut également vous aider à réduire votre fardeau fiscal. Les gains en capital générés dans un compte REER ne sont pas imposables lorsqu'ils sont réalisés.
Quel est le calcul de la plus-value sur un terrain ? Le calcul de la plus-value sur un terrain revient donc à soustraire le prix d'achat du terrain du prix de vente. Ce montant est positif lorsque ce dernier est plus élevé que le prix consenti au moment de l'acquisition, et c'est alors que l'on parle de plus-value.
Son taux est progressif : il augmente en fonction de la plus-value. Il est fixé à l'un des taux suivants : 5 % de la plus-value comprise entre 10 et 30 fois le prix d'acquisition. 10 % de la plus-value dépassant 30 fois le prix d'acquisition.
Généralement, les experts conseillent d'attendre au moins 5 ans avant de revendre son bien, pour que les frais de l'achat immobilier soient amortis. Revendre une maison avant 5 ans sera donc très souvent un mauvais calcul financier.
Achat d'un terrain
Rappelons-nous du principe : toutes les ventes immobilières sont taxables, sauf exception. Ce principe s'applique également aux terrains. En conséquence, si le terrain appartient à un promoteur qui en détient plusieurs, la vente sera taxable.
En moyenne, on considère que la majorité des terrains non constructibles coûtent entre 0,50 et 10 euros du m². Voilà pourquoi le coût d'un terrain sur lequel on ne peut pas construire est très souvent exprimé en hectares, plutôt qu'en mètre carré.
Il est situé dans une zone à risque naturel : incendie, inondation, glissements de terrain… Il est dans une zone de terre agricole, ou une zone protégée. Le terrain n'est pas raccordable aux réseaux d'eau, assainissement, électricité .. Et ne peut donc constituer une habitation décente.
Le terrain que vous vendez doit être constructible, viabilisé, délimité. Un terrain constructible est apte à recevoir et à supporter une construction. Son sous-sol doit être en capacité de supporter le poids et les charges de la future construction.
Quel prix pour réaliser un bornage ? Si vous souhaitez recourir aux services d'un géomètre expert pour réaliser le bornage de votre terrain, il vous en coûtera en moyenne 500 à 2 000 €. Ce prix très variable d'un professionnel à l'autre, est déterminé par différents facteurs, à commencer par la complexité du bornage.
Un achat immobilier étant une vente comme une autre, la loi ne vous contraint aucunement à avoir recours à un notaire. Légalement parlant, il est tout à fait possible de régler une vente sous seing privé, et donc de conclure un achat immobilier sans notaire.
Je possède un terrain constructible, suis-je soumis à une majoration de taxe foncière ? Depuis le 1er janvier 2015, la valeur locative utilisée pour le calcul de la taxe foncière des terrains constructibles situés dans certaines communes peut être majorée ; cette majoration s'applique sur 80 % de la Valeur Locative.