Il le fait par habitude, parce que cela fait longtemps qu'il a mal et qu'il a appris à l'endurer : on s'habitue à la douleur et on finit par moins la percevoir, tout comme on s'habitue à n'importe quelle sensation, par exemple les bruits de la circulation dans les grandes villes ; il le fait aussi parce que depuis trop ...
Moins penser à la douleur, s'habituer, c'est permettre à l'attention de se fixer sur des activités autres plaisantes et motivantes, avec des sources d'intérêt (émissions de télévision, musique, conversations intéressantes, entre amis, loisirs, repas chaleureux, coiffeur, lecture…).
La douleur est contrôlée par le système nerveux et se manifeste selon un processus très complexe. Elle survient au moment où un stimulus externe (toucher une casserole chaude, par exemple) incite les cellules de récepteurs nerveux à envoyer des messages au cerveau par l'intermédiaire de la moelle épinière.
La douleur psychosomatique est bien réelle, c'est une véritable douleur qui est ressentie même s'il n'existe pas de causes physiques. Elle nécessite comme toute autre douleur une prise en charge spécifique. Les personnes qui sont submergées psychologiquement expriment leurs émotions à travers le corps.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
Les femmes, dans une phase du cycle caractérisée par un taux bas de progestérone et élevé d'œstrogènes, ont un seuil à la douleur comparable aux hommes.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Pourquoi la douleur reste en mémoire
En cause : une modification du circuit neuronal de la douleur, qui est alors « mémorisée » dans les neurones.
Antalgiques, anxiolytique, relaxantes… Ces hormones sécrétées par le cerveau ont plus d'un bienfait sur notre organisme.
La douleur n'est pas uniquement une sensation, c'est aussi une émotion. La douleur n'est pas proportionnelle à la gravité d'une lésion. Certaines lésions n'entrainent pas de douleur et il peut y avoir des douleurs sans lésion tissulaire. Est douleur ce que le patient décrit comme tel.
L'asymbolie à la douleur (dite aussi analgognosie ou apractognosie algique) est un trouble neurologique qui se caractérise par le fait que les patients qui en sont atteints ne ressentent plus la douleur comme pénible.
Plaisir physiologique : les endorphines
On peut expliquer le lien entre souffrance et plaisir du sportif d'un point de vue purement physiologique. Quand on souffre, le corps émet des endorphines, des hormones similaires aux opiacés : elles permettent de réduire la douleur.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
Le syndrome douloureux chronique est une maladie en soi qui créée un « handicap » dont l'évaluation est importante pour déterminer et évaluer la prise en charge du patient.
Qu'est-ce que la fibromyalgie ? La fibromyalgie est une maladie qui associe douleurs musculaires ou articulaires permanentes, fatigue chronique, troubles du sommeil, symptômes dépressifs et troubles anxieux. La personne qui en souffre se plaint d'avoir mal partout sans interruption pendant des mois.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
des vertiges, des maux de tête ou des palpitations liées à l'anxiété des tensions musculaires, voire des douleurs dorsales. des troubles alimentaires liés au stress (perte de poids importante, anorexie, boulimie, etc.) des douleurs gastriques (ulcères à l'estomac, troubles digestifs, etc)
Le seuil de douleur : 120 dB(A)
Le seuil de 120 dB(A) marque le début de la douleur. Nos oreilles nous font mal. C'est un message d'alerte… qui arrive bien tard ! En effet, les seuils de danger pour l'audition et de détection de la douleur sont séparés de 40 dB(A) environ.
Les femmes seraient plus sensibles, plus émotives, plus douces, et douées de plus d'empathie que les hommes, comme le prouvent certaines études qui montrent que chez la gent féminine, l'hippocampe est plus développé que chez Monsieur.
Si vous l'aviez deviné, en voici la confirmation : les hommes sont plus sensibles à la douleur que les femmes. Une étude menée par des chercheurs canadiens sur des souris puis des humains (41 hommes et 38 femmes âgés de 18 à 40 ans) et publiée dans Current Biology a confirmé que la douleur est sexuée.