L'altitude : aller plus (trop) haut !
Or, en altitude, notre corps lutte… D'où une digestion beaucoup plus lente et parfois chaotique, entre diarrhée carabinée et constipation obstinée.
Nous en avons identifiés deux principaux: - D'abord un peu de physique, on peut imputer la flatulence montagnarde à la montée en altitude. D'après nos expériences, le différenciel de pression entre la plaine et les sommets serait bien à l'origine de ces lâchers gazeux intempestifs.
Les médecins disent maintenant qu'ils ne savent pas avec certitude ce qui cause les flatulences à haute altitude. Peut-être que la plus faible concentration d'oxygène en altitude affecte la capacité des intestins à déplacer les aliments digérés, a théorisé le Dr Auerbach, lui donnant plus de temps pour créer du gaz.
Ainsi, il n'est pas rare de retrouver céphalées, migraines (90%) essoufflement, fatigabilité, perte de sommeil (70%), ou saignement de nez. Mais également une diminution de la diurèse et des œdèmes localisés de la face et des mains. Le plus grave est l'œdème pulmonaire.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
Œdème localisé : l'altitude provoque des troubles dans les échanges entre les différents compartiments liquidiens de l'organisme. Signes : marque importante de la chaussette sur la peau, marque importante du bracelet de la montre sur la peau, yeux gonflés, visage boursouflé, prise de poids, baisse des urines.
Plus vous montez au-dessus du niveau de la mer, moins il y a d'oxygène à respirer. Lorsque vous atteignez des altitudes de plus de 2 000 mètres (6 500 pieds), votre corps ne s'adapte pas toujours assez vite à la diminution d'oxygène.
Pour faire passer rapidement la constipation, consommez des aliments riches en fibres (fruits, légumes), et évitez les aliments constipants comme le riz, les pâtes, etc. Pensez également à boire beaucoup d'eau.
Consommez des aliments riches en fibres alimentaires pour augmenter la fréquence des selles et améliorer leur consistance. Les fibres ont un effet sur le transit par leur capacité à augmenter l'arrivée d'eau dans le côlon, par un effet stimulant direct sur l'intestin, et/ou par leur fermentation par les bactéries.
"Des risques d'apnée du sommeil sont aussi présents, surtout lorsque l'on dépasse les 1800 mètres d'altitude", ajoute Sylvie Royant-Parola. Certaines personnes souffrent même dès la "moyenne montagne", et "ont le nez qui se bouche ou dorment mal à partir de 1600 mètres d'altitude", complète Olivier Coste.
Du fait de la raréfaction de l'oxygène, que notre organisme compense en produisant davantage de globules rouges, la montagne est un dopant naturel. Contrairement aux idées reçues, on ne dort pas mieux à la montagne.
Si les altitudes au-dessus de 3000 mètres peuvent provoquer des nausées et des céphalées, une altitude modérée, entre 1 000 et 1 500 mètres, serait bénéfique pour la santé.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
Chez les femmes en effet, la diminution des hormones de reproduction accentue, avec chaque mètre de dénivelé, la probabilité que le cycle soit perturbé et que les règles n'arrivent pas ou soient retardées.
Lorsqu'on emmène le paquet en montagne, la pression de l'air dans le paquet reste inchangée, mais la pression de l'air environnant diminue. Cet écart de pression est à l'origine du gonflement du paquet.
Pour ne pas souffrir des effets désagréables de l'altitude, il est important de laisser l'organisme s'acclimater. En effet, après une ascension, il est normal de ressentir pendant quelques temps de la fatigue, un essoufflement et même quelques légers maux de tête, y compris au repos.
De surcroît, la tendance au ronflement est amplifiée par les conditions rencontrées en cabane de montagne. Jusqu' à ce que le corps se soit acclimaté à l' altitude, l' être humain doit compenser le manque d' air en respirant plus profondément, afin de capter suffisamment d' oxygène.
Les jus d'agrumes
sont particulièrement riches en fibres : de 1,3 à 2 g de fibres pour 100 g. En plus d'aider en cas de constipation, les jus à base d'agrumes permettent de faire le plein de vitamines. Nous recommandons également les jus de pomme et de pruneau faits-maison, deux fruits très riches en fibres insolubles.
La banane, la pomme, la datte, la figue, le raisin, le kiwi ou encore les cerises sont également pourvues d'intéressantes propriétés laxatives. Pour plus d'effets, les fruits sont à consommer de préférence crus ou cuits.