Le Conseil d'Etat confirme l'interdiction du port du burkini dans les piscines municipales de Grenoble. La municipalité avait adopté, le 16 mai, une modification du règlement intérieur des piscines qui autorisait ce maillot de bain.
Par conséquent, depuis ces décisions, le port du burkini sur les plages françaises est en principe autorisé et la décision du 17 juillet 2023 ne fait que confirmer cet état de droit.
Il résulte de l'instruction que le maire de Mandelieu-la-Napoule a souhaité par cette décision, interdire sur toutes les plages publiques de sa commune le port de tenues de bain manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse, telles que le burkini, pour prévenir les troubles à l'ordre public et assurer ...
« Le burkini prend plus d'eau qu'un maillot de bain, une dame qui est en burkini aura plus de mal à revenir au bord, plus on porte de textile, plus c'est dur de nager », avance Baptiste Eponville. « Une personne habillée est plus difficile à secourir qu'une personne en maillot », complète Cyrille Marchadour.
Car, de fait, les combinaisons de nage sont souvent acceptées dans les piscines municipales, ce qui implique que le burkini est implicitement autorisé. Que dit la loi sur le sujet ? D'abord, le principe de neutralité (absence de signe religieux) ne s'applique qu'aux agents du service public, et non aux usagers.
Le Conseil d'Etat a suspendu lundi l'arrêté d'une commune du sud-est de la France interdisant le port du burkini sur les plages, contesté en justice par la Ligue des droits de l'Homme (LDH).
En France, une seule ville autorise le port de ce maillot couvrant, il s'agit de Rennes.
Plus discrètement, il semblerait que le sujet face son chemin à Aulnay-sous-Bois et son centre aquatique Odyssée. Selon plusieurs témoignages, le Burkini serait désormais « toléré » à condition que le tissu utilisé soit compatible avec le bain.
Selon ses partisans, il permet aux femmes de se baigner en conformité avec la pudeur islamique ; ses opposants y voient un instrument de lutte politique au service d'une idéologie qui refuse l'égalité aux femmes.
D'abord, le principe de neutralité (absence de signe religieux) ne s'applique qu'aux agents du service public, et non aux usagers. Et puis, depuis 2016, et la décision du Conseil d'État, on ne peut pas interdire le burkini au seul motif de son aspect religieux.
Destiné aux musulmanes désirant se baigner dans une tenue «pudique», il est imaginé en 2004 par la styliste australienne d'origine libanaise Aheda Zanetti. Cette dernière raconte avoir eu l'idée en regardant sa nièce, âgée de 11 ans, peiner à jouer au netball (variante du basket à sept…
Résumé : Le déféré préfectoral est un outil à la disposition des autorités déconcentrées de l'État afin de faire respecter le principe de légalité s'agissant des actes émis par les collectivités territoriales. Le préfet peut ainsi transmettre au du juge administratif les actes qu'il estime contraires à la loi.
Le burkini, c'est-à-dire le maillot de bain musulman, peut se définir comme un vêtement aquatique, type bikini, en plus habillé2. Il est composé d'un pantalon, d'une tunique, et d'un bonnet d'un tissu identique aux autres maillots de bain.
Ainsi, L'Aquaboulevard de Paris ou l'Aqualand de Fréjus interdisent le burkini, tout comme les paréos et t-shirts en coton, invoquant des critères d'hygiène, de sécurité... ou tout simplement le souci d'uniformité de la clientèle.
Le port du burkini est désormais autorisé à la piscine du Neptunium de Schaerbeek, qui vient de rouvrir ses portes après six ans de travaux, rapporte la RTBF. Une information déjà largement commentée sur les réseaux sociaux. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, n'a pas manqué de réagir.
Oui, l'établissement Boscolo Lyon Hôtel & Spa dispose d'une piscine mixte, où les femmes sont autorisées à porter une tenue de bain modeste (constituée d'un tissu propre à la baignade et couvrant presque intégralement le corps, par ex. burkini, tenue de bain islamique, etc.)
Sa décision d'interdire le burkini fait partie d'une stratégie visant à attirer une clientèle plus riche, car "la population portant le burkini, la majorité se situe dans la catégorie des petits budgets", a-t-il ajouté. Cependant, l'interdiction du burkini a également commencé à susciter de mauvaises critiques.
et ses limites
Pour éviter tout contresens et toute confrontation dogme contre dogme, les limites de la laïcité doivent être régulièrement affirmées. Ainsi, à aucun moment ce principe de laïcité ne prétend gérer la place et le rôle des femmes dans la société. En 1905, ces dernières ne disposaient pas du droit de vote…
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes.
Elle est reprise par la Constitution de 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
Si le catholicisme reste en France la religion dominante dans les dénominations chrétiennes, les églises protestantes se développent en Afrique centrale et sont plus présentes dans de nombreux pays européens ; les autres religions chrétiennes sont ainsi surreprésentées parmi les immigrés originaires de ces régions.
De même, le Togo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Namibie ont inscrit la laïcité dans leur Constitution.
La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d'autrui et dans les limites de l'ordre public.