Le DFG est remarquablement stable à travers le temps, mais n'est pas fixé, comme on le croit trop souvent. Il varie d'un jour à l'autre et même à l'intérieur d'une même journée.
Vous ne pouvez pas faire augmenter votre débit de filtration glomérulaire (DFG). L'objectif est d'empêcher votre débit de filtration glomérulaire de descendre pour prévenir ou retarder la défaillance rénale.
Un DFG inférieur à 60 peut signifier une maladie rénale. Un DFG de 15 ou moins peut signifier une défaillance rénale.
Le DFG augmente avec la teneur en protéines du bol alimentaire, par une augmentation du débit plasmatique rénal qui déplace le point d'équilibre de filtration le long du capillaire glomérulaire. Cette possibilité d'augmentation du DFG par rapport à la valeur de base est appelée réserve fonctionnelle rénale.
Chez une personne en bonne santé, le DFG normal est compris entre 90 et 120 mL/min/1,73m2. L'insuffisance rénale est considérée comme légère à débutante pour des valeurs comprises entre 60 et 89 mL/min/1,73m2.
Les reins sont en charge de l'équilibre de notre organisme. En filtrant le sang, ils régulent la quantité d'éléments présents dans le corps. Si vous mangez une banane par exemple, ils s'activent pour éliminer l'excès de potassium.
DFG entre 29 et 15 ml/min.
Cette baisse progressive du débit de filtration glomérulaire peut être estimée à environ 10 ml/min/décennie après 40 ans.
La CKD-EPI, qui mesure le débit de filtration glomérulaire (DFG), est considérée comme la meilleure formule pour évaluer la fonction rénale. « Selon l'âge et le sexe, le DFG est normal entre 80 et 120 ml/minute.
Une échographie des reins permet d'apprécier leur taille. Des reins de petite taille (< 8,5 cm) correspondent généralement à un stade final d'insuffisance rénale. Cet examen détecte également certaines anomalies comme une augmentation du volume des cavités du rein (hydronéphrose) ou la présence de kystes rénaux.
La première mesure proposée aux patients est souvent la modification du régime alimentaire. Le médecin peut recommander une réduction de l'apport en protéines pour ralentir l'accumulation de déchets dans le sang et limiter les nausées et les vomissements.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
Un régime pauvre en sel et le traitement par des antihypertenseurs ont une place très importante pour ralentir la progression de l'atteinte rénale. Les autres facteurs de risques cardiovasculaires devront également être pris en charge : tabagisme, surpoids, hypercholestérolémie, sédentarité...
Lorsque le DFG chute entre 8 et 10, un traitement dit “de suppléance” devient nécessaire : les patients sont sous dialyse ou ont reçu une greffe de rein. « Le traitement privilégié est la transplantation rénale, rappelle le Pr Boffa.
Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif.
Le DFG «normal» est de l'ordre de 120 ml/min/1,73 m2.
Il existe une diminution de la filtration rénale avec l'âge. Comme il existe parallèlement une diminution de la masse musculaire, la créatinine sanguine ne varie pas. On estime cette diminution de la filtration à 1 mL/min par an après l'âge de 40 ans.
En cas d'apparition de symptômes d'insuffisance rénale, commencer la dialyse ou envisager la greffe. En l'absence de symptômes, attendre jusqu'à ce que le DFG soit à 6 pour commencer la dialyse.
Les symptômes peuvent comprendre mictions nocturnes, fatigue, nausées, démangeaisons, soubresauts et crampes musculaires, perte d'appétit, confusion, détresse respiratoire et œdème du corps (le plus fréquemment au niveau des jambes). Des analyses de sang et d'urine sont nécessaires pour établir le diagnostic.
Il s'agit d'une affection courante avec l'avancée en âge. Puisque les déchets ne sont pas éliminés en totalité, le taux de créatinine dans le sang augmente.
Certains médicaments modifient le taux de créatinine dans le sang : les contraceptifs oraux l'augmentent, les antiépileptiques et les anti-inflammatoires le font diminuer.
Protéines – Selon le stade de votre maladie rénale, vous devrez peut-être limiter l'apport en protéines, ou au contraire en consommer davantage. Parmi les sources de protéines au petit-déjeuner : 100 g de yogourt, ¼ tasse de fromage cottage, 1-2 œufs, 1 c. à soupe de beurre d'arachides.
A chaque repas, introduire un produit laitier (yaourt, fromage blanc, petits suisses, fromages). Il existe des protéines d'origine animale (viandes, poissons, œufs, charcuteries et produits laitiers) et végétale (pomme de terre, céréales, légumineuses, graines et fruits oléagineux).
Des chercheurs ont découvert un lien entre pathologies rénales et importante consommation de viande rouge. D'autres sources de protéines seraient donc à privilégier, telles que la viande de volaille ou le poisson.