L'installation d'au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée par logement chez les particuliers est obligatoire depuis mars 2015.
Contrairement aux détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF), obligatoires depuis le 8 mars 2015, les détecteurs avertisseurs autonomes de CO (DAACO) ne sont, ni obligatoires, ni soumis à la réglementation des produits de construction.
La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 rend obligatoire l'installation de détecteurs de fumée dans les lieux d'habitation. Au plus tard le 8 mars 2015, tous les logements devront être équipés d'au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée (DAAF).
Le détecteur de monoxyde de carbone doit être placé dans la même pièce que l'appareil à combustible du logement. L'idéal est qu'il se situe entre 1m et 3m à l'horizontal de la source.
Si vous êtes locataire d'un bien dans lequel vous êtes entré avant le 9 mars 2015, l'installation de ce dispositif est à votre charge. En revanche, pour tous les appartements et toutes les maisons loué(e)s après cette date, c'est le propriétaire qui doit faire l'achat (et vérifier que tout fonctionne correctement).
Quels sont les symptômes ? Les symptômes - maux de tête, fatigue, nausées - apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes.
Pour le CO, la valeur limite est une concentration de 30 ppm pour 1 heure d'exposition (MDDEP, 2010). Au Canada, il est recommandé de limiter l'exposition au CO dans l'air intérieur à 25 ppm pour 1 heure et à 10 ppm pour 24 heures (Santé Canada, 2008).
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Est-ce que le monoxyde de carbone monte ou descend ? Et pour cause : le monoxyde de carbone a la même densité que l'air. Il se mélange donc avec l'air ambiant, ne monte pas, et est plus concentré dans la zone où l'air est le plus brassé, c'est-à-dire au coeur de la pièce.
Le détecteur de chaleur n'est pas obligatoire mais représente une protection efficace contre les incendies, en complément du détecteur de fumée. Les détecteurs de monoxyde de carbone vous alertent quand le taux de monoxyde de carbone est trop élevé dans votre habitation.
Chaque habitation doit être équipée d'au moins un détecteur de fumée. C'est le propriétaire qui a l'obligation d'installer le détecteur. Votre compagnie d'assurance ne peut pas vous sanctionner si vous n'avez pas installé de détecteur.
Le détecteur de fumée est obligatoire dans toutes les habitations depuis la loi du 9 mars 2010 en France. Tous les logements devaient obligatoirement en être équipés au plus tard le 8 mars 2015. Cette obligation a été mise en place pour lutter plus efficacement contre les risques d'incendie domestique.
Où l'installer ? Le Daaf doit être installé de préférence dans la circulation ou dégagement (palier, couloir) desservant les chambres. Lorsque le logement ne comporte pas de circulation ou dégagement (cas d'un studio), le Daaf doit être installé le plus loin possible de la cuisine et de la salle de bain.
Même si la pile est encore bonne, tous les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être remplacés après 7 ans. En effet, le capteur de l'alarme ne fonctionne plus aussi bien, et lorsqu'il s'agit de détecter du CO, vous voulez une alarme dont le capteur fonctionne bien.
Les traces d'humidité peuvent être un autre signe de présence de CO. De la condensation inhabituelle sur une fenêtre ou sur une table peut indiquer que du monoxyde de carbone s'accumule. L'environnement de la pièce est ici un indice et la pression est un indicateur.
Ce gaz ne vient pas des appareils électriques. Ces appareils peuvent produire du monoxyde de carbone quand ils ne marchent pas bien : cuisinière, • chaudière et chauffe-eau, • chauffage d'appoint pas électrique, • poêle, • cheminée.
Aérer quotidiennement
Et ce, même s'il fait froid ! En plus de vous protéger des intoxications au monoxyde de carbone, aérer l'intérieur de sa maison permet d'apporter de l'oxygène et de prévenir de la prolifération des virus et des bactéries.
Le CO est un gaz incolore et inodore à température et pression normale, avec une densité voisine de celle de l'air. Il est le résultat d'une combustion incomplète, quel que soit le combustible utilisé (bois, butane, charbon, essence, gaz naturel...), alors que le CO2 résulte d'une combustion complète.
L'ANSES préconise ainsi pour le taux de CO2 en intérieur une limite ne dépassant pas 1000 à 1500 ppm (partie par million). Cette limite s'applique à des établissements accueillant du public, mais est également valable pour les bâtiments résidentiels et les habitations privées.
Peut exploser s'il est chauffé. RISQUE LIÉ À UN ESPACE CLOS. Peut s'accumuler à des concentrations dangereuses dans les zones basses, tout particulièrement à l'intérieur des espaces clos.
les chauffe-eau et chauffe-bains. les inserts de cheminées, poêles. les chauffages mobiles d'appoint. les cuisinières (bois, charbon, gaz)
Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres. Arrêter si possible les appareils à combustion. Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants.
Quand une personne respire du monoxyde de carbone, le gaz entre dans son sang et y prend la place de l'oxygène. Cela endommage les tissus et peut être très dangereux pour la santé.