C'est ainsi que l'idéologue est amené à préciser sa conception de la loi, de la nation, de l'Etat. Plus que la religion proprement dite, la violence surgit le plus souvent de la confrontation de plusieurs systèmes idéologiques incompatibles et - surtout - des intérêts matériels qui y sont impliqués.
Les dimensions ethniques et religieuses du conflit ont donc été décrites, à tort, comme étant le principal moteur de la violence, alors qu'en fait, ce sont la mar- ginalisation, l'inégalité et d'autres craintes au niveau pratique qui sont les véritables causes du problème.
La religion est évidemment le motif principal de ces combats qui opposent l'armée royale catholique et les armées levées par les protestants, mais il s'agit aussi d'une lutte entre des grandes familles pour le pouvoir économique et politique", explique l'historien.
Une guerre de religion est une guerre opposant les partisans de religions différentes.
Des études sociologiques ont démontré l'apport positif de l'appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien‑être et la contribution à la vie communautaire[2]. Les religions sont également le cadre des rites de passage marquant la naissance, le mariage et la mort.
Le sens du terme « religion » n'est pas restrictif et rien, dans la déclaration, ne limite la religion à des groupes « officiels » ou « historiques ». Au contraire, la définition donnée est bien plus vaste : elle recouvre la « pensée », la « conscience » et la « conviction » tout autant que la religion au sens strict.
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
Une telle distinction subjective entre croyances et savoirs présente deux inconvénients: premièrement, elle prive les deux notions de toute valeur descriptive; deuxièmement, elle dissimule le fait que la plu- part des croyances contemporaines – la plupart des idées auxquelles nous croyons – sont aujourd'hui associées ...
Cela vient de ce que la religion lui ôte la responsabilité angoissante de prendre son destin en main et de lutter pour changer l'ordre des choses. La religion le délivre de l'angoisse de la liberté. C'est là un gain à court terme qui correspond à un désir réel et fait de la religion une illusion.
1. Lutte armée, combat entre deux ou plusieurs puissances qui se disputent un droit. 2. Violente opposition de sentiments, d'opinions, d'intérêts : Le conflit de deux générations.
Les communautés religieuses peuvent encourager leurs membres à partager une vie en paix et à se réconcilier. Leurs responsables jouent naturellement un rôle central. Ils sont en mesure de promouvoir des stratégies de paix inhérentes aux religions et de transmettre des valeurs religieuses encourageant la non-violence.
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
Le philosophe de la religion, comme critique de la raison, dénonce les prétentions de l'un et l'arbitraire de l'autre. La critique de la religion rappelle ensuite au théologien qu'il porte et transmet l'Evangile dans des vases de terre.
La religion renforce le tissu social de la société. Comme l'a enseigné le rabbin Jonathan Sacks, « [la religion] reste le ciment de la collectivité le plus puissant que le monde ait connu. […] La religion est le meilleur antidote à l'individualisme de l'ère de la consommation.
En tant que pratique sociale et culturelle, la religion renvoie à des rites, à des cultes, à une histoire. Ces pratiques diverses imprègnent aussi bien la morale, les institutions politiques et les règles du droit que les gestes et habitudes de la vie quotidienne (calendriers, fêtes, initiations, cérémonies, etc.).
La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.
Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
Introduction. Nous pourrions définir la religion comme la manière avec laquelle l'homme établit le lien avec le divin. La religion se base sur un système de croyance qui permet à l'humanité de vénérer un dieu, pourvu de qualité lui conférant une dimension surhumaine que l'Homme lui-même ne pourra jamais atteindre.
La première communauté chrétienne est constituée par les premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis par leurs successeurs au-delà de la ville sainte. Elle est dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques le Juste, « frère du Seigneur », jusqu'en 62.
L'inverse de la croyance, dès lors, ce n'est pas l'incroyance, mais le doute. L'incroyant, c'est celui qui affirme ne pas croire, ne pas avoir de croyances : l'incroyance peut ainsi être considérée comme la méconnaissance de ses propres croyances.
« La pratique religieuse ne découle pas de la croyance, comme une conclusion de prémisses, mais la croyance consiste dans une pratique » (Pouivet, 2006, 363).
Consacrée comme liberté prééminente dans la Déclaration américaine des droits de l'Homme, la liberté de religion est la première des libertés essentielles, et est souvent appelée la « première liberté ». Elle est ainsi désignée parce qu'elle permet et protège d'autres libertés humaines, comme la liberté d'expression.
397], caractérise la hiérarchie : « l'englobement du contraire ». La religion, laquelle n'est pas un pouvoir, rend possible le pouvoir politique et en ce sens elle lui est supérieure. Ce qui interdit cependant l'établissement d'une véritable hiérarchie entre les deux domaines, c'est que l'inverse n'est pas vrai.
Les agnostiques tendent à n'accorder aucune transcendance ni aucune valeur sacrée aux religions (prophète, messie, textes sacrés…) et à leurs institutions (clergé, rituels, prescriptions diverses…).