Selon une étude ayant porté sur plus de 500 fumeurs parvenus au sevrage, une constipation s'est manifestée dans 17 % des cas. Il semblerait qu'il existe un lien étroit entre de tels troubles du transit intestinal et la cigarette du matin.
Outre la maladie de Crohn et la pancréatite chronique, le tabagisme augmente les risques de cancers digestifs, dont celui de l'œsophage, du pancréas, de l'estomac, du foie et du côlon.
La nicotine a un effet stimulant sur l'intestin. De nombreux fumeurs utilisent le tabac comme méthode de régularisation du transit. Chez le fumeur, l'intestin devient lui aussi dépendant de la nicotine pour fonctionner.
non-fumeur n. Personne qui ne fume pas. fumeur n.
La Dre Zaleski-Zamenhof décrypte : « La nicotine accélère le métabolisme et brûle environ 200 calories par jour. Elle augmente également le taux de glycémie dans le sang, ce qui a un effet anorexigène : on a moins faim. » Il est donc exact que fumer « aide » à moins manger et « brûle » des calories.
Le tabac est un inducteur enzymatique sur le foie. C'est-à-dire que fumer régulièrement augmente les enzymes hépatiques permettant de filtrer et d'éliminer les substances toxiques comme la nicotine.
Un métabolisme modifié
Avec, à la clé, une absorption de 100 à 300 calories quotidiennes en plus. Les données montrent que 48 jours après le sevrage, les ex-fumeurs consomment 227 calories en plus quotidiennement. C'est dans les premiers mois que le poids grimpe le plus.
On peut citer tout de même l'implication très probable de l'immunité humorale et cellulaire avec l'action du tabac sur le mucus du côlon, la flore intestinale, la perméabilité intestinale, la motilité...
La nicotine a un effet stimulant sur l'intestin. De nombreux fumeurs utilisent le tabac comme méthode de régularisation du transit. Chez le fumeur, l'intestin devient lui aussi dépendant de la nicotine pour fonctionner. À l'arrêt de la cigarette, des problèmes de constipation et de ballonnements peuvent surgir.
Dans la plupart des cas, les symptômes physiques du manque de nicotine apparaissent en moins de 24h. Le moment où ils sont le plus intenses se situe entre 48 et 72 heures après l'arrêt. Ils s'atténuent ensuite durant une vingtaine de jours en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines.
La fatigue chronique, appelée aussi asthénie, est un des nombreux méfaits du tabac. Le métabolisme et le sommeil subissent les effets délétères de cette substance toxique bien connue de tous.
La nicotine du tabac agit sur les muscles digestifs, provoquant des contractions et une accélération du transit. Le meilleur moyen pour stopper vos inconforts est d'arrêter de fumer. Si les diarrhées continuent malgré l'arrêt du tabac, consultez un médecin.
D'abord véhiculé par l'air respiré, il atteint successivement le larynx, la trachée, les bronches, les poumons. Puis le sang, à son tour, le distribue à toutes les cellules du corps.
Les causes de cette prise de poids :
la nicotine brûle les graisses (10 cigarettes du commerce = 100 Kcalories), et a un effet coupe-faim, un léger ralentissement du métabolisme quand on arrête de fumer : l'organisme « brûle » moins de calories, une compensation du phénomène de manque par du grignotage.
Lorsque l'on fume, la nicotine contenue dans le tabac agit en diminuant l'appétit, en augmentant les dépenses énergétiques et en ralentissant le stockage des graisses : elle agit donc un peu à la manière d'un « coupe-faim ».
Et l'explication serait en fait neurologique. Les neurones qui contrôlent notre appétit sont touchés. Derrière cette soudaine fringale, des neurones à pro-opiomélanocortine, ou POMC. Habituellement, ils sont censés envoyer un message de faim au cerveau quand l'organisme est en manque.
Des non-fumeurs peuvent aussi en être atteints. Une exposition à l'amiante, à la pollution atmosphérique ou encore au radon peut déclencher un cancer du poumon. Le lien entre l'exposition à un facteur environnemental et l'apparition d'un cancer du poumon chez un non-fumeur de toujours n'est pas toujours établi.
Le tabac est le premier facteur de risque de cancer du poumon (risque multiplié par 10 à 15 pour un fumeur) et de cancer de la vessie. Il est également responsable des nombreux autres cancers (ORL, œsophage, estomac, colon, foie, pancréas, col de l'utérus, etc.).
Des substances toxiques dans toute la maison !
On retrouve dans la fumée de tabac plus de 4.000 substances nocives. Au moins 50 d'entre elles peuvent causer le cancer. Elles restent en suspension dans l'air, se déplacent vers les autres pièces et s'incrustent un peu partout.