L'alcool est un poison pour l'être humain et cela de deux façons. L'alcool pur est une toxine qui tue les organismes vivants. Il ne tue pas seulement les germes, il tue aussi toute sorte de cellule vivante. C'est donc un produit très toxique.
Une fois dans l'organisme, l'éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est transformé en acétaldéhyde. Cette substance, classée «cancérigène certain» pour l'homme par le CIRC, entre alors en contact avec les parois des voies aérodigestives supérieures (bouche, gorge), exerçant localement son effet mutagène.
Sur une échelle de dangerosité de 0 à 100, l'alcool est évalué à 72, l'héroïne à 55 et le crack à 54. Mais si l'on considère les seuls effets sur le corps humain, l'héroïne, le crack et la méthamphétamine sont les plus mortelles.
On estime que l'alcool est responsable de 11% des cancers chez les hommes et 4,5% des cancers chez les femmes. Il augmenterait plus particulièrement le risque de développer certains cancers : voies digestives, œsophage, foie, sein, cancer colorectal.
certaines maladies chroniques : maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement), démence précoce, etc.
L'alcool affecte le cerveau et le système nerveux, notamment les nerfs des jambes. C'est un produit neurotoxique qui affecte entre autres la mémoire, l'équilibre et les capacités d'anticipation des individus.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
La seule boisson dont le corps a réellement besoin est l'eau. Boire de l'eau est le meilleur moyen pour vous réhydrater. En effet, à cause de la déshydratation provoquée par l'alcool, elle est d'autant plus indispensable. Gardez une bouteille d'eau près de vous toute la journée, et faites le plein pour aller mieux.
Une consommation d'alcool extrême peut également conduire à une «psychose alcoolique». On se retrouve alors dans une confusion totale et on peut avoir des idées délirantes.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Le vin rouge
Ce n'est pas un secret qu'un verre de vin rouge en fin de journée peut participer à une bonne santé cardiovasculaire. C'est parce que cette boisson est remplie d'antioxydants qui aident à prévenir les maladies cardiaques telles que les maladies coronariennes.
Des réflexes affectés, des tremblements, des nausées, des maux de tête, des étourdissements, un raisonnement incohérent ainsi qu'une élocution incompréhensible sont les principaux symptômes d'une consommation excessive d'alcool.
Oubliez l'idée reçue comme quoi les alcooliques sont minces parce qu'ils ne mangent pas assez. Au fait, il s'agit d'ordre métabolique. L'alcool agissant tel une« calorie vide » ne compte pas dans la prise de poids. L'alcool ingéré par les buveurs réguliers est métabolisé dans un système spécifique.
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
La plupart du temps, l'alcool est exclusivement éliminé par notre foie, mais il ne peut éliminer cet excédent plus rapidement. On passe alors par un apport en oxygène supplémentaire, l'injection de liquide par intraveineuse, la dialyse et des médicaments afin de prévenir toutes complications.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Il se pourrait que l'alcool cause chez vous une hypoglycémie, c'est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang. Les symptômes sont les sueurs, les tremblements, des palpitations, de la faim, etc. Pour éviter cela, modérez votre consommation d'alcool et ne buvez surtout pas en étant à jeun (estomac vide).
12 - Boire en cachette
Si vous en trouvez dans la poubelle ou le tiroir du bureau de quelqu'un de votre entourage, il y a de grande chance que celui-ci soit alcoolo dépendant.