Le 23 janvier 2012, 87 pays membres de l'ONU ont formellement reconnu le Kosovo comme un Etat indépendant et souverain.
Ancienne province serbe, le Kosovo déclare son indépendance en février 2008, neuf ans après la fin de la guerre qui l'a opposé à Belgrade (1998-1999). Ce territoire qui compte 1.9 million d'habitants, à 90% albanophones et musulmans, vit depuis dans un inconfort politique et diplomatique permanent.
En outre, son indépendance n'est reconnue que par 22 des 27 pays de l'Union. Par conséquent, l'absence de position claire de la Commission européenne, de même que les problèmes de corruption et l'instabilité politique, diplomatique et économique du Kosovo, ne permettent pas encore d'entamer les procédures d'adhésion.
15 pays d'Amérique sur 35 reconnaissent formellement le Kosovo en tant que pays indépendant : Antigua-et-Barbuda, le Belize, le Canada, la Colombie, le Costa Rica, les États-Unis, le Guyana, Haïti, le Honduras, le Panama, le Pérou, la République dominicaine, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie et le Salvador.
Mais il se trouve que les Albanais de l'ex-Yougoslavie (Kosovo, Macédoine) sont musulmans ou, minoritairement, catholiques, tandis que les peuples slaves des mêmes régions (Serbes, Macédoniens) sont orthodoxes.
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l'OTAN s'abattaient sur la Serbie pour mettre fin à la guerre au Kosovo. En pleine campagne pour l'élection présidentielle du 3 avril, percutée par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière.
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) participe au conflit à partir du 24 mars 1999 en opérant des campagnes de bombardements sur l'ensemble du territoire de la république fédérale de Yougoslavie. Le conflit armé aboutit le 11 juin au retrait des troupes yougoslaves du territoire du Kosovo.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
Son indépendance, proclamée le 25 juin 1991, entraîne l'intervention de l'Armée populaire yougoslave (JNA). Après un bref conflit armé, connu sous le nom de « guerre des dix jours », qui se solde par la victoire des forces slovènes, la JNA se retire.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
La répression menée par les policiers serbes contre les Albanais du Kosovo, qui revendiquent l'indépendance de leur région, prend vite la tournure d'une opération militaire et fait craindre à la communauté internationale l'embrasement d'une région traversée par de multiples courants ethniques.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
En février 1998, des tensions entre la majorité musulmane albanaise et la minorité serbe du Kosovo, une province du sud-est de la Serbie, dégénèrent en une escalade de violences.
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
Cette vieille idée fait déjà les titres de Politika en 1900 ; les quatre frères slaves du sud, Bulgares, Croates, Serbes et Slovènes doivent s'unir pour combattre leurs ennemis communs, les Autrichiens et les Turcs.
Les orthodoxes sont très majoritaires (90%) et le Patriarcat de Serbie est un puissant symbole national. Les Bosniaques confessent un islam sunnite traditionnellement modéré (mais auquel les guerres de Yougoslavie ont, ici et là, donné du tranchant).
L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.