Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
Le plus simple est de couper, à l'aide d'un sécateur, les touffes de gui à la base et de creuser ensuite cette base jusqu'à ôter complètement le pivot destructeur. Il ne faut pas avoir peur de s'enfoncer dans la branche de l'arbre, c'est pour son bien !
Les vertus médicinales du gui
Durant l'Antiquité, le gui fut utilisé contre l'épilepsie, comme antispasmodique et sédatif. Aujourd'hui, le gui reste connu comme hypertenseur, notamment pour traiter l'hypertension des gros mangeurs. Il a une incidence favorable sur le rythme cardiaque qu'il régule.
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Une boule de gui contre le mauvais sort
C'est à nos ancêtres les Celtes que le gui doit sa bonne réputation et c'est plus ou moins par erreur qu'on leur attribue cette tradition qui consiste à s'embrasser sous une boule de gui.
Le gui aime bien les grives qui mangent les boules entières. Celles-ci vont rejeter un peu plus loin les graines intactes avec leurs fientes. Ce n'est pas le cas avec les pigeons ramiers (palombes) dont les puissants sucs gastriques détruisent les graines malgré leurs parois épaisses durant le transit intestinal.
Le gui est une plante druidique
Les druides l'utilisaient déjà comme hypertenseur, d'ailleurs, et traitaient aussi bien la coqueluche que la stérilité.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.
Le Gui est une plante dépourvue de racine qui vit dans les arbres et qui prend, au fil des ans, l'apparence d'une grosse boule. Plante parasite, le gui s'installe dans de nombreux arbres de nos régions comme l'aubépine, le robinier, le saule pleureur, le pommier, le tilleul et surtout le peuplier.
Le gui, un végétal parasite propagé par les oiseaux
Résistant aux sucs digestifs, les graines rejetées par l'oiseau adhèrent aux branches de l'arbre. En effet, la tige du gui y adhère grâce à un suçoir qui pénètre dans l'écorce. Le gui se propage ensuite au reste des branches avec la multiplication de ses bourgeons.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Le Gui est une plante hémiparasite, c'est-à-dire qu'il n'est pas totalement dépendant de son hôte. Il utilise les ressources de la plante hôte en lui soutirant eau et sels minéraux, mais il a de la chlorophylle et peut synthétiser ses propres sucres, protéines, etc.
Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Si le Breton moderne nomme le gui “uhel varr”: “haute branche”, les autres langues celtiques, comme l'Irlandais ou le gaélique d'Écosse ont gardé dans le vocabulaire populaire la tournure “qui guérit tout”. Plante médicinale, le gui a des vertus antispasmodiques et diurétiques.
Le gui parasite l'arbre
Le gui épuise l'arbre quand il est abondant. C'est en fait un bon exemple de végétal hémiparasite, c'est-à-dire qu'il se nourrit de la sève de son hôte sans pour autant l'épuiser totalement.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
Contrairement à une idée reçue, le lierre n'est pas un parasite ni une plante nuisible. Il ne tue pas les arbres en les étouffant, comme on entend souvent dire, mais au contraire, leur rend de multiples services. Le lierre est essentiel à la biodiversité et ne doit pas être arraché des arbres.
La mésange se plait dans les grands arbres feuillus où elle se sent en sécurité : chêne, peuplier ou laurier.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Échanges passionnés des premiers temps de l'amour, nos effusions labiales s'espacent parfois avec les années. Pourtant, s'embrasser, c'est bon pour le moral mais aussi pour la santé, assurent les spécialistes.
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.