Mais, le déclin des facultés cognitives n'est pas une fatalité. Certes, en cas de démence, la perte progressive des neurones affecte sévèrement le cerveau. En outre, même le vieillissement normal est accompagné d'un rétrécissement du cerveau : celui-ci peut perdre jusqu'à 10 % de sa taille de l'âge adulte.
La taille de certaines régions du cerveau diminue jusqu'à 1 % par an chez certaines personnes, mais sans perte fonctionnelle. Ainsi, les modifications de la structure cérébrale liées à l'âge ne provoquent pas toujours une perte de la fonction cérébrale.
Les chercheurs de la Boston University School of Medicine ont ainsi découvert que les personnes qui ne pratiquaient aucune activité physique voyaient leur cerveau rétrécir et leurs capacités cognitives se détériorer précocement.
Ingérer d'importantes doses de vitamines B permet de réduire de 30 % à 50 % l'atrophie cérébrale chez les personnes affectées par un déclin cognitif modéré, ce qui retarde l'évolution vers la maladie d'Alzheimer, affirment des chercheurs britanniques.
L'AMS est une maladie due à la mort des neurones dans certaines régions du cerveau. On parle « d'atrophie » parce que la dégénérescence neuronale entraîne une petite diminution de la masse du cerveau.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Les causes sont extrêmement variées : des maladies génétiques présentes dès la naissance ou bien des maladies acquises plus tardivement, des maladies des muscles ou bien des maladies du système nerveux ayant des répercussions sur les muscles, toutes les formes d'immobilisation, certains médicaments, etc.
Si une diminution de notre capacité métabolique entraîne une perte de volume cérébral, on peut en déduire qu'une meilleure utilisation de l'énergie via l'exercice physique pourrait ralentir la perte de tissu cérébral.
Pour prévenir la dégénérescence du cerveau, il convient que la personne âgée pratique une activité physique régulière pour augmenter l'apport de sang et d'oxygène dans le cerveau. À cela s'ajoute une alimentation équilibrée basée sur un régime méditerranéen.
Les neurones ont besoin d'oxygène et de glucose pour fonctionner. Il est recommandé de les nourrir en acides gras et en glucides complexes, de boire beaucoup, mais aussi de pratiquer trois fois par semaine un exercice physique d'intensité moyenne (vélo, jogging, marche...), à raison de trente minutes par séance.
La prise en charge d'une atrophie cortico sous-corticale au stade de démence repose sur une stimulation cognitive quotidienne. Rien de tel que de rester actif sur le plan cognitif et social pour booster sa mémoire. Lorsque les symptômes sont là, le recours à un suivi régulier par une équipe de gériatrie est nécessaire.
En juillet 2021, les syndromes anxieux ou dépressifs concernent 16 % de la population âgée de 16 ans ou plus, 12 % des hommes et 19 % des femmes. Ces deux syndromes sont très souvent associés. Plus d'un quart des femmes âgées de 16 à 24 ans sont concernées par l'un ou l'autre de ces syndromes.
De plus, en vieillissant, l'organisme produit moins de collagène et d'élastine.
Gagner en âge entraîne une diminution des capacités physiques comme cérébrales, car le vieillissement cellulaire vaut aussi pour les neurones. La vitesse de traitement de l'information ralentit et il devient plus difficile d'exécuter certaines tâches complexes.
Pour améliorer nos capacités d'apprentissage, il est par exemple conseillé de faire un sport d'intensité modérée comme le vélo, la marche ou la course à pied. Il est également bénéfique de varier l'intensité de nos séances de sport pour obtenir des effets différents et complémentaires.
Certains problèmes articulaires, musculaires ou les restrictions de mobilité liées à l'âge sont aussi liées à l'inactivité physique. 500 000 cas de maladies non-transmissibles (cancers, maladies cardiaques et pulmonaires, diabète, etc) seraient attribuables au manque d'activité physique selon l'OMS.
La sédentarité représente l'un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles. Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
« L'alimentation, le sport, l'hydratation et le sommeil sont la base d'un cerveau bien reposé. » Paradoxalement, le sommeil peut être à la fois la cause et la conséquence de la fatigue. « Un mauvais sommeil peut être un signe avant coureur qu'il est temps de reposer votre cerveau », précise Anaïs Roux.
Diagnostic des atrophies musculaires spinales
Un amaigrissement musculaire inexpliqué et une asthénie, en particulier chez le nourrisson et chez l'enfant doivent faire suspecter le diagnostic d'atrophie musculaire spinale.
Le virus SARS-CoV-2 est capable de se déplacer à l'intérieur des neurones et d'infecter le cerveau | Institut Pasteur.
Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000.