L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer. Ce phénomène physiologique est à l'origine du développement de l'œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA).
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
La baisse des pressions atmosphériques en altitude a une répercussion directe sur la quantité d'oxygène disponible pour le corps humain obligeant celui-ci le de s'adapter avec une hyperventilation et la production de globules rouges créant une polyglobulie et une augmentation de la fréquence cardiaque de repos et d' ...
A niveau absolu d'exercice égal, la fréquence cardiaque, donc la consommation d'oxygène du myocarde augmente en altitude. Le coeur sain peut s'adapter à une hypoxie même très sévère.
Les facteurs de risque modifiables sont l'alimentation déséquilibrée (consommation excessive de sel ou de graisses saturées et d'acides gras trans, et consommation insuffisante de fruits et de légumes), la sédentarité, la consommation de tabac et d'alcool, et le surpoids ou l'obésité.
Pratiquer la cohérence cardiaque
Cette technique vise, grâce au contrôle de la respiration, à ralentir le rythme cardiaque. Elle consiste à effectuer six respirations par minute pendant 5 minutes, et cela, trois fois par jour (matin, midi, fin d'après-midi).
Modérer sa consommation de préparations culinaires industrielles, de céréales, de pain, de fromages, de charcuteries, d'aliments et de poissons fumés, de coquillages et de crustacés souvent riches en sel. Éviter d'utiliser dans la préparation des plats la sauce au soja et les cubes culinaires.
Quand l'altitude augmente, le taux d'oxygène dans l'air reste constant, mais la pression atmosphérique diminue, ce qui entraîne une raréfaction de l'air et une moindre disponibilité de l'oxygène.
La pression atmosphérique diminue avec l'altitude. Plus on s'élève dans l'atmosphère, moins il y a d'air au-dessus et donc moins le poids est grand. Il y a moins d'air au-dessus du niveau de 12 km qu'au-dessus du niveau de 5 km. La pression est donc plus grande au niveau de 5 km qu'à 12 km.
Afin de ne pas subir les aléas de l'altitude, il est recommandé de monter progressivement et de ne pas dépasser 400 m de dénivelé positif d'une nuit à l'autre. Ainsi, si vous passez une nuit à 3 500 m, la nuit suivante il ne faudra pas dormir au-delà de 3 900 m. Cela permet à l'organisme de s'acclimater à l'altitude.
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
Symptômes de l'hypoxie
des nausées et/ou vomissements ; une accélération de la respiration et du rythme cardiaque ; une cyanose : la peau prend une teinte bleutée ; une désorientation, des troubles cognitifs...
Le mal des montagnes est une affection qui peut survenir lorsque vous montez en altitude rapidement sans vous acclimater correctement. Les symptômes peuvent inclure maux de tête, nausées, étourdissements, fatigue et essoufflement. Dans les cas graves, cela peut entraîner un œdème pulmonaire ou un œdème cérébral.
Prenez une position confortable et détendue, en vous asseyant ou en vous allongeant. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Inspirez profondément par le nez en gonflant votre ventre, puis expirez lentement par la bouche en vidant complètement votre ventre.
Respirer profondément est l'un des meilleurs moyens de faire baisser le niveau de stress dans le corps. En effet, respirer de la sorte envoie un message à votre cerveau pour qu'il se calme et se détende. Le cerveau envoie ensuite ce même message à votre corps.
Pour réguler et faire baisser la tension artérielle, il est recommandé de pratiquer régulièrement une activité physique d'intensité faible à modérée et de longue durée. Il s'agit d'opter pour un sport d'endurance et de type aérobie tels que la marche rapide, la course à pied, le cyclisme, la natation.
Plus l'altitude augmente et plus la pression diminue, plus la teneur en vapeur d'eau est faible. Par conséquent, plus l'altitude augmente, moins l'atmosphère peut absorber le rayonnement thermique et le renvoyer vers la surface de la Terre.
Respirez avec le nez ET avec la bouche
Il se trouve que cet instinct n'est pas trompeur : en respirant par la bouche, le débit d'air est plus important qu'avec le nez. Clairement, respirer par la bouche permet donc d'emmagasiner une quantité de dioxygène plus importante qu'avec une respiration par le nez.
Au-delà de 5 000 m, les effets du manque d'oxygène sont intenses et le mal des montagnes est presque garanti. À plus de 5 000 mètres d'altitude, les effets de l'hypoxie sont intenses et il y a des risques importants de souffrir du mal des montagnes.
Les médicaments utiles lors d'un trek en haute altitude pour surmonter le mal aigu des montagnes (MAM) Aspirine et paracétamol pour les maux de tête. Évitez de prendre des antalgiques puissants contenant des dérivés morphiniques, qui sont des dépresseurs respiratoires.
RECOMMANDATIONS : Dans tous les cas, éviter de voyager seul. Après un accident ischémique (constitué ou transitoire), l'altitude sera limitée à 2 000-2 500 m jusqu'au 3e mois (cela inclut donc en théorie les voyages en avion) et jusqu'à 4 500 m après le 3e mois.
La déshydratation peut entraîner une diminution du volume sanguin, ce qui entraîne une augmentation de la concentration de sodium dans le sang et une baisse du volume plasmatique. Cette diminution du volume sanguin peut conduire à une augmentation de la tension artérielle.
En cas d'hypertension artérielle, il est conseillé de privilégier les fruits, légumes, céréales et laitages. Le potassium contenu dans les fruits (banane, avocat, datte…), dans les légumes (brocoli, patate douce, betterave, légumes secs, amande…) et dans les céréales complètes aide à réduire la pression artérielle.
Alors n'oubliez jamais : boire de l'eau fait baisser la tension ! Mais n'oubliez pas non plus de choisir judicieusement votre eau, de surveiller votre consommation de sel, et d'embrasser une alimentation équilibrée pour le bien-être de votre cœur.