Votre pension du régime général sera calculée au prorata du nombre de trimestres validés dans ce régime : on multipliera votre pension de retraite à taux plein par (120/167). Votre pension sera affectée par le coefficient de proratisation mais ne subira pas de décote.
Dans le régime général des salariés, la pension de retraite est calculée à partir du salaire annuel moyen pendant les 25 meilleures années et non pendant les 25 dernières années. Cependant, en cas de carrière régulière et ascendante, les 25 meilleures années correspondent aux 25 dernières, d'où la confusion.
La formule de calcul de la retraite de base applique au salaire annuel moyen un taux, calculé en fonction des critères suivants : Votre durée d'assurance vieillesse tous régimes de base confondus. Éventuelles périodes reconnues équivalentes. Âge auquel vous demandez votre retraite.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Les trimestres retenus sont les trimestres qui ont donné lieu à cotisations à votre charge. Certaines périodes pendant lesquelles vous n'avez pas cotisé peuvent être prises en compte pour partir à la retraite anticipée pour longue carrière (maladie, maternité, chômage, etc.).
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Le montant de votre pension de retraite pourrait s'élever à environ 1 523 € net par mois, soit un taux de remplacement de 76 %. En partant à 62 ans, votre retraite serait de l'ordre de 1 243 € net par mois, soit un taux de remplacement de 62 %.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Il s'agirait donc des retraités qui ont acquis entre 165 et 172 trimestres selon leur année de naissance et qui ont liquidé leur retraite à taux plein.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
En règle générale, les arrêts maladie de moins de 60 jours consécutifs n'ont aucun impact sur le calcul de votre pension de retraite. Ce, même si vous cessez de cotiser pour votre retraite pendant cette période.
Seules les périodes de chômage indemnisées sont prises en compte pour l'attribution de points de retraite complémentaire. Par conséquent, les périodes de différés d'indemnisation ou de délai d'attente ne vous donnent pas de points de retraite complémentaire.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Mais quelle sera la première génération concernée ? Selon le quotidien Les Echos, si la réforme des retraites est bien adoptée en mars 2023 et mise en œuvre à l'été, alors la première génération concernée serait celle née en 1961. Ils devront partir à 62 ans et quatre mois, selon toute vraisemblance.
Pour ce qui est des primes, tout dépend de leur nature. Une prime type "13e mois" donne lieu à cotisations et est donc prise en compte. En revanche, la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron" n'est pas soumise à cotisations et n'est donc pas prise en compte.
Les trimestres assimilés pour le chômage, la maladie ou la maternité Les trimestres non-cotisés ou assimilés correspondent à des trimestres attribués gratuitement lors de vos périodes d'interruption involontaire d'activité professionnelle.
Le relevé de carrière
Toutes vos activités déclarées, même saisonnières ou dans le cadre de vos études, sont reportées sur votre relevé de carrière en trimestres. Vous pouvez valider jusqu'à 4 trimestres par année civile. Votre relevé rassemble donc pour chaque année : le nombre de trimestres cotisés.
À noter : depuis le 1er janvier 2014, pour valider 1 trimestre de retraite, il faut avoir gagné au cours de l'année l'équivalent de 150 fois le Smic horaire au 1er janvier de l'année concernée. En 2022, ce montant correspond à 1 585,5 €, soit 6342 € pour une année entière (4 trimestres).