- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Les taux de récupération d'un gisement de pétrole brut varient de 5 à 50 %. L'exploitation des gisements de gaz seul est plus efficace parce que le gaz est moins dense et beaucoup plus mobile que le pétrole : le taux de récupération peut atteindre 60 à 80 %.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
Quand la couche de sédiments contenant le kérogène atteint des profondeurs de 1500 à 3500 m environ, cela génère principalement du pétrole. Plus profondément, les températures deviennent trop élevées, il ne se forme plus de pétrole mais uniquement du gaz.
La biomasse peut représenter une alternative au pétrole. Cette source d' énergie est renouvelable et non polluante si on l'utilise bien et sans la mettre en concurrence avec les surfaces agricoles.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Ces innovations du passé discréditent aujourd'hui la question de la fin du pétrole car on s'est habitué à penser que "nous trouverons des solutions techniques". Pourtant, le rapport 2019 de l'AIE (L'Agence Internationale de l'Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025.
Le pétrole (en latin petroleum, du grec petra, « roche », et du latin oleum, « huile »), dit aussi naphte dans l'antiquité, est une huile minérale d'origine naturelle composée d'une multitude de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, piégée dans des formations géologiques particulières.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie.
La combustion du pétrole pour alimenter les moteurs libère dans l'air du CO2, des hydrocarbures mal brûlés, du plomb, des suies, des minéraux lourds, responsables avec d'autres polluants de la pollution atmosphérique mais également de pluies acides qui impactent la faune et la flore.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Le pétrole, tout comme le gaz et le charbon, est qualifié d'énergie « fossile » : il est stocké dans le sous-sol sous forme d'hydrocarbures issus de la fossilisation de matière organique.
Deux nouveaux gisements, qui pourraient fournir jusqu'à 22 milliards de barils de pétrole non conventionnel, ont été découverts dans l'émirat d'Abou Dhabi, a annoncé le Conseil suprême du pétrole.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années.
L'expression est apparue avec la découverte du pétrole et. Elle découle de l'or jaune qui est un métal symbole de richesse et sous-entend que le pétrole est une ressource précieuse. La couleur noire fait référence bien entendu à la couleur du pétrole.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
Les nombreux inconvénients du pétrole
récurrentes comme les marées noires (visibles), les marées blanches (invisibles car effectuées sur les eaux internationales loin des côtes), le dégazage des bateaux en haute mer, la pollution de l'air, etc.
Le pétrole est surtout consommé par le secteur des transports (bitume, carburants…) et le charbon pour la production d'électricité. Quant au gaz naturel, il est principalement destiné à la production de chaleur pour la cuisson et le chauffage ainsi qu'à la production d'eau chaude.
Une reprise de la demande de pétrole en 2021
Cette tendance s'inverse en 2021. La reprise économique mondiale, notamment portée par les réouvertures des frontières et à la reprise des vols aériens, augmente le niveau de la demande en pétrole. Cette demande a quasiment retrouvé son niveau d'avant crise.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.