Pour endormir votre blob , posez le délicatement sur une feuille humide (sur un filtre à café par exemple) et dans une boîte de pétri propre.
C'est un être unicellulaire qui n'est pas un animal, ni une plante, ni un champignon. Pourtant, il respire, réfléchit, avance, mange et se reproduit de façon quasi perpétuelle. On le surnomme le « blob » et il intéresse évidemment beaucoup les scientifiques.
Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
Mais finalement… qu'est-ce qu'un blob ? Le blob, constitué d'une seule cellule géante, n'a pas de système nerveux ni de cerveau. Il ressemble à une mousse gélatineuse jaune et aime vivre dans les sous-bois, dont il apprécie l'humidité et l'obscurité.
Pour se déplacer il déploie des veines appelées pseudopodes dans lesquelles le mouvement de va et vient du cytoplasme. lui fait atteindre des vitesses allant de 1 à 4 centimètres par heure.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média.
Ce fut aussi étonnant de voir que le blob devient vert quand il mange un flocon bleu, il change par conséquent de couleur par rapport à ce qu'il mange. À voir si dans l'avenir, si nous fusionnons les deux souches, quel sera le comportement de la nouvelle souche.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
De couleur jaune ou blanchâtre, le blob, Physarum polycephalum, a un aspect un peu filamenteux, ramifié, et visqueux ("blob", en anglais, signifie goutte, tache ou zone floue).
Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Comment photographier le Blob, alors qu'il n'aime pas la lumière ? Le Blob ne survit pas à la lumière…. toutefois, il la supporte dans des doses raisonnables. Concrètement, il supporte sans problème quelques minutes de lumières réparties dans la journée.
Quelle taille peut-il atteindre ? Jusqu'à 10 mètres carrés en laboratoire, mais dans la nature, il fera au maximum un mètre carré, car il n'a pas forcément le temps et les conditions qui lui permettent de s'étendre.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
Ainsi il est facile de le conserver. J'ai réalisé des tests sur la résistance des sclérotes au froid, les résultats sont étonnant ! Le blob USA n'a pas supporté le froid du congélateur à – 25°C alors que le blob Australien arrive à survivre jusqu'à 3 jours à cette température.