Pour la plupart des usagers de la route, le trottoir désigne une partie de la voie publique se distinguant clairement de la chaussée.
Dans leur immense majorité, les trottoirs relèvent du domaine public. Malgré cela, c'est le propriétaire occupant, le locataire ou l'usufruitier de l'habitation qui doit en assurer l'entretien.
On peut uniquement stationner sur le trottoir lorsqu'un emplacement à cheval entre la chaussée et le trottoir est délimité par un marquage au sol. Quel est le montant de l'amende pour un stationnement sur le trottoir ? L'amende pour avoir stationné son véhicule sur un trottoir est de 135 €.
Un utilisateur de rollers, skateboard ou trottinette (sans moteur) est considéré comme un piéton et doit rouler sur le trottoir. Les engins de déplacements électriques (trottinette électrique, hoverboard, gyropode, monoroue) doivent circuler sur la piste cyclable lorsqu'elle existe.
Le trottoir est l'espace dédié aux piétons
Toute circulation non prévue y est interdite et sanctionnée par une amende prévue pour les contraventions de 4e classe (135 €).
La notion de « voie publique » recouvre, au sens du Code de la voirie routière, la voie affectée à la circulation terrestre publique et appartenant au domaine public (art. L. 111-1).
Comment empêcher les gens de se garer devant chez soi ? Il est possible de demander à sa mairie de faire installer un panneau d'interdiction de stationnement devant chez soi, en précisant qu'un voisin y gare son véhicule régulièrement. À la mairie de décider si elle accède ou non à la requête.
Le trottoir est l'emplacement, jouxtant une chaussée, réservé à la circulation, normalement exclusivement réservé aux piétons. Il est généralement séparé de cette chaussée par une bordure dite de trottoir qui le suréleve d'environ 14 cm.
Un véhicule à l'arrêt ou en stationnement ne doit ni gêner la circulation, ni représenter un obstacle dangereux. Il est interdit de s'arrêter en voiture ou de stationner sur le trottoir sauf si un marquage au sol l'autorise expressément.
Dans le cas où un terrain privé dispose déjà d'un trottoir bateau, mais qu'il est nécessaire de le déplacer ou d'en mettre en place un nouveau, la réalisation sera entièrement à la charge du propriétaire.
L'article R417-11 du Code de la route stipule qu'un stationnement sur le trottoir d'un véhicule motorisé est considéré comme gênant la circulation publique. De fait, c'est verbalisable. L'amende s'élève à 135 euros pour les voitures et à 35 euros pour les deux-roues et trois-roues.
En l'absence de trottoir, le stationnement devant une maison est autorisé dès lors qu'il ne se fait pas devant une entrée carrossable.
En agglomération : Sur une chaussée à double sens, le stationnement doit impérativement être effectuer sur le côté droit de la chaussée, dans le sens de la marche, le long du trottoir. Il est interdit de stationner sur le côté gauche de la chaussée.
Pour connaître la délimitation exacte entre votre propriété et la voie publique, vous devez consulter le plan d'alignement. C'est un document établi par l'administration auquel est joint un plan. Il détermine, après une enquête publique, la limite entre la voirie publique et les propriétés riveraines.
Exemple sur cette image d'un mur en bordure de route : sauf s'il y a une interdiction de la part des autorités compétentes, n'importe qui peut stationner devant ce mur, que ce soit le propriétaire du mur, un voisin, une personne de passage, etc.
Entretien des trottoirs : un maire a le droit d'imposer la charge à un particulier. Le maire de votre commune peut vous imposer, par arrêté, de balayer (et/ou déneiger) le trottoir qui se trouve devant le pas de votre porte d'entrée.
Il s'agit du stationnement dangereux, du stationnement gênant et du stationnement abusif. Vous pouvez déposer un recours devant l'Officier du ministère public dans les 45 jours suivant l'avis de contravention ou 30 jours à réception de l'avis d'amende majorée.
Sur ou sous les ponts, dans les tunnels
Les ponts et les tunnels ne sont pas étudiés pour permettre l'arrêt ou le stationnement. Il est interdit de s'arrêter ou de stationner sur ou sous un pont. Dans un tunnel, il est interdit de s'arrêter, sauf urgence (panne, malaise d'un occupant).
Un stationnement est considéré comme gênant dés lors qu'il bloque la circulation pour le passage d'un piéton, d'un vélo ou d'une voiture. Les cas fréquents de stationnements gênants sont les immobilisations devant un garage, sur un trottoir ou encore sur une voie publique comme sur la voie de bus ou de vélo.
Le domaine public routier regroupe la chaussée et toutes les dépendances qui permettent d'en assurer le fonctionnement (accotements, trottoirs, fossés, talus, arbres, murs de soutènement, aqueducs, ouvrages d'art...). Ainsi hors agglomération, les talus font partie du domaine public.
Chaque chaussée est composée de plusieurs voies de circulation et d'une Bande d'Arrêt d'Urgence (BAU). Les voies de sens contraires sont séparées par un terre-plein central.
C'est la police municipale qui est responsable du bon entretien des trottoirs qui relèvent du domaine public. Cependant le nettoyage effectif doit être effectué par le propriétaire du logement qui donne sur la portion de trottoir concernée ou le locataire le cas échéant.
Si votre voisin veut empêcher la circulation, il faut qu'il réclame en AG des copropriétaires de faire poser une barrière, qui délimitera ainsi cet espace privé !
le stationnement est ininterrompu en un même point de la voirie ou de ses dépendances. le stationnement excède 7 jours, ou s'il est supérieur à la durée fixée par l'autorité investie des pouvoirs de police dans la zone concernée.
Si un jour, au moment de sortir votre véhicule de votre garage, vous vous apercevez qu'une voiture est stationnée juste devant, vous devez appeler la police municipale, car le propriétaire du véhicule commet une infraction au code de la route.