Le tramadol n'est pas considéré comme un produit dopant. Utilisé fréquemment par les cyclistes, il ne fait pas partie des substances interdites par l'Agence mondiale du dopage.
L'antidouleur tramadol placé sous étroite surveillance
L'AMA rappelle aussi que le tramadol, comme tous les opioïdes, peut entraîner une forte dépendance avec des risques d'addiction. La substance est notamment impliquée dans la crise des opiacés qui secoue les États-Unis depuis plusieurs années.
Très fréquent : sensations vertigineuses. Fréquent : maux de tête, somnolence. Rare : sensations anormales (par exemple démangeaisons, picotements, engourdissement), tremblement, crises d'épilepsie, contractions musculaires, mouvements non coordonnés, perte de conscience transitoire (syncope), troubles de la parole.
Le tramadol agit comme agoniste des récepteurs morphiniques ; il est aussi inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Les effets indésirables les plus fréquents sont les nausées et vomissements, la sensation vertigineuse, une pseudo-ébriété et une somnolence.
Le tramadol est ce que l'on appelle un opiacé faible, c'est un dérivé de la morphine qui a une action plus faible. Du fait de ses effets secondaires fréquents, il est mal toléré par certains patients et ses risques en effraient d'autres.
Apprécié du Maroc au Cameroun, de l'Egypte au Ghana, du Sénégal à la Guinée, du Mali au Congo-Brazzaville, du Niger à la Côte d'ivoire, le Tramadol fait planer le continent. Des millions de personnes consomment ce dérivé de l'opium en détournant son usage.
Ils peuvent se traduire par des modifications de l'humeur (le plus souvent euphorie, parfois irritabilité), des modifications de l'activité (généralement diminution, parfois augmentation) et une diminution des fonctions cognitives et des perceptions sensorielles (modifications sensorielles et troubles de l' ...
Comme tout opioïde, le tramadol peut rendre dépendant. Le corps s'y habitue et y devient moins sensible. Il lui faut des doses plus élevées. Inévitable, cette tolérance favorise un mésusage ou une addiction (une perte de contrôle) et leurs complications (surdose, hospitalisation).
Sa durée d'action est de 4 à 6 heures, et sa demi-vie d'élimination est de 5 à 7 heures. Comme les autres opiacés, le tramadol a un métabolisme hépatique qui utilise les voies des cytochromes (CYP4502D6), conduisant à la production de nombreux métabolites dont un seul est actif.
Il est addictif, sédatif et potentiellement mortel en cas de surdose.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Sur une analyse groupée de 1200 patients, suivis 8h après une extraction dentaire , l'association paracétamol + tramadol a démontré un surcroit d'efficacité par rapport au paracétamol seul et au tramadol seul, mais un effet antalgique similaire à celui d'ibuprofène 400.
Ses effets secondaires peuvent être redoutables : nausées, perte d'appétit, addiction, mal être et surtout on l'accuse notamment de provoquer une baisse d'attention qui entraînerait des chutes dans le peloton (lire notre encadré plus bas).
Les produits de tramadol vendus et distribués par les fabricants après le 31 mars 2022 doivent porter une étiquette actualisée affichant le symbole narcotique « N ».
Il sert à traiter des douleurs légères à modérées.
Posologie usuelle :
douleur aiguë : 2 gélules lors de la première prise, puis 1 ou 2 gélules lors des prises suivantes, à renouveler si nécessaire toutes les 4 à 6 heures. douleur chronique : 1 ou 2 gélules toutes les 4 à 6 heures.
L'antidouleur a donc un effet anxiolytique, et augmente ici aussi le risque d'addiction. Ainsi, certains patients continuent d'en consommer pour soulager leur stress et leur anxiété, alors que leur douleur a disparu. Très efficace, le tramadol est aussi l'antalgique opiacé avec le plus d'effets indésirables.
Le tramadol est un médicament opioïde antalgique. Son action vise le cerveau et permet de stimuler les récepteurs opioïdes afin de produire plus de dopamine dans le cerveau, ce qui génère un sentiment d'apaisement -que vous décrivez- et atténue la douleur en bloquant les messages douloureux véhiculés au cerveau.
Il s'agit de la morphine et des substances apparentées (buprénorphine, fentanyl, hydromorphone, nalbuphine, oxycodone et péthidine).
La dose d'attaque est de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4-6 heures sans dépasser 400 mg/24 h (8 comprimés). Ce médicament ne convient pas aux enfants de moins de 15 ans (voir rubrique « Ne prenez jamais TRAMADOL EG 50 mg, comprimé»).
Il possède un pouvoir analgésique légèrement plus fort que celui de la codéine (bien que cela varie selon le métabolisme de chacun, la dose équivalente à 10 mg de morphine ingérés serait de 50 mg de tramadol).
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Les symptômes, variés, peuvent être : étourdissements, vertiges, confusion, bouffées de chaleur, transpiration excessive, maux de tête, somnolence, fatigue, nervosité ou encore tremblements… Le Tramadol peut également entraîner une légère dépression respiratoire dans de rares cas.
La dose initiale est de 100 mg une fois par jour, la dose habituelle est de 200 mg une fois par jour, à prendre de préférence le soir. Si le niveau d'antalgie est insuffisant, la dose peut être portée à 300 mg ou 400 mg, par palier de 100 mg. La dose antalgique efficace la plus faible doit généralement être choisie.
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si vous ressentez l'un des symptômes suivants pendant que vous prenez TRAMADOL EVOLUGEN : Fatigue extrême, manque d'appétit, douleurs abdominales intenses, nausées, vomissements ou hypotension.