Les premiers signes se manifestent en bas âge, mais l'impact au quotidien peut ne devenir évident que plus tard, vers l'âge scolaire par exemple.
L'autisme fait partie des troubles du neurodéveloppement (TND). Il se manifeste dès la petite enfance (avant l'âge de 36 mois) et a des conséquences à différents niveaux et degrés sur les sphères développementales de l'enfant.
Il est désormais établi que les troubles du spectre autistique (TSA) ou autisme sont d'origine multifactorielle, c'est-à-dire qu'ils se déclarent chez des personnes génétiquement prédisposées après exposition à un ou plusieurs facteurs environnementaux encore inconnus.
Les enfants autistes peuvent être sujets à des difficultés qui peuvent persister à l'âge adulte. Vous découvrirez différents moyens de réduire ces difficultés au niveau de la communication, des interactions sociales et du comportement.
une hypothèse (2017) est que les TSA s'aggravent avec l'âge, à cause de réserves cognitives déjà réduites. Une étude basée sur le résultat de tests faits chez des personnes autistes de plus de 45 ans, a conclu à une diminution des capacités cognitives plus importantes que dans un groupe contrôle apparié en âge.
La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.
Certains autismes peuvent ne pas être repérés durant l'enfance. Pourtant, ils pourront avoir des conséquences bien tangibles sur la vie adulte. Certaines personnes peuvent ainsi réussir à communiquer, avoir une vie professionnelle, ne pas manifester à l'extérieur de comportements répétitifs…
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
L'autisme dit de haut niveau
L'autisme de haut niveau, aussi appelé Syndrome d'Asperger, est un autisme qualifié de léger, sans déficience intellectuelle. Les symptômes principaux correspondent à une altération des interactions sociales et à des intérêts et des activités restreints, stéréotypés et répétitifs.
Il n'y a pas d'éléments dans la littérature scientifique au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre autistique. Ceci vient tout juste d'être confirmé par les travaux de la haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme parus en février 2018.
Autisme atypique, un trouble pas comme les autres
Pourtant, l'enfant atteint d'autisme atypique voit une altération de son développement dans l'un au moins de ces critères. En effet, les patients présentent moins de symptômes, avec une sévérité atténuée.
le syndrome d'Asperger ; le syndrome de Rett ; le trouble désintégratif de l'enfance ; l'autisme atypique et les autres troubles envahissants du développement.
Conclusions. L'autisme est une pathologie complexe et multifactorielle, mais le rôle des facteurs génétiques y est considérable (80 à 90%). Le fait d'avoir un apparenté atteint augmente le risque d'un facteur 100 pour le reste de la fratrie.
Les comportements répétitifs, les routines, l'intolérance aux changements, l'intérêt restreint à certaines activités, les peurs apparaissent dans le développement de l'enfant autiste.
Vous pouvez notamment constater un retard dans le développement du langage : il parle peu, voire pas du tout. Votre enfant peut également ne montrer aucune émotion, ou les exprimer d'une manière inadaptée, tout en ayant une incapacité à comprendre celles des autres.
La probabilité qu'un parent, lui-même atteint d'un TSA, ait un enfant avec un TSA est de l'ordre de 10 à 20%. Ce risque de répétition élevé ne constitue cependant pas la preuve irréfutable que l'affection est héréditaire ou génétique.
Les caractéristiques et symptômes de l'autisme chez les adultes sont définis par des difficultés dans les interactions sociales, la communication et des comportements répétitifs. Ces individus peuvent présenter un intérêt restreint pour certains sujets et une sensibilité sensorielle.
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
La hausse du nombre de personnes atteintes du trouble du spectre autistique s'explique principalement par la formation des spécialistes. Les médecins, les pédopsychiatres, les médecins psychiatres ainsi que les professionnels de la petite enfance sont mieux formés et plus armés autour du spectre de l'autisme.
S'habiller en bleu, porter un ruban bleu, mettre une bougie bleue aux fenêtre ou tout autre action « en bleu ». Pourquoi du bleu ? Car cette couleur symbolise le rêve et la vie, parce qu'elle est douce et apaisante, et semble appréciée des personnes autistes qui connaissent souvent des troubles sensoriels.