Pour les cardiologues, le vin est l'ami de nos artères… à condition d'être consommé avec modération. En effet, n'oublions pas qu'un verre de vin apporte 100 kcal et 10 g d'alcool en moyenne et une alimentation trop riche en vin avec des excès chroniques favorise au contraire l'hypertension artérielle.
Est-il possible de boire de l'alcool avec une hypertension artérielle ? Boire de l'alcool n'est pas recommandé en présence d'une hypertension artérielle. L'alcool a un effet direct démontré sur les niveaux de pression artérielle.
Comment l'alcool agit-il ? Une consommation modérée d'alcool, (soit 2 à 3 verres par jour au maximum) peut faire diminuer la tension artérielle, en particulier chez les personnes âgées. Par contre, à partir de 4 verres ou plus, la tension augmente.
Le vin «désalcoolisé» arrive gagnant
Pour les auteurs, aucun doute: la consommation quotidienne de vin rouge désalcoolisé pourrait être utile pour prévenir ou lutter contre les hypertensions faibles et modérées.
Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association, un exercice de respiration appelé "entraînement de la force musculaire inspiratoire" permettrait aussi de réduire la pression artérielle en le pratiquant 5 minutes par jours.
Le vin protégerait ainsi le mauvais cholestérol de l'oxydation, le rendant ainsi moins toxique. Par ailleurs, il pourrait diminuer la formation des caillots sanguins et fluidifier le sang, à la manière de l'aspirine.
Actuellement, il est conseillé de ne pas dépasser 2 à 3 verres par jour pour les hommes, 1 à 2 verres pour les femmes, et de pratiquer deux jours d'abstinence complète par semaine pour tous.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
Le vin rouge a des vertus santé que le blanc ou le rosé n'ont pas. On parle souvent des antioxydants qui contribuent à la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires.
Le principal facteur responsable d'hypertension chez les patients grands consommateurs d'alcool est l'activation du système nerveux sympathique qui supprime complètement l'effet vasodilatateur de l'alcool.
Faux répondent les spécialistes qui confirment qu'il n'y a aucun bénéfice pour notre santé. Illustration d'un article sur la consommation de whisky dans L'Express du 16 novembre 1964. C'est fini : personne ne pourra plus prétendre désormais, verre de whisky à la main : "Excellent pour les artères !
La valeur normale de la pression artérielle est de 120/80*. Le chiffre le plus élevé est la pression maximale, lorsque le cœur se contracte pour se vider. C'est la pression systolique. Le chiffre le moins élevé est la pression minimale, lorsque le cœur se relâche pour se remplir.
La pression artérielle des participants ayant consommé l'eau à forte teneur en calcium et magnésium a diminué de façon significative et ce, dès la deuxième semaine de traitement. À la fin de l'étude, deux semaines plus tard, la pression artérielle moyenne de ce groupe était passée de 156,8/91,7 à 150,4/89,1.
Faire du sport, de la gymnastique douce (yoga, Taï Chi, Qi Ging…) ou des exercices de relaxation et bien dormir sont des conseils précieux qui peuvent aider à faire baisser la tension artérielle.
Conclusions des auteurs: L'alcool à forte dose a un effet biphasique sur la pression artérielle : il diminue la pression artérielle jusqu'à 12 heures après consommation et l'augmente > 13 heures après consommation. L'alcool à forte dose augmente la fréquence cardiaque à tout moment jusqu'à 24 heures.
Le vin blanc, ça donne mal à la tête
Vrai et faux : Maux de tête mais aussi infections urinaires ou tendinites : le vin blanc ne réussit pas à tout le monde. La faute aux sulfites présents dans tous les vins mais en plus grande quantité dans le blanc, le champagne ainsi que le rosé.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
La surconsommation de vin, au delà des 1 à 2 verres de vin rouge par jour est responsable d'atteinte du foie, plus ou moins réversible, et pouvant aboutir au décès quand les lésions hépatiques ont fait place au cancer. Les enfants, les femmes et les asiatiques sont plus sensibles aux effets néfastes du vin.
Attention au risque de dépendance
Si un verre de vin par jour n'est donc pas, en soit, mauvais pour la santé, il peut créer une dépendance qui, elle, peut devenir dangereuse. Boire un verre de vin tous les jours c'est prendre le risque de ne plus pouvoir s'en passer.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
En consommant un verre de vin rouge par jour, on peut considérer qu'il n'y a pas de danger pour la santé, car peu d'alcool consommé et qu'une telle consommation (sans la dépasser) peut être bénéfique pour le cœur.
Des études scientifiques prouveraient les bienfaits du vin rouge sur l'organisme : à condition de ne pas dépasser 1 à 2 verres par jour, la boisson contribuerait à prévenir certaines maladies cardio-vasculaires, à renforcer le système immunitaire ou encore à ralentir les symptômes de la maladie d'Alzheimer.
Pour les cardiologues, le vin est l'ami de nos artères… à condition d'être consommé avec modération. En effet, n'oublions pas qu'un verre de vin apporte 100 kcal et 10 g d'alcool en moyenne et une alimentation trop riche en vin avec des excès chroniques favorise au contraire l'hypertension artérielle.