Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Il existe beaucoup de types différents de marqueurs tumoraux, dont ceux qui suivent : alpha-fœtoprotéine (AFP) antigène tumoral 125 (CA 125) antigène tumoral 15-3 (CA 15-3)
L'imagerie médicale permet l'examen des organes à travers l'utilisation de rayons X (radiographie et scanner), d'ultrasons (échographie), d'ondes magnétiques (IRM) ou de radioactivité (médecine nucléaire).
Il est parfois aussi appelé cancer primitif occulte ou cancer d'origine primitive inconnue. Les médecins tentent de déterminer le siège primitif à l'aide d'examens et, souvent, ils réussissent à le trouver. Dans la plupart des cas, il s'agit du poumon ou du pancréas.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Le cancer colorectal, un cancer silencieux
Bien souvent, le cancer colorectal se développe de manière silencieuse, sans symptôme. C'est principalement le cas des cancers localisés au niveau du côlon droit et transverse.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
La première annonce est souvent faite lors d'un examen clinique ou radiologique, celui qui va mettre en évidence la présence d'une tumeur. L'attente entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic est tout à fait normale.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
C'est le sucre (glucose) qui fournit l'alimentation nécessaire à chaque cellule de l'organisme, même les cellules cancéreuses.
Il s'agit d'une analyse de sang visant à identifier une signature biologique fiable de ce cancer. Car ce dernier, même niché dans le pancréas, peut laisser dans le sang des indices de sa présence.
L'étude ONCOPRO est une étude scientifique promue par les Hospices Civils de Lyon qui vise à évaluer l'utilité d'un nouveau test sanguin appelé Progastrine, dans le diagnostic du cancer et le suivi de l'efficacité des traitements.
L'analyse sanguine aide le médecin à établir ou confirmer le diagnostic d'une maladie et à en rechercher les causes. Dans le cadre du suivi et du contrôle de certaines maladies chroniques comme le diabète, l'insuffisance rénale, l'hépatite, le cancer...
Cet examen sanguin entrant dans le cadre d'un bilan infectieux permet d'identifier un taux de protéine C réactive trop élevé et donc un syndrome inflammatoire. La prise de sang ne nécessite pas d'être à jeun. Si le taux de crp dépasse les 10 mg / L de sang, le médecin va prescrire des examens complémentaires.
En cas de CRP élevée
Une maladie inflammatoire chronique comme une polyarthrite rhumatoïde. Une maladie inflammatoire chronique de l'intestin comme la maladie de Crohn. Un cancer, notamment un lymphome. Le stress chronique et l'anxiété, notamment en cas de changement d'environnement.
Le médecin peut être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, lui-même, peut pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes. Il n'empêche, sur un plan psychique, au moment de l'annonce, votre patient traverse de l'insoutenable.
A ce jour, il n'y a pas de preuve scientifique d'un lien de cause à effet entre stress et cancer.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
Malheureusement, les cancers de l'ovaire sont extrêmement silencieux et passent presque toujours inaperçus jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Les symptômes visibles du cancer de l'ovaire n'apparaissent généralement qu'après que la tumeur se soit répandue dans l'abdomen et ailleurs.
Ainsi, pour les cancers de pronostic favorable 5 ans après le diagnostic, on observe à 20 ans une survie nette relativement stable quel que soit l'âge. C'est le cas des cancers du testicule (survie nette à 20 ans supérieure à 90 %), des mélanomes cutanés (> 80 %) et des cancers du sein (> 63 %).
Il se développe généralement dans les organes digestifs, les poumons, la prostate et les ovaires. L'adénocarcinome est, en effet, un cancer difficile à soigner s'il n'est pas détecté ni traité à temps, Les cancers du poumon, du pancréas, de l'œsophage, du foie. sont souvent considérés de mauvais pronostic.
Les cancers de la peau sont les cancers les plus fréquemment diagnostiqués dans le monde, avec plus de 1,5 million de nouveaux cas estimés en 2020. Le mélanome cutané (1,6 % des cancers diagnostiqués) en est la forme la plus agressive.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.