Un pléonasme est un enchaînement. Fermer l'infobulle de mots qui véhicule deux fois une même idée. C'est un fait de langue commun, voire une figure de style, qui permet de renforcer l'expression, d'insister : Je l'ai vu de mes yeux et entendu de mes oreilles; c'était à faire dresser les cheveux sur la tête.
Le pléonasme employé comme figure de style
Utilisé comme procédé stylistique, il contribue alors à mettre en valeur le comique d'une situation et vient renforcer l'énoncé afin de convaincre ou persuader une personne.
C'est la répétition, dans un même énoncé, de termes qui signifient la même chose. Il y a pléonasme dès lors qu'on pourrait laisser un seul des termes. On parle aussi de « redondance ». L'exemple le plus populaire en France serait sans doute "monter en haut" ou "descendre en bas".
Définition de pléonasme nom masculin
➙ redondance. Pléonasme fautif (ex. monter en haut ; panacée universelle ; prévoir d'avance).
Nom commun. (Rhétorique) Figure de style par laquelle on redouble une expression pour la renforcer. Ces mots font pléonasme. Les expressions : « Je l'ai vu de mes yeux, entendu de mes oreilles » sont des pléonasmes admis et fort usités.
Le pléonasme est une figure de style où l'expression d'une idée est soit renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes.
Définition paronyme
Par exemple, si “la voile (d'un bateau)” et “le voile (d'une mariée)” sont des homonymes parfaits (à l'exception de leur genre), “poison” et “poisson” sont des paronymes : ils s'écrivent presque pareil, à une lettre près, mais n'ont pas du tout le même sens.
Une phrase commencée, oubliée
Pour Henri Bonnard « il y a anacoluthe quand une construction commencée est oubliée et fait place à une autre », exemple : « Ô ciel ! plus j'examine, et plus je le regarde, C'est lui.
La litote, en faisant ressortir une idée par le biais de termes atténués, permet, entre autres, de faire comprendre sa pensée sans la mentionner directement. Elle permet ainsi de créer un effet humoristique ou ironique, ou encore de faire preuve de nuance ou de retenue dans ses propos.
Le chiasme est une figure de style d'opposition qui consiste à rapprocher deux énoncés, ayant parfois des sens opposés, en les mettant en parallèle selon une structure AB-BA. On peut retrouver cette figure de style dans différents types de textes. « Un pour tous, et tous pour un. »
Les pléonasmes descendre en bas et monter en haut
Les expressions descendre en bas et monter en haut sont considérées comme pléonastiques. En effet, descendre exprime en soi l'idée d'un mouvement qui va vers le bas. De même, monter exprime déjà l'idée d'un mouvement qui va vers le haut.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Un bon exemple de périssologie est l'expression courante « monter en haut ». Non seulement il est impossible de « monter en bas » (ou horizontalement), mais contrairement à « je l'ai vu de mes yeux », dire qu'on « monte en haut » n'apporte aucun complément de sens utile à la phrase. C'est un abus de langage.
La répétition
C'est une figure d'insistance consistant à répéter un mot, une expression, un groupe de mots ou un ensemble de mots. L'opération consiste donc à ajouter des éléments identiques, « les uns sur les autres ».
L' épanadiplose (du grec ancien ἐπαναδίπλωσις/epanadíplôsis, de ἐπί/epí, « sur », ἀνά/aná, « de nouveau », et διπλόος/diplóos, « double », soit « redoublement à la suite ») est une figure de style consistant en la reprise, à la fin d'une proposition, du même mot que celui situé en début d'une proposition précédente.
La synecdoque opère un changement dans l'extension logique du mot ; elle substitue à un mot un terme d'extension différente. La métonymie opérerait un changement dans la compréhension logique d'un mot ; elle substitue à un mot un terme de compréhension différente8.
L'antiphrase est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce qu'on pense. L'objectif n'est pas de mentir au lecteur, mais bien de faire ressortir une opinion grâce à son contraire et de faire comprendre qu'on ne pense pas ce qu'on dit. Le contexte est donc très important.
L'antithèse est une figure de style qui consiste à rapprocher dans une phrase ou un paragraphe deux mots qui évoquent des idées contradictoires. Cette association à distance permet de jouer sur les contrastes en mettant l'accent sur une opposition.
Une personne commet une faute de syntaxe lorsqu'un mot est mal placé dans une phrase. Un oubli de mot ou un mot mal employé constituent également des fautes de syntaxe. Il s'agit d'une erreur de grammaire. L'anacoluthe, le zeugme et la syllepse sont trois erreurs de syntaxe à bannir.
L'anaphore
On répète le même mot ou la même expression en tête de vers, de phrase ou de paragraphe. Cela met l'accent sur une idée, pour convaincre ou rythmer l'énoncer. L'anaphore est une figure de style que l'on retrouve fréquemment dans les discours, notamment dans les discours politiques.
La syntaxe est, à l'origine, la branche de la linguistique qui étudie la manière dont les mots se combinent pour former des phrases ou des énoncés dans une langue.
"Maire", "mer" et "mère" sont des homonymes.
Il ne faut pas confondre les noms conjecture et conjoncture. Il s'agit de paronymes, c'est-à-dire des mots qui se ressemblent mais qui n'ont pas le même sens.
Nom féminin qui désigne l'évocation indirecte ou rapide de quelqu'un ou de quelque chose. Voir la définition de allusion . Exemples :Elle fait allusion dans son roman à son auteur fétiche.