Seul le mariage civil est reconnu en France. Un mariage purement religieux célébré en France n'a donc aucune valeur juridique. Pour pouvoir se marier en France, les futurs époux devront réunir certains documents qui seront différents selon leur nationalité.
Le mariage religieux en France
En France, Le mariage religieux n'a plus aucune valeur légale depuis 1791. Afin de légaliser leur mariage les mariés doivent se marier civilement, à la mairie. Toutes ces formes de mariage religieux sont propres à la religion de chaque personne.
Le mariage civil est donc suffisant en lui seul pour être reconnu et officialisé devant Dieu. Ceci est donc pratiqué en l'état par diverses confessions protestantes.
Tout d'abord, pourquoi certains couples choisissent-ils de s'unir religieusement ? Le mariage religieux est un sacrement. S'unir devant Dieu, c'est lui demander sa bénédiction et sa protection, mais aussi s'engager à vivre sa vie de couple selon les valeurs de sa religion et à élever ses enfants dans la foi chrétienne.
Le mariage civil est le mariage célébré par l'officier de l'état civil de la commune (le maire ou un de ses adjoints) à la mairie. Le mariage religieux, lui, est célébré par le représentant d'un culte.
Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour se marier à l'Église. Toutefois, le non croyant doit respecter la foi du conjoint et adopter les valeurs matrimoniales sacrées. Le sacrement de confirmation est nécessaire pour se marier religieusement. Il est réalisé, en principe, pendant l'adolescence.
Annulation du mariage religieux : la procédure
Le conjoint qui souhaite un jugement de l'Église quant à la validité de son mariage doit commencer par s'adresser à un avocat ecclésiastique, qu'il choisit sur une liste disponible au siège de son Évêché ou dans les annuaires diocésains.
Ainsi, en cas de divorce, il n'y a pas de possibilité de remariage par l'Eglise, si ce n'est des bénédictions d'alliances ou des messes symboliques qui ne sont en aucun cas liées au sacrement du mariage.
Le mariage à l'église
Le mariage chrétien ne peut en effet pas être rompu par le simple fait du divorce. Le seul recours à votre disposition pour vous marier une seconde fois à l'église est de parvenir à ce que votre première noce soit déclarée comme nulle. La demande doit se faire auprès de l'évêché.
Le mariage catholique célèbre l'échange des consentements.
Il s'agit d'un engagement public et libre des époux, l'un envers l'autre. La célébration se fait normalement devant les témoins et le curé ou un prêtre, et les invités des mariés.
Le mariage à l'église n'est pas possible pour un couple dont aucun des membres n'a reçu le sacrement du baptême. En revanche, il est autorisé si l'un des deux futurs époux est baptisé. Le non-baptisé peut être athée ou croyant d'une autre religion. On parle alors de « mariage avec disparité de culte ».
Depuis 1792, le mariage civil est le seul mariage officiel en France (1). En effet, le couple est tenu d'être d'abord mariés à la mairie pour pouvoir s'unir religieusement. Avant cette loi, il n'y avait pas de mariage civil, seule l'Eglise mariait les gens (1).
Le mariage dans la loi française
Le mariage est considéré comme une union contractuelle et rituelle. Celle-ci est alors reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse.
Le mariage musulman (Nikâh) ne ressemble ni au mariage chrétien, ni au mariage juif, ni au mariage civil. En effet, même s'il est évidemment possible qu'il soit célébré par un imam et qu'une demande de bénédiction ait lieu, rien de tout cela n'est « obligatoire ».
Le mariage sans acte civil est haram.
Dans l'Église catholique, les divorcés remariés, sans être excommuniés, sont traditionnellement exclus du sacrement de réconciliation, de la communion eucharistique, du sacrement des malades et d'un certain nombre de fonctions liturgiques et pastorales.
Pour ce qui est de l'ancien conjoint, du premier mariage, une fois le divorce prononcé, il cesse d'être héritier. Les anciens époux deviennent des étrangers l'un pour l'autre. Une fois remarié, les nouveaux conjoints deviennent eux héritiers l'un de l'autre.
Pour pouvoir se remarier, légalement, il faut donc avoir divorcé préalablement et dans ce cas, il est tout à fait possible de se remarier avec la même personne, sans limite : il est possible de divorcer et se remarier dix fois avec la même personne !
Un mariage peut être invalidé s'il est établi qu'il n'y a pas eu de consentement libre des époux au moment du mariage. l'absence de l'usage suffisant de la raison ; le défaut grave de discernement ; l'impossibilité d'assumer les obligations essentielles du mariage pour une cause de nature psychique.
L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
Pour l'Église, le divorce est un acte civil et il n'est donc pas reconnu d'un point de vue théologique. Mais l'Eglise ne dit pas que cela n'existe pas : elle reconnaît qu'un divorce peut entraîner des répercussions psychologiques et spirituelles, des déchirements et elle a le souci des enfants, quand il y en a.
Définition du hlel : qu'est-ce que le mariage religieux en Islam ? Le mariage en Islam, aussi appelé hlel (qui vient du « halal »), nikah ou fatiha suivant le pays d'origine, est un contrat moral passé entre les deux membres d'un couple musulman, reconnu devant Dieu et devant les hommes.
Imams et rabbins peuvent non seulement se marier, mais ils en ont le devoir. Il en va de même pour les prêtres hindous qui doivent être mariés pour pratiquer toutes les cérémonies.
Le IVe Concile de Latran (1215) définit le mariage catholique ainsi : « L'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu'à la génération et à l'éducation des enfants », laquelle « a été ...