EN MONTAGNE, POURQUOI MON COEUR BAT LA CHAMADE ? Plus on grimpe en altitude (dès 2000 mètres) et plus on manque d'oxygène. Pour certains malades du coeur, la montagne est vraiment contre indiquée, même si l'on fait l'ascension en téléphérique sans faire d'effort physique.
La baisse des pressions atmosphériques en altitude a une répercussion directe sur la quantité d'oxygène disponible pour le corps humain obligeant celui-ci le de s'adapter avec une hyperventilation et la production de globules rouges créant une polyglobulie et une augmentation de la fréquence cardiaque de repos et d' ...
Les risques pour la santé
L'effort physique trop intense et précoce peut entraîner une fatigue excessive, un essoufflement, des maux de tête. Il peut même entraîner des problèmes de santé plus graves, comme ceux présentés par l'Université de Genève dans son étude « Le Mal aigu des Montagnes ».
Conclusion. La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé. Avant un séjour en altitude, la PA devrait être bien contrôlée.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
C'est un problème d'adaptation de la respiration. La quantité d'oxygène en altitude reste la même qu'ailleurs proportionnellement, mais la densité de l'air est moins importante. Cette raréfaction de l'oxygène peut provoquer une hypoxie, un manque d'oxygène dans les tissus qui conduit à un oedème cérébral.
Il est donc recommandé de consacrer au moins une journée par semaine au repos complet. La journée suivant une longue et éreintante randonnée, allez faire un petit pas de course de 20 min, question de stimuler votre organisme et délier les muscles. La récupération n'en sera que plus rapide!
La forme la plus courante de mal des montagnes est le MAM (le mal aigu des montagnes, qui se manifeste habituellement à des altitudes aussi basses que 2 500 mètres (8 000 pieds). Le MAM survient à n'importe quelle altitude et il cause de la fatigue et des nausées.
Le sommeil en altitude
Cette perturbation du contrôle de la ventilation induit une instabilité du sommeil et de l'oxygénation artérielle nocturne lors de nuits à des altitudes supérieures à 2500 m.
Une étude montre que vivre en haute altitude permet aux personnes obèses de perdre du poids.
Quand on voyage en avion, on pète plus ! C'est à cause de la pression de l'air. Comme cette pression diminue en altitude, les gaz contenus dans nos intestins prennent plus d'espace et cherchent à sortir.
Le froid et l'altitude peuvent masquer ou diminuer la sensation de soif, mais les besoins hydriques sont, eux, très importants. En montagne, on se déshydrate vite, ne serait-ce que par la respiration qui crée une déperdition importante de liquide.
La digestion, la chaleur ou le froid entraînent une augmentation de la fréquence cardiaque. Les facteurs de stress influent sur la fréquence cardiaque par le biais de trois mécanismes : les mécanismes nerveux, chimique et physique.
Éviter les activités physiques intenses dans les 48 heures qui suivent l'arrivée à plus de 2 500 mètres. Monter graduellement et à plus de 3 000 mètres, ne pas dépasser 300 à 400 mètres d'ascension par jour pour le coucher.
Cette stimulation entraîne une sécrétion d'acétylcholine, un neurotransmetteur qui induit un ralentissement du rythme cardiaque. Pour pratiquer la respiration profonde, on s'assoit ou on s'allonge, on ferme les yeux et on inspire lentement par le nez, puis on expire lentement par la bouche.
Il est alors recommandé d'alterner la respiration par le nez et celle par la bouche. Par exemple, vous pouvez respirer par le nez sur les sentiers plats et les descentes, et respirer par la bouche lorsque les choses se compliquent (montées, escalades, etc.)
La pression atmosphérique diminue avec l'altitude. Plus on s'élève dans l'atmosphère, moins il y a d'air au-dessus et donc moins le poids est grand. Il y a moins d'air au-dessus du niveau de 12 km qu'au-dessus du niveau de 5 km. La pression est donc plus grande au niveau de 5 km qu'à 12 km.
L'air, comme tous les corps, se dilate ou se contracte en fonction de la température. Plus la température baisse (plus l'altitude augmente), plus l'air se contracte et plus sa densité augmente. Les deux paramètres (pression et température) jouent donc en sens inverse l'un de l'autre.
« Les risques de maladies cardiovasculaires ou de cancers sont moins élevés lorsque l'on vit au-delà de 1300 mètres. » Si l'altitude facilite en effet le flux sanguin, elle est également un remède simple et efficace contre l'obésité.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie. C'est à partir de 1500-2000 mètres que ces changements commencent à avoir des effets sur le corps surtout à l'exercice.
"On respire moins bien alors on cherche à prendre de l'air plus rapidement et le cœur s'accélère. On dort donc moins bien", précise Olivier Coste, somnologue. Le phénomène se traduit de différentes manières.
L'acétazolamide (Diamox°) par voie orale est une option en prévention du mal aigu des montagnes, avant de séjourner plus de 4 heures au-dessus de 2 500 mètres d'altitude sans possibilité d'ascension progressive, ou en cas d'antécédent de mal aigu des montagnes.
Des complexes sportifs super équipés
Des complexes de ce type abritant bassin de natation, salles de fitness et de musculation et gymnase ont fleuri dans de nombreuses stations françaises : Val Thorens, Font-Romeu (qui abrite le Centre National d'Entraînement en Altitude), Val d'Isère ou encore Vaujany.
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.