Toute personne assujettie aux dispositions de l'article L. 10 du code de la santé publique doit être valablement immunisée contre la variole, les fièvres typhoïde et paratyphoïdes A et B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite dans les conditions ci-après.
En France, la vaccination contre la variole était obligatoire jusqu'en 1979.
Supprimée depuis 1984, la vaccination antivariolique est de retour en France face à l'émergence de cas du virus Monkeypox responsable de la variole du singe.
La vaccination contre la variole a pris fin en France et dans l'ensemble de l'Union européenne en 1984.
En décembre 1979, l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la variole avait été éradiquée à l'échelle mondiale et en 1980, l'Assemblée mondiale de la Santé a recommandé que tous les pays cessent les programmes d'immunisation systématique contre la variole.
L'utilisation des vaccins antivarioliques est recommandée par la Haute autorité de santé (HAS) dans la mesure où les vaccins contre la variole ont une efficacité contre les orthopoxvirus dont le virus Monkeypox.
Toutefois, dans les cas de varicelle, les lésions sont surtout concentrées sur le tronc, alors que les éruptions dues à la variole sont davantage présentes sur le visage, sur les bras et sur les jambes. Les symptômes de la variole sont beaucoup plus importants (par ex.
Administration du vaccin contre la variole
La vaccination est réussie si une petite boursouflure apparaît après environ 7 jours. Dans le cas contraire, la personne reçoit une autre dose.
Le 11 octobre 2022 la HAS a complété ses recommandations : la vaccination préventive doit aussi être proposée aux femmes vivant avec un homme ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) à très haut risque d'exposition au virus (HSH et personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, personnes en ...
La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer d'une surinfection des lésions cutanées ou d'atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
La variole présente d'abord des symptômes semblables à ceux de la grippe (forte fièvre, fatigue, maux de tête, maux de dos). Des douleurs abdominales et des vomissements peuvent également survenir. Les symptômes apparaissent habituellement entre 7 et 19 jours à la suite de l'exposition au virus.
INDICATIONS DE LA VACCINATION
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
Il s'agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l'haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), l'hépatite B, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), les infections invasives à pneumocoque (bactérie provoquant ...
Enfant né avant 2018
Les vaccinations obligatoires sont les suivantes : diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP). Et, pour les résidents de Guyane, la fièvre jaune, à partir de 1 an. Les personnes titulaires de l'autorité parentale doivent veiller au respect de cette obligation.
Coqueluche, diphtérie, grippe, hépatite B, infections à méningocoque C, infections à papillomavirus humain (HPV), oreillons, poliomyélite, rougeole, rubéole, tétanos, tuberculose...
La mortalité de la variole majeure était de plus de 30 % alors que celle de la mineure ne dépassait pas 1%. Après une période d'incubation de 12 à 14 jours, apparait une fièvre, des céphalées, un état de prostration et des douleurs musculaires.
Selon les experts, le vaccin peut aider à protéger les personnes s'il est administré avant l'exposition au virus, et réduire le risque d'infection ou de maladie grave s'il est administré rapidement après une exposition.
Un homme de 41 ans porteur de la variole du singe est mort jeudi dernier au Brésil. Il s'agissait du premier décès lié à la maladie hors d'Afrique et du sixième au total, ont annoncé vendredi les autorités locales.
Dans la plupart des cas, si vous avez déjà eu la varicelle une fois, vous ne l'aurez plus. C'est ce qu'on appelle l'immunité permanente. Toutefois, dans de rares cas, une personne peut l'attraper une deuxième fois, surtout si elle était très jeune lorsqu'elle l'a eue la première fois.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
La varicelle touche principalement les enfants âgés de moins de 15 ans, dans 90% des cas.
Son efficacité est basée sur le principe de l'immunité de surinfection, c'est-à-dire qu'il n'a d'efficacité que tant qu'il reste vivant dans l'organisme (généralement tapi dans un ganglion lymphatique). Il s'agit d'une immunité à médiation cellulaire. Cela explique que le vaccin peut « ne pas prendre ».
Aucun médicament spécifique n'a été testé cliniquement pour améliorer la santé des patients atteints de la variole, car la maladie a été éradiquée. Les antibiotiques ne sont d'aucune efficacité contre les virus et les antiviraux n'ont pas été testés.