Le cerveau, qui baigne dans le liquide céphalo-rachidien, peut lors d'un choc bouger à l'intérieur de la boîte crânienne. Accélération, décélération ou rotation du cerveau entraînent alors l'étirement ou le cisaillement des axones, les «câbles» qui transmettent les signaux électriques d'un neurone à l'autre.
Lors de l'impact, le cerveau tape contre la paroi osseuse. Au moment du choc, de très nombreux neurotransmetteurs du cerveau sont stimulés et vont réagir en même temps. Cette suractivité provoque une surcharge dans le système nerveux, un orage électrique qui court-circuite le système à travers le corps.
Lorsque vous recevez un coup à la tête ou au corps, votre cerveau bouge à l'intérieur de votre crâne. Ce mouvement peut causer des lésions cérébrales, comme une commotion cérébrale. Une commotion cérébrale entraîne des changements dans votre façon de penser et de vous sentir.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
Heureusement, le mécanisme des battements n'est pas un acte qui obéit à la volonté. En effet, si la peur peut accélérer un cœur… le cerveau, lui, ne sait pas l'arrêter. Faire battre un cœur, c'est en fait synchroniser les milliards de cellules qui le composent.
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
Le coma n'est pas la mort cérébrale
Le cœur du patient bat encore (temporairement) grâce aux techniques d'assistance de réanimation. C'est dans cette situation que se pose la question du don d'organe envers un tiers.
Quoi qu'il en soit, «plus on est resté longtemps dans le coma, moins grande est la chance de réveil», souligne Andrea Rossetti. «Nous n'avons aucun argument pour dire qu'une personne dans le coma rêve, dit Andrea Rossetti. D'autant que le rêve est un état physiologique, alors que le coma n'en est pas un.»
Les symptômes neurologiques peuvent donc comprendre une faiblesse musculaire ou un manque de coordination, une sensibilité anormale de la peau et des troubles de la vision, du goût, de l'odeur et de l'ouïe.
Un mal de tête : la douleur est légère à modérée en étau, des deux côtés de la tête, sans nausées. Il s'agit le plus souvent d'une céphalée de tension, provoquée par le stress et/ou à la fatigue. Une rupture d'anévrisme : la douleur, de survenue brutale, est d'emblée très intense.
Symptômes d'une migraine
Elle commence par une douleur lancinante ou pulsatile (sensation de « cœur qui bat dans la tête » ou de « coups de marteau ») localisée d'un côté de la tête. Cette douleur est d'intensité modérée ou sévère et s'amplifie lorsqu'on exerce des activités habituelles.
Le cortex moteur est loin d'être la seule région du cerveau impliquée dans la commande et le contrôle des mouvements. Il faut également mentionner le rôle important des ganglions de la base et du cervelet. Les ganglions de la base interviennent dans une boucle complexe reliant différentes aires corticales.
L'encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux.
Après la mort, le cerveau continue de fonctionner.
Réveil en état de mort cérébrale : est-ce possible ? "Non, si on est mort, on est mort ! Ce qui est possible, en revanche, c'est d'être en état de mort apparente (notamment en cas d'hypothermie…).
Vue de l'extérieur, la personne dans le coma semble plongée dans un profond sommeil. En réalité, son cerveau est en souffrance et elle doit le plus souvent être admise en réanimation. En France, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient concernées chaque année.
Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus. Même si les fonctions vitales sont conservées, parfois à l'aide d'appareils médicaux, celles de la vie de relation (conscience, motricité…)
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Le cœur, organe de l'amour.
L'être aimé passe et voilà que les yeux se mettent à briller et la pupille se dilate sous l'influence de la noradrénaline, l'hormone du stress. Selon une étude du biopsychologue et ethnologue Eckhard Hess, l'attirance pour une personne peut causer une dilatation de la pupille jusqu'à 45%.
Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire. Le néocortex représente le centre des fonctions cognitives supérieures et concerne ainsi par exemple la stratégie, les raisonnements spatiaux et long terme, la perception, la pensée consciente ou encore le langage.