Son usage est toujours réputé en cas d'inflammations des voies respiratoires, d'état grippal, de bronchites, ou de rhume, grâce à ses propriétés antivirales, anti-oxydantes, anti-inflammatoires. Par extension, le sureau est utilisé pour prévenir et soigner les rhumatismes, les infections urinaires.
Traditionnellement, les fleurs de sureau noir sont également proposées dans le traitement du surpoids, de la constipation, des diarrhées et, en applications locales, de l'eczéma. L'écorce interne est parfois utilisée contre l'arthrose (rhumatismes).
Le sureau est parfaitement comestible en respectant une seule règle : il faut effectuer une cuisson des fleurs, des fruits (ou de son jus). En effet, le sureau contient une substance -la sambunigrine- alcaloïde toxique qui disparaît à la cuisson à environ 65°/70° (thermolabiles*).
La fleur de sureau est diaphorétique, c'est à dire qu'elle facilite la transpiration, on peut l'utiliser en infusion par accompagner une fièvre. Elle est également diurétique, elle facilite la sécrétion des urines, on peut donc y penser en cas de rétention d'eau ou d'œdèmes.
Le sureau noir toxique : le sureau hièble
Cousin du sureau commun, le sureau hièble est la plante à éviter. Pour le reconnaitre, sachez qu'il pousse généralement en groupes et contrairement aux autres espèces qui sont des arbustes, le sureau hièble est plutôt une plante herbacée vivace avec une souche rhizomateuse.
Le sureau noir est une espèce d'arbuste ou d'arbre très répandue, non seulement dans les jardins, mais aussi dans nos campagnes où il pousse librement à l'état sauvage un peu partout en France. Ses fleurs et ses fruits sont comestibles et délicieux.
La réalisation d'une infusion est très simple, il suffit d'ajouter à de l'eau bouillante 2 cuillères à café de fleurs de sureau séchées. Froide, l'infusion peut être utilisée en usage externe, notamment pour soulager les irritations oculaires, au même titre que le bleuet.
Prisé pour ses fleurs, ses baies, son écorce
La baie a un goût très amer, car elle contient très peu de fructose. Quand on la sucre, en revanche, elle dégage des notes de fruits noirs et de fruits rouges, notamment de mûres et de myrtilles.
Côté remède, le sirop de sureau est tout indiqué en cas de rhume, grippe, toux, bronchites, et autres inflammations des voies respiratoires. Il possède des propriétés antivirales, antioxydantes, ou encore anti-inflammatoires, etc.
Pour toutes les maladies qui provoquent de la fièvre (modérée ou pas), le sureau noir peut aider. On prépare une infusion fébrifuge en laissant infuser 1 c. à s. de fleurs séchées dans 250 mL d'eau chaude bouillante pendant 6 à 8 minutes. On boit jusqu'à 5 tasses par jour jusqu'à amélioration.
À l'état sauvage, on peut trouver le sureau dans les bosquets, les haies, les décombres et autres lieux abandonnés. L'arbrisseau est aussi cultivé dans le jardin en massif, talus ou haie. Les plantes couvre-sol s'accompagnent bien avec le sureau.
Le jus de sureau extrait des baies de sureau est un antiviral naturel, une plante médicinale.
Cette espèce est une Caprifoliacée de 3 à 10 m de hauteur, il est présent dans toute la France et le Nord de l'Afrique, particulièrement dans les bois ou en bordure de rivière donc dans des milieux plutôt humides.
Le sureau offre deux parfums bien distincts : le premier se trouve dans ses fleurs, le second dans ses fruits (les baies).
Conservation. Pour conserver vos baies de sureau fraîches, placez-les dans un contenant hermétique à l'abri de la chaleur. Idéalement, stockez-les dans le réfrigérateur et consommez-les dans la semaine. Vous pouvez également congeler les baies de sureau pour les consommer hors saison.
Préparation de la gelée de sureau
Porter à ébullition et poursuivre la cuisson en réduisant le feu pendant environ 20 à 30 minutes environ. Vérifier si la gelée est prise en versant une goutte sur une assiette, elle ne doit plus être totalement liquide mais sirupeuse.
Originale au bon gout de baies.
Le sureau rouge, Sambucus pubens ou racemosa, est plus dangereux, car ses baies sont réellement toxiques. Dans la nature, le rouge est d'ailleurs souvent synonyme de danger. Pas toujours par contre, mais disons que si la peau et la chair du fruit sont rouges, il risque fort d'être fauteur de trouble.
Si le sureau noir est le plus connu et recherché, il existe d'autres variétés comestibles aux fruits de différentes couleurs : rouges, pourpres, blancs ou bleus.
Les baies du sureau, même si elles sont toxiques pour nous lorsqu'elles sont crues, sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux… Enfin, le sureau est la plante hôte de papillons de nuit tels que la phalène du sureau et le sphinx du troène.
Quand récolter les baies de sureau
celles-ci arrivent à maturité à partir de fin août et pendant tout le mois de septembre. Pour être sûr que les baies soient mûres, vous devriez observer des fruits de la taille d'un grain de poivre, d'un beau noir violacé.
Reconnaître le sureau comestible :
Son bois est creux et renferme une moelle spongieuse blanche. Le sureau hièble (Sambucus ebulus) est une plante herbacée qui ne présentera jamais un tronc avec du bois.
Quand récolter le sureau ? On récolte les fleurs de sureau au printemps (mai-juin, souvent fin mai ou juin en France) et les baies ou fruits en automne (fin août, septembre et octobre voire novembre en Suisse par exemple et plutôt août-septembre dans le nord des Etats-Unis).