Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Quand une personne abîme des objets qui se trouvent dans l'espace public, ça peut aussi être un méfait. On appelle souvent cela du vandalisme. Par exemple, endommager un abribus ou faire un graffiti sur un mur.
Juridiquement parlant, les graffitis considérés comme du vandalisme sont une dégradation de la propriété. Il a été démontré qu'ils ont des répercussions négatives sur leur environnement. En effet, les criminologues ont observé un "effet boule de neige".
En effet, dans une très grande majorité des cas, les graffitis sont illégaux puisqu'ils endommagent ou détruisent la propriété d'autrui. Ce comportement est donc un délit au sens de l'art.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
« L'art urbain a un statut un peu particulier. Il est né dans l'illégalité. En l'absence de l'accord du propriétaire des murs, les œuvres qui y figurent sont en réalité constitutives de délit de dégradation du bien », rappelle Jean Faucheur.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
Pourquoi les graffitis sont interdits ? A l'origine, le street art **est un art subversif réalisé par un artiste sur un support sans l'autorisation du propriétaire dudit matériel. De ce fait, il peut être poursuivi pour atteinte à la propriété individuelle.
En accord avec les propriétaires
En effet, la règle la plus simple pour ne pas avoir de soucis avec la justice est d'obtenir l'autorisation du propriétaire du support utilisé (qu'il soit public ou privé). Les Villes ont compris que le street art peut être un atout pour elles.
Les auteurs de ces graffiti sont appelés « graffeurs » ou « graffiti-artists » plutôt que « graffiteurs ».
Des street artistes ont réalisé des créations puissantes dénonçant l'impact de l'homme sur la nature. Leurs messages artistiques sont véridiques ! Le monde se déplace vers les villes et aussi vers le Street Art. Les murs de la ville deviennent jours après jours des toiles pour les principaux messages du Street Art.
Depuis son invention, le street art s'engage et milite pour dénoncer les méfaits de notre société et leurs conséquences sur notre quotidien. Tout comme de nombreuses ONG, l'art urbain tente de sensibiliser les citoyens du monde ; ici, les artistes brusquent les promeneurs avec une simple image.
L'art peut émouvoir, faire penser, mais aussi inquiéter. De la même façon, la création peut aider comme elle peut représenter un danger. Comme toute nouvelle expérience, elle peut avoir, pour certains sujets, de nouveau valeur d'exil et, par conséquent, de bannissement social et symbolique.
Mais les œuvres de Street art transmettent souvent le message que « quelque chose s'est passé » sur le lieu où elles se trouvent. Ce « quelque chose » est très souvent l'attachement illégal d'une œuvre de Street art sur une surface dans un espace public.
Lorsqu'un graffiti a été dessiné sur un mur, la première solution est de tenter de passer un nettoyeur à haute pression sur la surface. Le de sable ou l'hydro-gommage peuvent être efficaces. Ensuite, des produits dissolvants peuvent être appliqués, sous forme de lingettes spéciales par exemple.
Un graffeur est un artiste spécialisé qui a une très bonnes connaissances dans le domaine du graffiti.
Pouvoir danser partout, dans une salle, sur un terrain de basket, dans le métro, dans la rue etc. Tous des lieux pour s'exprimer, s'affronter, mélanger les styles, se rencontrer, entre amoureux de la danse. Une passion commune ! Vous comprendrez aisément pourquoi arpenter les rues est devenu si normal.
JR, par exemple, ne se cachent pas mais n'ont jamais dévoilé leur véritable identité. Banksy est un cas à part car personne ne sait qui il est physiquement. S'il s'obstine dans sa clandestinité, c'est pour se protéger.
Les tags constituent un délit prévu par le code pénal. La loi sanctionne le graffeur d'une amende maximale de 3 750 euros et d'une peine de travaux d'intérêt général si le dommage est considéré comme "léger" (nécessitant peu de réparation, avec des dégâts superficiels et facilement effaçable).
Darryl McCray, mieux connu sous son nom de tag Cornbread, un habitant de la ville commence à écrire son nom sur les murs de la ville pour attirer le regard de celle qu'il aime : « Cornbread Loves Cynthia » . Il est largement considéré comme le premier graffeur moderne au monde.
Les mesures de prévention
Réguler la vente des bombes : exposition interdite dans les façades, vente interdite aux mineurs d'âge, interdiction de vendre des marqueurs indélébiles d'une certaine épaisseur,... Nettoyer rapidement les zones taguées apparaît comme un facteur déterminant dans la limite de la récidive.
Le Street art est un mouvement artistique contemporain qui s'est développé à la fin du siècle dernier. Il se définit comme l'art des endroits publics, celui qu'on retrouve dans nos rues, sur nos murs. Celui auquel on ne prête pas toujours attention, mais qui peut réserver de belles surprises.
Le domaine public désigne l'ensemble des oeuvres (littéraires mais pas uniquement) qui ne sont plus régies par le droit d'auteur. Toute personne est donc libre d'utiliser ces créations. En France, un livre tombe dans le domaine public lorsque son auteur est décédé il y a plus de 70 ans.