Ce pesticide est utilisé dès 1973 dans les plantations de bananes en Guadeloupe et en Martinique afin de lutter contre le charançon et d'autres insectes ravageurs. Il est interdit en 1990 - même si des dérogations successives prolongent son usage jusqu'en 1993 -, parce que suspecté de provoquer de nombreuses maladies.
Le chlordécone est tout d'abord utilisé aux Antilles françaises pour lutter contre les charançons du bananier, des insectes qui ravagent les cultures de bananes.
La molécule de chlordécone est très persistante dans l'environnement car très stable. * Surface Agricole Utile en 2008, Martinique : 25 300 ha, Guadeloupe : 43 500 ha ** D'après les données obtenues par les SRPV 972 et 971 et la Chambre d'Agriculture 971.
TOXIQUE - Interdite en 1993, le chlordécone a été massivement utilisé pour la culture de la banane dans les Antilles. Des données officielles montrent qu'une immense majorité de la population se trouve contaminée.
Les bananes
Parmi elles, 30 % contiennent des résidus d'au moins 2 types de pesticides, 16 % des résidus d'au moins 3 pesticides, 10 % des résidus d'au moins 4 pesticides, 3 % des résidus d'au moins 5 pesticides et 1 % des résidus de plus de 5 pesticides.
Parmi les fruits les plus traités, on trouvera les pêches, les fraises, le raisin, les cerises, les pommes, les nectarines et les poires. Soit tous les fruits que nous consommons très régulièrement !
Acheter des bananes
Sur les étals, choisissez des fruits encore verts, ils arriveront à maturité chez vous. Choisissez des fruits plus ou moins mûrs selon son goût et l'usage prévu. Plus l'aspect de la banane est tigré, plus elle est mûre, douce et sucrée.
Cancer de la prostate et fertilité chez l'homme
L'étude Karuprostate menée aux Antilles sur 623 hommes atteints de ce cancer et 671 témoins a montré un lien entre l'exposition à la chlordécone et le risque d'avoir un cancer de la prostate: ce risque est plus élevé chez ceux qui ont été les plus exposés.
Si la concentration du chlordécone y diffère selon les parcelles, la molécule est omniprésente. Pour s'en affranchir, il développe la culture hors-sol, qui est aujourd'hui la solution technique souvent employée pour les cultures de tomates. Sont nées deux entreprises : Floral et Les Jardiniers du Nord.
Exposition des travailleurs agricoles de la banane
Selon cette étude, la grande majorité des travailleurs agricoles dans les bananeraies antillaises ont été exposés à la chlordécone à l'époque où ce pesticide était utilisé (77 % en 1989).
L'Etat, « premier responsable » du scandale du chlordécone aux Antilles selon la commission d'enquête parlementaire. « Le Monde » révèle les conclusions de la commission d'enquête parlementaire sur le « désastre sanitaire » provoqué par l'usage de ce pesticide ultratoxique.
Les coûts sont également plus élevés pour les vêtements, les loisirs, la sécurité sociale et les communications. Les coupures d'eau sont le point négatif de la vie quotidienne en Guadeloupe : dûes au mauvais état du réseau d'eau, elles peuvent être très fréquentes dans certaines zones.
Exclusivement produit par Monsanto à partir de 1974 (sous la marque Roundup), il l'est aussi par d'autres firmes depuis que son brevet est entré dans le domaine public (en 2000).
C'est un pesticide ultra-toxique, utilisé massivement dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique pendant plus de vingt ans à partir de 1972 pour lutter contre le charançon de la banane, un insecte qui détruisait les cultures.
Le chlordécone est un pesticide extrêmement efficace contre le charançon noir, insecte très nuisible dans les bananeraies. Les agriculteurs en ont aspergé pendant vingt ans sur les plantations, de 1972 à 1993.
L'usage et la commercialisation du pesticide sont interdits en 1993. Pourtant, les conséquences de son utilisation sont toujours d'actualité : aujourd'hui, 95% des Guadeloupéens et 92% des Martiniquais sont empoisonnés au chlordécone, soit en moyenne 9 Antillais sur 10.
Le chlordécone agit comme agoniste des récepteurs alpha et comme antagoniste des récepteurs beta des œstrogènes. Leur stimulation favorise la prolifération cellulaire (récepteur alpha) ou l'inhibe (récepteur beta).
Le chlordécone est un polluant très persistant qui va rester présent dans les sols et les eaux durant des siècles. Il contamine les végétaux et les animaux puis les humains qui les consomment. C'est un perturbateur endocrinien qui augmente aussi les risques de cancer de la prostate et de naissance prématurée.
L'Inde est le 1er producteur mondial de bananes devant la Chine et les Philippines.
La preuve, au classement des fruits les moins touchés par les pesticides, on retrouve en tête le kiwi et l'avocat.
A la recherche de la perfection
Selon le producteurs et les experts qui l'ont essayée, la banane Gokusen est 33,4% plus parfumée, 36,5% plus douce et possède une texture 40% meilleure que n'importe quel concurrente.
« En soi, le fait de manger bio ne fait pas plus ou moins maigrir (ou plus ou moins grossir) que manger non bio. La plus-value minceur que l'on peut attribuer aux produits bio réside dans le fait qu'ils ont souvent plus de saveur, ce qui permet de limiter la quantité et donc, indirectement, de prendre moins de poids. »
Trois critères cumulatifs octroient l'appellation de fait : pas de pesticides ni d'herbicides de synthèse, pas de fertilisants de synthèse ou de boues d'épuration et enfin, pas de semences issues d'OGM.
Les céleris, légumes les plus pollués
Les céleris branche s'avéraient être les plus pollués (84,9%), suivis des céleris raves (82,5%) et des herbes fraîches (69,3%). Les asperges (2,1%) et le maïs (0,8%) étaient les plus épargnés par la présence de ces résidus.