On se demande parfois si l'énergie produite par les centrales nucléaires est une énergie fossile ou une énergie renouvelable. Et la réponse est : ni l'une ni l'autre. L'énergie nucléaire est -- à ce jour pour le moins -- une énergie décarbonée non renouvelable.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années.
L'énergie nucléaire dépend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'électricité, dans les centrales nucléaires, appelées centrales électronucléaires, grâce à la chaleur dégagée par la fission d'atomes d'uranium.
L'électricité nucléaire est une énergie issue de ressource limitée mais ne pollue pas car sa fission n'émet pas de CO2. Ni vraiment fossile ni renouvelable, on peut la qualifier d'énergie thermique décarbonée.
Cette vapeur est sans impact sur l'environnement car elle rejoint le cycle naturel de l'eau. En gros, cela signifie que parmi les sources de production d'électricité disponibles à l'heure actuelle, le nucléaire fait partie de celles qui émettent le moins de CO2 et polluent le moins l'atmosphère.
Le nucléaire émet moins de CO2 que l'éolien.
Outre la lutte contre le dérèglement climatique, l'énergie nucléaire permet de lutter contre la pollution atmosphérique. Une centrale nucléaire n'émet ni dioxyde d'azote, ni dioxyde de soufre, ni particules fines ni poussières, qui contribuent à la pollution de l'environnement, (air, eau et forêts).
Si l'uranium est une ressource présente en abondance sur la planète, elle n'est toutefois pas inépuisable. Elle ne se reconstitue pas dans les mines.
De l'autre côté, les opposants au nucléaire sont souvent des promoteurs de la sobriété énergétique et d'un mode de vie « alternatif » (anti-consumériste) autonomiste, local, simple et low-tech.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Les risques liés au nucléaire. Les risques du nucléaire existent à plusieurs niveaux : sanitaire, environnemental, sécuritaire… La durée de vie légale des centrales nucléaires en France est de 40 ans. Or, les centrales françaises sont vieilles et ont presque cette moyenne d'âge, les risques sont donc nombreux.
1896 : Henri Becquerel, pionnier du nucléaire, qui découvre la radioactivité. 1898 : Pierre et Marie Curie découvrent le polonium et le radium. 1945 : Création du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Frédéric Joliot est nommé premier haut-commissaire à l'énergie atomique.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Pour Vincent Peillon, «l'énergie la plus propre, c'est le nucléaire»
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Le nucléaire ne rejette pas de CO2 mais seulement de la vapeur d'eau ; C'est une énergie qui est disponible toute l'année ; C'est aussi une énergie qui ne coûte pas chèr à produire et elle permet de produire de l'électricité en grande quantité ; Une centrale nucléaire a une durée de vie assez longue (40 ans).
Ils proviennent par exemple des circuits d'épuration et de filtration d'une centrale nucléaire, collectant une partie des éléments radioactifs engendrés par le fonctionnement de l'installation (tritium, carbone 14, iode, autres produits de fission ou d'activation, gaz rares, etc.).
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
De l'uranium jusqu'en 2070 au maximum
Au rythme actuel de consommation de l'uranium, ces ressources seraient épuisées en 2070 (18). Envisageons à présent le développement du parc électronucléaire mondial selon le “scénario de référence 2007 - 2030” de la World Nuclear Association.
On estime que dans environ 50 ans, il n'y aura plus de gaz et de pétrole.
Le nucléaire est en effet une source d'énergie bas carbone qui contribue à la production d'une électricité très faible en CO2. Il émet ainsi 70 fois moins de CO2 que le charbon, 40 fois moins que le gaz, 4 fois moins que le solaire, 2 fois moins que l'hydraulique et autant que l'éolien.
Inconvénients de l'énergie nucléaires :
Les déchets nucléaires, particulièrement le transport et le stockage des combustibles usés. Les déchets radioactifs sont nocifs pour l'environnement ainsi que pour la santé de la population.
Le principal risque retenu est celui d'un accident au sein d'une centrale nucléaire, qui conduirait à un rejet massif d'éléments radioac fs dans l'atmosphère à par r de l'enceinte de confinement du réacteur. L'accident le plus grave aurait pour origine un défaut de refroidissement du réacteur nucléaire.