C'est une question qui revient souvent lorsque l'on évoque la surface de plancher. Dans la mesure où le garage est un espace de stationnement des véhicules, il ne crée pas de surface de plancher. En revanche, il entraine la création d'emprise au sol et de surface taxable.
Étant donné qu'il est réservé au stationnement de véhicules, le garage ne fait pas partie de la surface habitable. Comme les caves et les combles non aménagés, ces espaces n'entrent pas dans le calcul de la surface habitable puisqu'ils ne remplissent pas les conditions fixées par le Code de la construction.
Un garage fermé, accolé ou indépendant de la construction principale, est pris en compte dans le calcul de l'emprise au sol.
Les garages, remises et parkings privatifs situés à une distance inférieure à un kilomètre des logements, sont considérés, bien que non meublés, comme des dépendances de l'habitation. Les dépendances de la résidence principale bénéficient de la suppression de la taxe d'habitation pour ces logements.
La surface habitable inclut toutes les pièces fermées comme les chambres, salons, cuisines, salles de bains, couloirs et même les placards. Les espaces avec une hauteur sous plafond inférieure à 1,80 mètre et les extérieurs comme les balcons ou terrasses ne sont pas comptabilisés.
En effet, comme évoqué, la surface habitable est nécessaire pour les projets immobiliers, concernant la vente ou la location mais aussi pour un calcul de base fiscale alors que la surface de plancher, elle, est obligatoire lors de travaux de construction et permet la délivrance du permis de construire.
La loi nous dit que la surface habitable comprend tous les espaces de plus de 1,80 mètres, sans compter les murs ou encore les escaliers, où il est considéré qu'une personne peut vivre.
Le fisc indique en effet que garages et parkings doivent « être réservés à l'usage privatif » pour être soumis à la taxe d'habitation (source : BOI-IF-TH-10-10-10 §180). Ainsi, un garage dont l'usage est exclusivement professionnel n'est pas pris en compte dans le calcul de la taxe.
Un garage ou une place de parking servant à abriter les véhicules réservés à l'usage privatif sont considérés comme des dépendances. Ils entrent donc dans le calcul de cet impôt dû par les propriétaires et les locataires.
La déclaration s'effectue en ligne au travers du service « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI), sur le site Internet Impots.gouv.fr. Souvent, la démarche se limite à valider les informations déjà connues de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
Les garages et parkings sont soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties. Le montant de cette taxe dépend de la valeur cadastrale et des taux d'imposition locaux. Les garages peuvent également être assujettis à la taxe d'aménagement et à la taxe d'habitation.
Le calcul est simple : vous multipliez la largeur par la longueur de vos constructions, puis vous les additionnez ensemble pour connaître la surface d'emprise au sol totale. Prenez simplement la base des constructions, ne prenez pas en compte les différents niveaux.
LA SURFACE HABITABLE
Elle correspond à la surface au sol réelle du logement arrondit au m 2 supérieur, déduction faite des surfaces occupées par les murs et les cloisons, et hauteurs inférieures à 1.80 m. C'est le mode de calcul utilisé pour les logements vides relevant d'aucune convention (le parc privé).
Peut être les deux, selon l'emplacement. Si un parking est entièrement souterrain, alors il se trouve à l’intérieur . si c'est au-dessus du sol, exposé aux éléments, alors c'est à l'extérieur. Si ce garage hors sol se trouve être entouré de murs à l'extérieur, alors il est à l'intérieur.
Buanderies, débarras, séchoirs ou encore celliers font partie des surfaces prises en compte dans le calcul de la surface habitable dès lors que ces pièces sont intérieures au logement, c'est-à-dire qu'il n'est pas besoin de passer par l'extérieur pour y accéder, et que leur hauteur est supérieure à 1,80 mètre.
Les garages et emplacements de stationnement constituent, en règle générale, des dépendances imposables à la taxe d'habitation, même lorsqu'ils ne sont pas contigus à l'habitation du contribuable et même si leurs occupants n'habitent pas dans l'immeuble collectif ou l'ensemble immobilier dont dépendent ces locaux.
Quelles sont les pièces à déclarer pour le calcul de l'impôt de taxe foncière ? La taxe foncière est calculée sur la valeur cadastrale du bien. Celle-ci dépend du nombre de pièces principales du logement ainsi que des annexes (couloirs, placards, garages…).
Le calcul de la taxe foncière repose donc sur valeur cadastrale du bien bâti ou non bâti. En complément de la surface brute, il faut tenir compte des éléments de confort, du coefficient de correctif d'ensemble, mais aussi du tarif d'évaluation du local de référence.
Si vous êtes locataire de la place de stationnement et que celle-ci répond aux critères de taxation, vous devrez tout de même payer la taxe d'habitation même si le garage ne se situe pas dans l'immeuble dans lequel vous résidez. Si le parking est situé au sein d'une copropriété et que le stationnement est libre.
La taxe foncière en France est un impôt annuel pour les propriétaires. Elle est calculée en fonction de diverses surfaces, dont la principale (espace de vie), les terrasses, les vérandas, les garages, les caves, les piscines et les bâtiments dépendants.
En effet, la taxe foncière d'un garage est l'impôt local du propriétaire, au même titre que la taxe d'habitation garage est celle du locataire. Il n'y a qu'un seul cas de figure où le propriétaire paie la taxe d'habitation du garage. C'est quand le propriétaire est l'occupant du garage.
Les petites pièces inférieures à 9m² : elles sont à exclure de votre nombre de pièces. Les pièces supérieures à 30 m² : elles comptent pour 2 pièces dans votre calcul. Les pièces supérieures à 80 m² : elles comptent pour 3 pièces dans votre calcul.
La surface habitable retenue par l'administration fiscale correspond à la valeur locative brute ou cadastrale de votre bien immobilier au 1er janvier. Cette valeur est utilisée pour le calcul de votre taxe d'habitation et pour votre taxe foncière sous la désignation « base ».
La notion retenue est la surface habitable y compris couloir, cuisine, salle de bains, WC. En revanche sont exclus de cette surface les balcons, terrasses, vérandas, caves, parkings et greniers.